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Application du mois de septembre : Bras Northwest d’Halifax avec des niveaux d’eau extrêmes

Présenter des projets scolaires de manière créative est tout un défi pour certains élèves. Florian Goetz, diplômé de l’école d’aménagement (School of Planning) de l’Université Dalhousie, a enrichi son projet de mémoire sur l’élévation du niveau de la mer dans le bras Northwest d’Halifax en faisant appel à un outil de visualisation novateur : les cartes récits. Découvrez comment utiliser les cartes récits d’Esri pour la présentation de projets scolaires avec l’application du mois de septembre.

Sniff, sniff. Sentez-vous cette odeur? Cric, cric. Entendez-vous ce bruit? C’est l’odeur de l’air frais de septembre et le son des crayons que l’on aiguise. Cela ne peut signifier qu’une chose : c’est la rentrée scolaire!

Pour célébrer la période préférée des élèves, nous avons sélectionné l’application d’un étudiant comme application du mois de septembre, Visualisation de niveaux d’eau extrêmes dans le bras Northwest d’Halifax, créée par Florian Goetz, récemment diplômé de l’école d’aménagement de l’Université Dalhousie.

Florian souhaitait illustrer l’élévation du niveau de la mer avec un outil de visualisation original. Il a trouvé l’inspiration pour son application en explorant le visualiseur d’élévation du niveau de la mer de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui comprend une carte dynamique montrant les variations du niveau de la mer, accompagnée de photos illustrant la situation du point de vue humain (au niveau du sol).

Son projet avait pour objet d’étude le bras Northwest d’Halifax. Comme de nombreuses zones côtières d’Halifax, ce cours d’eau est vulnérable à l’élévation du niveau de la mer ou à d’autres événements pouvant faire monter le niveau de l’eau. Plusieurs outils peuvent être utilisés pour visualiser l’élévation du niveau de la mer, notamment des cartes topographiques, des modèles réduits ou des simulations par ordinateur. Chacun d’eux a ses forces et ses faiblesses. Florian a choisi d’utiliser les cartes récits d’Esri, car elles permettent d’obtenir des perspectives horizontales et verticales. Il a opté pour le modèle de journal cartographique, idéal pour combiner des narrations à des cartes et à d’autres contenus intégrés. Ce modèle contient des entrées, ou sections, que les utilisateurs peuvent facilement parcourir. À chaque section est associée une carte, une image, une vidéo ou une page web.

Florian a photographié le bras Northwest en novembre 2015, et a effectué la majeure partie du travail (modification des images pour simuler différents niveaux d’eau et création de la carte récit) entre janvier et mars 2016. Il a mis la touche finale à sa carte récit après la présentation de son mémoire.

Lorsqu’on lui demande pourquoi il a choisi les cartes récits d’Esri pour son projet, Florian explique : « Je souhaitais créer une application similaire au visualiseur de l’élévation du niveau de la mer de la NOAA. J’ai utilisé des produits Esri, comme ArcGIS Desktop, dans le cadre de certains cours. J’étais donc certain de pouvoir maîtriser facilement ce nouveau produit Esri. »

« Je me suis aussi servi d’Adobe Photoshop et du plugiciel Flood de Flaming Pear pour modifier les images de la carte récit. J’ai dû faire plusieurs essais avec le plugiciel avant de comprendre ce que je faisais, raconte Florian. J’ai beaucoup aimé utiliser la plateforme ArcGIS car on peut facilement transposer les connaissances, les compétences et les raccourcis clavier d’un produit à l’autre. J’aime aussi le fait qu’il est très facile de trouver de l’aide en ligne sur le site web d’Esri et les forums de dépannage. Très souvent, je me rends compte que je ne suis pas le seul à me poser une question ou à me heurter à un problème. »

La visualisation est couramment utilisée dans le domaine de l’aménagement du territoire. Montrer au public, aux intervenants et aux décideurs les changements possibles d’affectation des terres (par exemple, à cause d’un nouveau projet d’aménagement ou d’une catastrophe naturelle) peut leur permettre d’obtenir une meilleure compréhension de la situation. Ils seront ainsi en mesure de prendre une décision éclairée. Par exemple, une zone côtière comme le bras Northwest est vulnérable à l’élévation du niveau de la mer et aux tempêtes. Un projet de restauration et de protection (comme la construction d’une digue) serait très coûteux. La carte récit de Florian est centrée sur les zones publiques longeant le cours d’eau et montre la portée verticale (la hauteur que pourrait atteindre le niveau de l’eau) et horizontale (la distance que pourrait atteindre l’eau à l’intérieur des terres) en fonction de différents scénarios. Un planificateur de l’utilisation du sol pourrait donc facilement utiliser cette carte récit pour appuyer une recommandation pour une proposition de projet.

Les photographies utilisées par Florian pour sa carte récit sont particulièrement impressionnantes. Plusieurs de ses pairs ont remarqué son souci du détail. Il s’est par exemple assuré que l’eau enveloppait correctement chaque objet se trouvant dans l’image.

Florian entend poursuivre sur sa lancée. Parmi les améliorations envisagées, il souhaite personnaliser davantage sa carte récit, retoucher certaines images et sonder le public pour recueillir des commentaires sur sa création.

Ce billet a été écrit en anglais par Jasmine Sohal et peut être consulté ici.