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Emily Acheson, titulaire 2015 d’une bourse d’études en SIG d’Esri Canada

Chaque année, des bourses d’études en SIG d’Esri Canada sont offertes à des étudiants d’établissements dotés de solides programmes en SIG partout au pays. La majorité des titulaires sont inscrits en géographie, en géomatique ou dans des programmes connexes, mais un petit nombre d’entre eux sont inscrits dans des domaines qui ne sont généralement pas associés aux SIG. Découvrez une titulaire, Emily Acheson, qui termine une maîtrise en biologie à l’Université d’Ottawa.

La saison chaude est à nos portes. Les Canadiens en profiteront pour passer de plus en plus de temps à l’extérieur, malgré un petit inconvénient : le lot quasi inévitable de piqûres de toutes sortes. Moustiques et insectes ne sont qu’un désagrément ici. Or, ils peuvent s’avérer porteurs de maladies mortelles ailleurs dans le monde.

En épidémiologie, on appelle « vecteurs » les petits organismes comme les moustiques et les tiques qui peuvent transmettre des maladies infectieuses. Les maladies à transmission vectorielle comprennent les maladies présentes dans les régions tropicales et sous-tropicales, notamment le paludisme et la dengue, de même que les maladies qui s’étendent lentement aux régions nordiques, notamment le virus du Nil occidental et la maladie de Lyme. Les recherches d’Emily Acheson sont centrées sur l’incidence des changements climatiques et d’autres changements environnementaux sur la répartition de ces vecteurs de maladie.

Emily s’est toujours intéressée à la biologie. Elle a envisagé des carrières en médecine vétérinaire et en médecine. C’est en acquérant un peu d’expérience dans ces domaines qu’elle est devenue fascinée par les maladies. Durant son programme de baccalauréat à l’Université de Toronto (spécialité en biologie, majeure en sciences de l’environnement et mineure en rédaction professionnelle et communication), elle a suivi quelques cours sur les SIG qui ont attisé son intérêt. L’étude de l’écologie des vecteurs de maladie lui permet de combiner ses deux centres d’intérêt.

Emily Acheson, titulaire en 2015 d’une bourse d’études en SIG d’Esri Canada, posant avec son certificat.

L’affiche soumise par Emily pour la bourse 2015 d’études en SIG d’Esri Canada se fonde sur son article de recherche principal lié à sa maîtrise en biologie à l’Université d’Ottawa. Cette affiche compare la qualité de l’habitat des anophèles, des moustiques vecteurs du paludisme, en Tanzanie en 2001 et en 2011. L’objectif est de déterminer si la distribution de filets antimoustiques traités à l’insecticide est une mesure efficace pour prévenir le paludisme. Son approche repose sur les travaux en macroécologie de son directeur à l’Université d’Ottawa, M. Jeremy Kerr, qui a participé à la fondation d’eButterfly, un outil en ligne de données sur les papillons.

Données tirées de Maxent, un logiciel de modélisation de l’habitat des espèces, sur les prévisions quant au caractère approprié de l’habitat des anophèles en Tanzanie en 2001 et en 2011. Le logiciel ArcGIS a été utilisé pour préparer les couches en entrée et pour aider à analyser les résultats.

Selon Emily, « les compétences en SIG tendent à devenir essentielles dans le domaine de l’écologie des vecteurs de maladie. Bien sûr, les experts doivent connaître l’écologie des arthropodes. Mais ils doivent également savoir traiter aux ordinateurs de volumineux jeux de données satellites, afin de tirer des conclusions qui profiteront à la santé humaine ».

En ce moment, Emily étudie les changements dans la répartition des mouches tsé-tsé, des vecteurs de la maladie du sommeil, en Afrique de l’Est. Elle commencera des études doctorales en automne à l’Université de la Colombie-Britannique. En étant titulaire d’une bourse d’études en SIG, Emily aura toujours accès au logiciel ArcGIS pour poursuivre ses recherches.