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La solution En 2008, M. McGregor a intégré ArcGIS d'Esri à ses méthodes traditionnelles de collecte d'information. Cette technologie permet de croiser de grandes quantités de données provenant de différentes sources, de découvrir et d'observer certaines relations et de créer des cartes numériques dynamiques. M. McGregor a utilisé ArcGIS dans différentes facettes de son travail : • Pour appuyer un article récent sur la refonte de la Loi sur la protection des eaux navigables visant à soustraire de la protection fédérale la plupart des voies navigables au pays. M. McGregor a fusionné les données des cartes des circonscriptions électorales et celles de milliers de lignes de rivage afin de déterminer le pourcentage de voies navigables protégées par circonscription. Ces données ont ensuite été combinées à celles des résultats électoraux de 2011 pour calculer la répartition par affiliation politique des députés. • Pour déterminer l'incidence du redécoupage de la carte électorale sur les bureaux de vote au pays et sur le résultat électoral. M. McGregor a combiné des données d'Élections Canada aux cartes des circonscriptions actuelles et à celles proposées afin d'évaluer l'impact potentiel. • Pour étudier la répartition de 2,7 millions de contraventions de stationnement à Ottawa. Réalisée à l'aide de cartes de points chauds, l'analyse de groupement a révélé que la remise de contraventions était fortement concentrée autour des hôpitaux. • Pour analyser des problèmes communautaires. Par exemple, M. McGregor a fusionné des données sur des installations récréatives à des secteurs de recensement afin d'établir l'accessibilité à de telles installations selon le revenu d'un quartier. Le fond de l'histoire grâce au SIG | Esri Canada 2 Carte créée avec ArcGIS et des données des circonscriptions : corrélation entre les châteaux forts des partis politiques et les modifications proposées à la Loi sur la protection des eaux navigables. De plus, cette carte dépeint clairement la disproportion des lacs protégés associés à des propriétaires ou à des propriétés riveraines de grande valeur. « Le degré de pertinence d'une carte repose entièrement sur les données qu'elle met en lumière. Les SIG permettent de dégager un sens d'énormes quantités de renseignements, rapidement et de manière fiable. Ils servent donc de véritables tremplins pour aller au fond de certaines affaires qui demeureraient inaccessibles sans cette technologie. » Glen McGregor Ottawa Citizen Les avantages ArcGIS permet aux journalistes d'accéder à tout un univers de données, en mettant à leur disposition une plateforme pour résumer, analyser et cartographier de grandes quantités de renseignements. Il peut s'agir notamment de données dans des feuilles de calcul, de données d'externalisation ouverte ou de renseignements facilement accessibles sur des sites Web. La possibilité d'intégrer ces données et de les cartographier permet de découvrir des tendances et des corrélations peu visibles pouvant servir de point de départ pour réaliser des reportages crédibles, reposant sur des faits. De telles démonstrations fondées permettent d'établir un lien de confiance avec un lectorat avisé et servent de véritable catalyseur pour les débats publics. La communication des découvertes dans des cartes dynamiques et intuitives permet également de tirer des conclusions réfléchies en quelques minutes en plus de constater le lien entre un phénomène donné et un emplacement géographique. ArcGIS a servi de tremplin dans de nombreuses enquêtes menées par M. McGregor, y compris dans un article primé sur l'allocation des crédits des mesures fédérales de stimulation par circonscription en vertu du programme d'infrastructure Chantiers Canada. ArcGIS a été utilisé pour jumeler les données de 6000 projets de Chantiers Canada tirées du site Web actionplan.gc.ca/fr et celles des dépenses provenant de sources du gouvernement fédéral. L'article a été le premier et le seul regard indépendant à grande échelle porté sur les dépenses fédérales pour ces mesures de stimulation au Canada. M. McGregor a obtenu un prix de l'Association canadienne des journalistes pour cet article en 2009.