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Pleins feux sur les infrastructures de données spatiales – septembre 2015

Quels nouveaux outils facilitent l’accès aux données de la Colombie-Britannique? Comment s’impliquer auprès de GeoAlliance Canada? Dans cette publication, vous trouverez une collection des nouvelles, des données, des produits et des événements liés aux infrastructures de données spatiales (IDS) les plus récents et les plus importants.

Voici un survol des événements liés aux infrastructures de données spatiales (IDS) qui ont lieu au Canada et dans le monde. Dans ce billet de septembre 2015, vous trouverez une compilation des nouvelles, des données, des produits et des événements les plus récents et les plus importants à propos des IDS.

Nouvelles

Trois choses à savoir sur GeoAlliance Canada

GeoAlliance Canada est une nouvelle organisation-cadre qui assurera un leadership en vue de la mise en commun de l’énergie et des ressources des entreprises, des organismes à but non lucratif, des établissements d’enseignement et des administrations publiques du domaine géospatial. Le présent billet répond à trois questions importantes : Qu’est-ce que GeoAlliance Canada? Qui en tirera profit? Comment s’impliquer?

Des outils qui facilitent l’accès aux données et aux cartes de la Colombie-Britannique

Grâce à l’application iMapBC 4 Mobile, il est maintenant plus facile d’accéder à de l’information géospatiale à l’échelle provinciale. Les Britanno-Colombiens peuvent ainsi dorénavant créer des cartes personnalisables sur leur tablette, leur téléphone et leur ordinateur portable. En outre, le service Web de géocodage BC Physical Address Geocoder facilite la localisation et la normalisation des adresses municipales de la province dans les pages Web et les applications.

WSP Global renforce sa portée en Ontario en faisant l’acquisition de MMM Group pour 425 M$

L’entreprise montréalaise WSP Global a fait l’acquisition de MMM Group, l’une des plus importantes sociétés privées d’ingénierie-conseil au Canada, pour la somme de 425 millions de dollars. Les 2 000 employés de MMM Group porteront à 8 500 l’effectif de WSP au Canada, dont 3 200 en Ontario. Le chiffre d’affaires canadien de l’entreprise s’élèvera à un milliard de dollars. La transaction permettra à cette dernière d’accroître sa présence dans le Grand Toronto, où elle entrevoit des occasions de prospérer en raison de l’infrastructure vieillissante et de la croissance démographique de la région.

L’Institut de géomatique sud-africain (SAGI) valorise la géomatique

Compte tenu de l’entrée en vigueur de nouvelles lois relatives à la géomatique, à la planification spatiale et la gestion des sols et à l’infrastructure de données spatiales, les acteurs de l’industrie sud-africaine de la géomatique, afin d’assurer le développement du secteur, devront déployer des efforts concertés dans le cadre des initiatives nationales de planification stratégique des infrastructures. Les sociétés de partout autour du globe délaissent l’économie fondée sur l’énergie et les ressources au profit d’une économie axée sur l’information. Dans cette optique, pourquoi les personnes œuvrant dans le secteur de la géomatique ne sont-elles pas à l’avant-garde de cette transition?

Rapport : Libérer le potentiel de l’Internet des objets

Un nouveau rapport de la McKinsey Global Institute intitulé « The Internet of Things: Mapping the value beyond the hype » (L’Internet des objets : au-delà de l’engouement) tente de déterminer de façon exacte la façon dont la technologie de l’Internet des objets peut engendrer une véritable valeur économique. La conclusion principale du rapport est la suivante : le fait qu’on parle beaucoup de l’Internet des objets ne signifie pas qu’on en exploite tout le potentiel. Pour atteindre ce plein potentiel, il faut comprendre comment l’on peut dégager de réelles valeurs de l’Internet des objets, puis déployer les efforts nécessaires pour obtenir du succès en résolvant les problèmes liés aux systèmes, comme l’interopérabilité.

Données

WealthScapes 2015 analyse les actifs, les passifs et le pouvoir d’achat de la population canadienne

L’organisation Environics Analytics vient de lancer WealthScapes 2015. Sur le marché, il s’agit de la base de données la plus exhaustive sur les actifs, les passifs et le pouvoir d’achat des Canadiens et Canadiennes. Cette base de données a été enrichie de 178 nouvelles statistiques clés relatives aux finances et aux investissements, comprenant notamment de nouvelles catégories de données comme les cotisations aux régimes de pension de l’employeur, aux comptes d’épargne libre d’impôt (CELI) et aux régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER).

La NGA lance un site Web public renfermant ses données non classifiées sur l’Arctique

Afin d’appuyer les efforts internationaux en Arctique, l’organisme américain National Geospatial-Intelligence Agency (NGA) a lancé un nouveau site Web rendant publiques ses données géospatiales non classifiées sur cette région. Ainsi, les utilisateurs peuvent maintenant consulter des modèles numériques d’altitude en trois dimensions de l’Arctique fondés sur des images satellites. Ce site Web, qui tire profit de la plateforme ArcGIS d’Esri et est hébergé dans le nuage par Amazon Web Services, renferme également des cartes marines, des fichiers SHP, des éléments infographiques ainsi qu’une carte multicouche à l’échelle de l’océan.

Les organismes nationaux de cartographie envisagent de nouveaux modèles d’affaires

L’évolution inarrêtable de la technologie touche toutes les organisations, et les organismes nationaux de cartographie ont parfois de la difficulté à suivre la vague. Compte tenu de l’augmentation considérable de la demande en ce qui concerne le contenu géospatial, ces organismes ont dû rapidement adapter leurs stratégies afin de demeurer pertinents. En effet, on réclame de plus en plus des cartes précises, une réglementation sur le contenu et sur les procédures à suivre en ce qui concerne la cartographie effectuée par les acteurs privés du milieu, ainsi que des applications plus conviviales. Dans ce contexte, les organismes nationaux de cartographie n’ont d’autre choix que d’adopter la technologie dans leurs domaines de travail et de s’y adapter.

Mieux comprendre la pertinence au quotidien des données géographiques

Le secteur de la géomatique offre des produits et des services fondés sur les données géographiques. Pour ce faire, il met à profit l’ensemble de sa communauté d’utilisateurs afin de faciliter la prise de décisions et la planification de politiques. Le mot « géomatique » est apparu en France dans les années 1970, mais n’avait pas vraiment de réelle signification avant de réapparaître en 1981 au Québec. Il s’agissait alors d’un terme générique qui englobait la totalité des méthodes et des outils se rapportant à la géographie.

Données sur demande : le nuage et le futur des données géospatiales

La majorité des fournisseurs de contenu délaissent les données sur disque dur au profit de services Web constamment mis à jour. Le mot « nuage » comporte plusieurs significations, mais, de façon générale, on entend par ce concept la location par des utilisateurs d’une capacité de traitement et de stockage, puis la sauvegarde de leurs données dans un environnement accessible en tout temps, muni de protocoles et d’outils établis de sécurité du réseau, des données et de l’information. Les données-services (DaaS) constituent le nouveau modèle en vogue dans le domaine géospatial.

Produits

La technologie au service des gardiens de la paix

À l’ère où les avions sans pilote transforment la dynamique de la guerre, il n’est pas surprenant que la technologie des véhicules aériens sans pilote (UAV) influe également sur le maintien de la paix. L’Organisation des Nations Unies (ONU) a eu recours à des véhicules aériens sans pilotes pour surveiller les régions éloignées que ses troupes de maintien de la paix ne pouvaient atteindre. Walter Dorn, enseignant au Collège des Forces canadiennes et au Collège militaire royal du Canada, a été affecté à un groupe d’experts de l’ONU qui examine le rôle de la technologie dans le maintien de la paix, entre autres par l’utilisation des SIG pour intégrer les données d’imagerie UAV.

Esri inscrit ArcGIS Online au registre STAR (Security Trust and Assurance Registry)

ArcGIS Online est une solution dans le nuage qui relie des cartes, des applications, des données et des personnes de sorte que les utilisateurs puissent prendre rapidement des décisions éclairées. Elle permet aux employés d’une organisation de découvrir, d’utiliser, de créer et de partager des cartes à partir de n’importe quel appareil, en tout lieu et en tout temps. Le rapport d’auto-évaluation de la Cloud Security Alliance (CSA) pour ArcGIS Online est désormais accessible, et il documente la conformité de la solution aux pratiques exemplaires publiées par la CSA.

Architecture de données ouvertes

Andrew Turner, employé d’Esri, explique comment ArcGIS Open Data, un nouvel outil d’ArcGIS, a été lancé dans le dessein d’atteindre un objectif bien clair : permettre au gouvernement de rendre les données de sources officielles communicables et accessibles, et ce, de manière simple et efficace. En offrant aux organisations cet outil sans coûts supplémentaires, Esri espérait libérer l’information tout en levant les obstacles techniques qui entravaient les initiatives de données ouvertes. Ainsi, la communauté d’utilisateurs disposerait des capacités requises pour se concentrer sur des expériences pertinentes qui ont une incidence réelle sur notre monde.

Des conseils municipaux australiens favorables aux SIG Web

Les gouvernements locaux australiens utilisent les SIG depuis de nombreuses années, mais l’émergence d’outils Web plus conviviaux a enfin contribué à vaincre certaines réticences culturelles persistantes qui ont limité l’utilisation des SIG au sein de multiples conseils municipaux. Par exemple, le conseil municipal de Hobart a maximisé son utilisation des interfaces interactives. Il lui est maintenant beaucoup plus simple de transmettre, à partir de sa plateforme ArcGIS centrale, des renseignements en contexte aux appareils de ses membres (téléphones intelligents, tablettes ou autres).

Événements

Des participants satisfaits de la Conférence internationale UAV-g 2015

La Conférence internationale UAV-g 2015 s’est déroulée à la York University, à Toronto. Cet événement porte sur les véhicules aériens sans pilote (UAV) dans l’univers de la géomatique, et le thème de cette année abordait la question des petits systèmes aériens sans pilote et leur incidence dans le secteur. Il s’agissait de la troisième conférence de ce type et de la première en Amérique du Nord. Près de 260 participants de 34 pays ont pris part à l’événement organisé à l’école d’ingénieurs Lassonde, avec l’appui de l’Association canadienne des sciences géomatiques et de la Société internationale de photogrammétrie et télédétection.

Maintenant disponible : le rapport relatif à l’établissement d’un nouveau système de référence spatiale

Le National Geodetic Survey (NGS) envisage de remplacer le Système de référence nord-américain de 1983 (NAD 83) et le Système de référence altimétrique nord-américain de 1988 (NAVD 88) par de nouveaux systèmes en 2022. Afin d’informer les intervenants de ces changements, le Sommet géospatial sur l’amélioration du système national de référence spatiale a eu lieu en avril 2015. Le NGS a publié un rapport qui résume les présentations et les discussions du Sommet.

Rapport définitif de la 3e Conférence internationale sur les données ouvertes

La troisième Conférence internationale sur les données ouvertes, qui a eu lieu en mai 2015 à Ottawa, a connu un franc succès. Comptant plus de 1000 participants, 10 thèmes parallèles et 200 conférenciers sur plus de 9 jours, la Conférence était vraiment un rassemblement mondial. Les responsables de la Conférence internationale sur les données ouvertes ont produit un rapport définitif intitulé Faciliter la révolution des données : une feuille de route internationale sur les données ouvertes.

Les actes de la conférence SDI-Open 2015 désormais accessibles

L’on peut désormais consulter les actes de l’atelier préliminaire de la conférence SDI-Open 2015 qui a eu lieu à l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE) et qui portait sur les infrastructures de données spatiales, les normes et les données géospatiales ouvertes. La conférence a traité de la découverte, de l’accessibilité et de l’échange des données et des services géographiques. On y a vu comment une infrastructure de données spatiales pouvait faciliter le partage de ces ressources entre les intervenants. Et on y a compris à quel point les normes sont essentielles à la mise en place de données et de logiciels géographiques interopérables et de qualité.

Événement européen de la Research Data Alliance

La Research Data Allliance (RDA) travaille à la création de passerelles sociales et techniques qui faciliteront le partage et la réutilisation des données. Des passerelles doivent également être établies entre les disciplines, puisqu’il est impossible d’effectuer certaines recherches sans intégrer les données et les connaissances de diverses disciplines. La RDA invitera tous les intervenants ainsi que toutes les communautés et organisations de l’Europe – à l’occasion d’événements, par écrit, en entrevue, etc. – à prendre part à l’événement européen de la RDA, qui permettra d’appuyer encore davantage le travail de la communauté.

Événements à venir

Conférences des utilisateurs d’Esri Canada
Automne 2015
Plusieurs villes

Symposium international sur la Terre numérique (ISDE)
Du 5 au 9 octobre
Halifax (Nouvelle-Écosse)

Conférence GeoAlberta 2015
Du 26 au 28 octobre
Edmonton (Alberta)

Deuxième forum sur les données polaires (PDF II)
Du 27 au 29 octobre
Waterloo (Ontario)

Sommet 2015 de l’Open Data Institute
Le 3 novembre
Londres (Royaume-Uni)

GIS Day
Le 18 novembre
Mondial

Sommet 2015 de la Société canadienne de l’espace
Du 19 au 20 novembre
Vancouver (Colombie-Britannique)

Lectures intéressantes