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L’étudiant en maîtrise David Benoit exploite la technologie SIG sous l’eau pour étudier l’écologie aquatique

À l’occasion du colloque de l’Ontario sur l’écologie, l’éthologie et l’évolution de cette année, David Benoit a reçu le prix en écologie spatiale commandité par Esri Canada. Apprenez-en davantage sur les travaux de David, qui cherche à déterminer dans quelle mesure une détection imparfaite lors du prélèvement d’échantillons dans des systèmes aquatiques peut nuire à l’étude de la diversité des espèces et de la structure de la communauté.

La 46e édition du colloque annuel de l’Ontario sur l’écologie, l’éthologie et l’évolution (OE3C 2016) s’est tenue sur trois jours au début du mois de mai, au campus St George de l’Université de Toronto. Hébergé et organisé par des étudiants diplômés du département d’écologie et de biologie évolutive, le colloque a attiré plus de 170 participants de tout l’Ontario, ainsi que d’autres régions du Canada et des États-Unis. Parmi les conférenciers figurait Hannah Hoag, directrice de la rédaction d’Arctic Deeply.

Esri Canada a commencé à commanditer l’OE3C l’an dernier, alors que le colloque était tenu à l’Université York. De nombreux membres du comité organisateur de l’OE3C 2015 avaient le sentiment que les SIG faisaient partie intégrante de leurs recherches et du champ de l’écologie en général. Cette année, Esri Canada a commandité un prix en écologie spatiale. Pour y être admissibles, les étudiants devaient avoir utilisé ArcGIS dans leurs recherches. Le lauréat, choisi parmi plus de 30 candidats, est David Benoît, un étudiant en maîtrise à l’Université de Toronto dont les recherches portent sur l’écologie de la communauté aquatique.

David a commencé à entendre parler des SIG dans certains de ses cours de baccalauréat en science environnementale à l’Université McGill. Il a découvert que ceux-ci pouvaient être extrêmement utiles dans ses projets de recherche du niveau maîtrise. Il utilise ArcGIS for Desktop « pour créer des représentations visuelles de [ses] données, ainsi que pour rendre compte de l’autocorrélation spatiale dans [ses] analyses. » Au cours de ses études de premier cycle, il a commencé à travailler sur les systèmes aquatiques en tant qu’assistant de terrain bénévole pour Soloman Lab, un laboratoire d’écologie aquatique de McGill. Cependant, il affirme que sa passion pour le domaine a débuté au cours de ses étés passés dans un chalet au bord du Grand lac des Cèdres, dans la région de l’Outaouais.

David Benoit recueillant des échantillons de poissons en tant qu’assistant de terrain bénévole.

L’article présenté par David à l’OE3C 2016, intitulé « S’attaquer aux détections imparfaites : une évaluation de la modélisation de peuplement plurispécifique des systèmes aquatiques » dévoilait les conclusions préliminaires de son mémoire de maîtrise. Le terme « détection imparfaite » fait référence à l’omission de certains individus ou même d’espèces entières lors de relevés de la faune. Ses recherches visent à déterminer dans quelle mesure une détection imparfaite lors du prélèvement d’échantillons dans des systèmes aquatiques peut nuire à l’étude de la diversité des espèces et de la structure de la communauté. Il utilise un modèle de peuplement plurispécifique pour déterminer si une espèce est réellement absente d’une zone ou si elle n’a simplement pas été détectée par le relevé. Il utilise en outre le logiciel ArcGIS pour cartographier la répartition des poissons afin de repérer les points chauds relatifs à la diversité des espèces et à la structure de la communauté.

Cette carte illustre l’abondance relative de la barbotte brune (Ameiurus nebulosus) dans les sites d’échantillonnage de Costello Creek, dans le parc provincial Algonquin, en Ontario.

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