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Des bourses en SIG permettent à des étudiants d’apprendre

Au cours des prochains mois, des collèges et universités partout au Canada choisiront les bénéficiaires de la bourse en SIG d’Esri Canada 2019 parmi leurs étudiants qui font l’apprentissage des SIG et les utilisent dans un large éventail de disciplines. Apprenez-en davantage sur ce programme et découvrez comment l’un des bénéficiaires de 2018 a utilisé sa bourse.

Chaque année, près de 60 étudiants de collèges et d’universités de partout au pays reçoivent une bourse d’études en SIG d’Esri Canada. Certains sont des étudiants diplômés, qui utilisent les SIG pour explorer un sujet de recherche; d’autres sont des étudiants des 2e et 3e cycles, qui perfectionnent leurs compétences en vue d’une carrière de spécialiste des SIG; et d’autres encore sont des étudiants du premier cycle, qui découvrent la puissance et la polyvalence de l’information géographique.

Riley Cormier fait partie de cette dernière catégorie de bénéficiaires. Lorsqu’il a commencé ses études à l’Université Nipissing, il s’intéressait à la criminologie, mais un cours d’introduction à la géographie physique l’a rapidement amené à s’inscrire au programme du baccalauréat ès sciences en géographie environnementale et physique. Je lui ai demandé, par courriel, de m’en dire plus sur le projet qu’il a soumis après avoir été sélectionné pour une bourse en 2018, sur ce qu’il a fait avec les SIG et ArcGIS depuis qu’il a gagné la bourse, et sur ses plans pour l’avenir.

Le projet que tu as soumis dans le cadre de la bourse d’études examine les possibilités de glissements de terrain dans une région de la Colombie-Britannique. Pourquoi as-tu choisi ce sujet?

J’ai toujours été intéressé par les glissements de terrain et j’ai sauté sur l’occasion de réaliser un projet qui me permettait de les étudier en profondeur. J’ai choisi de baser mon étude à Terrace, en Colombie-Britannique, après avoir lu un certain nombre d’articles de CBC de 2007 qui parlaient de la coupure de la route menant à la ville en raison d’importants glissements de terrain.

Tu as terminé le projet initial pour un cours de SIG de quatrième année. Penses-tu qu’il pourrait avoir des applications pratiques au-delà de la salle de classe?

Je pense que le projet a de possibles applications pratiques, puisqu’il est facile de modifier ses paramètres et que les données utilisées sont gratuites. Terrace est une petite ville, de sorte qu’elle n’aura pas un gros budget pour faire des levés en profondeur afin d’essayer de gérer le risque de glissement de terrain. Je voulais trouver une solution de rechange rapide et peu coûteuse qui pourrait être utilisée pour repérer les zones les plus à risque autour de la ville et déterminer les meilleurs endroits où investir de l’argent dans des études sur les glissements de terrain ou dans l’atténuation des risques connexes. Si vous jetez un coup d’œil à mes résultats, vous pourrez voir qu’il y a un certain nombre de zones à risque élevé autour de l’autoroute 16, qui traverse Terrace d’est en ouest. C’est aussi la zone qui a connu des glissements de terrain importants dans le passé.

 

L’analyse de Riley montre que, bien que la ville de Terrace elle-même se trouve dans une zone à faible risque, certaines zones autour des autoroutes qui y mènent présentent un risque élevé de glissements de terrain.

Travailles-tu actuellement sur un autre projet SIG?

Je travaille en tant qu’assistant à la recherche de John Kovacs, et nous collaborons avec Norman Duke de l’Université James Cook, en Australie, pour aider à cartographier la santé des mangroves dans ce pays.

Je fais également partie des amis du bois Laurier, un groupe qui a établi un partenariat avec l’office de protection de la nature de North Bay-Mattawa (OPNNBM). Ce dernier dispose d’une équipe SIG à temps plein qui l’aide à gérer la zone humide.

En novembre dernier, j’ai travaillé avec l’un de mes professeurs, David Rowbotham, pour organiser le GIS Day à l’Université Nipissing. Jonathan van Dusen, membre du groupe Milieu scolaire et recherche d’Esri Canada, était présent et a donné une excellente conférence sur les logiciels SIG ainsi que des exemples intéressants sur certaines des choses que vous pouvez faire avec les SIG. Étaient également présents des représentants d’un certain nombre d’entreprises et d’organismes de North Bay qui utilisent les SIG tous les jours dans leur travail. La police locale et la société d’hydroélectricité, ainsi que l’OPNNBM, le ministère des Richesses naturelles et un certain nombre d’autres organisations nous ont fait part des projets sur lesquels ils travaillaient. Je pense que c’était formidable pour les étudiants de voir certaines des possibilités qui s’offraient à eux à North Bay même.

La bourse offre des logiciels, du financement, des livres, de la formation et des possibilités de réseautage. Selon toi, quelle composante a été la plus bénéfique pour toi, et pourquoi?

C’est l’accès aux logiciels qui m’a le plus aidé. C’était formidable de pouvoir parcourir les tutoriels d’Esri Academy et les manuels que j’ai reçus dans le cadre de la bourse et, ainsi, d’être en mesure d’apprendre pendant mes temps libres, à la maison. J’ai aussi vraiment aimé pouvoir utiliser ArcGIS Pro. Je pense que le fait d’avoir tous les logiciels à la maison m’a permis de passer beaucoup plus de temps à apprendre et m’a donné beaucoup plus de liberté, puisque je peux tester mes idées dès que je les ai, plutôt que d’avoir à retourner à l’université. J’ai fait des expériences avec des données LiDAR pour tester des analyses de terrain en laboratoire pour l’un de mes professeurs et j’espère faire des analyses de flux à l’avenir. 

Y a-t-il un élément de la bourse que tu aurais aimé mieux utiliser?

Le seul composant que je n’ai pas eu beaucoup l’occasion d’expérimenter, malheureusement, c’est CityEngine. J’ai encore un peu de temps, mais mon ordinateur n’a pas une carte graphique assez bonne pour exécuter le logiciel. Aussi, je n’ai pas encore tiré parti de la formation magistrale, mais j’ai l’intention de suivre un cours pendant ma semaine de lecture, alors j’ai hâte d’y être. J’ai aussi beaucoup aimé la Conférence des utilisateurs d’Esri Canada à laquelle j’ai assisté à Sudbury. C’était très amusant d’apprendre et de rencontrer tous les participants. Je pense que tous les étudiants de premier cycle devraient essayer d’assister à l’une des conférences s’ils en ont l’occasion.  

Tu as des projets pour après la remise des diplômes?

Oui, j’ai fait une demande d’admission à l’Université Carleton pour étudier en maîtrise ès sciences en géographie. J’espère donc que l’an prochain, à la même époque, je serai à Ottawa!

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Pour en savoir plus sur Riley et d’autres anciens boursiers, consultez le portail web des bourses d’études en SIG d’Esri Canada. Si vous êtes étudiant dans l’un des établissements participants, vérifiez le profil de ce dernier pour savoir si vous êtes admissible à une bourse d’études et avec qui communiquer pour obtenir de plus amples renseignements. Si vous êtes étudiant dans un établissement au Canada qui utilise la technologie Esri, envisagez de présenter votre candidature au prix Esri Young Scholar.

Ce billet a été écrit en anglais par Krista Amolins et peut être consulté ici.