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Les technologies d'Esri pour l'Infrastructure canadienne de données géospatiales (ICDG)

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Technologies d'Esri pour l'ICDG Un document d'Esri Canada EC5_0141_FR_1107_4A Esri Canada | 4 1 Introduction 1.1 Objet et structure du présent document Depuis plus d'une décennie, l'Infrastructure canadienne de données géospatiales (ICDG) ne cesse d'évoluer. Un tel état de développement constant n'empêche nullement les organisations de l'utiliser dans leurs activités courantes. C'est dans cette perspective que le présent document cherche à décrire les avantages offerts par l'ICDG et ce qu'il faut savoir pour bien l'exploiter. L'ICDG met à contribution des systèmes, des logiciels et des personnes. À titre de plus important fournisseur de logiciels et de services SIG au Canada, Esri Canada compte une vaste clientèle qui pourrait tirer parti de l'ICDG. Les pages qui suivent décrivent ses solutions propres à favoriser l'exploitation des données et des services de l'ICDG par les développeurs d'applications Web, les praticiens des SIG et les internautes. 1.2 Le concept d'infrastructure de données spatiales Les SIG ont longtemps fait l'objet de mises en œuvre en vase clos. La seule façon de partager des données spatiales consistait alors à échanger des fichiers par téléchargement ou sur support numérique. La mise à jour des données engendrait des coûts élevés, et la pratique la plus « raisonnable » à cet égard consistait à planifier une collecte de données que l'on diffusait par la suite. Quant à l'échange rapide et efficace de données spatiales entre producteurs et consommateurs, la question est longtemps demeurée entière. La réponse est venue avec la création de normes et de spécifications visant le partage des données spatiales par l'Internet. Un nouveau paradigme s'est imposé, qu'on a appelé modèle « publier, trouver, lier » (publish-find-bind) : un premier utilisateur publie ses données, c'est-à-dire qu'il les rend accessibles; un deuxième les trouve et, s'il les juge pertinentes, il les lie à son application. Un tel modèle nécessite le recours à une infrastructure de données spatiales (IDS), c'est-à-dire à un ensemble de technologies, politiques, normes, ressources humaines et activités réunies pour assurer l'acquisition, le traitement, la distribution, l'utilisation, la mise à jour et la pérennité des données spatiales. L'existence d'une IDS facilite l'« interopérabilité géospatiale », soit la possibilité de faire interagir des systèmes ou des produits sans effort majeur. Dans la vie de tous les jours, l'interopérabilité joue un rôle important, par exemple, quand il s'agit d'interrelier un téléviseur, un lecteur de DVD et un terminal de câblodistribution; il va de soi que ces trois composants doivent fonctionner ensemble. De même, l'interopérabilité géospatiale correspond à la possibilité que des logiciels et du matériel différents, installés dans des appareils de marque différente, puissent s'échanger des données géospatiales (le plus souvent par l'Internet). Il faut des normes, de la coordination, des ressources et du temps pour mettre en œuvre une IDS. Or, pour justifier un tel branle-bas, les avantages doivent être évidents, considérés sous les angles suivants : Avantages économiques o L'accès immédiat à des sources qui font autorité réduit le coût d'intégration des données. o L'uniformité des droits de licence réduit les coûts d'administration. o La recherche en ligne et les catalogues de métadonnées réduisent les coûts de découverte des données. o L'accès à des données à jour élimine les coûts (imprévisibles) liés à l'utilisation de données désuètes.

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