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Six règles non officielles sur la gestion des données dans ArcGIS

La gestion et l’organisation des données sont des facteurs de réussite essentiels de tout projet réalisé avec les produits ArcGIS, qu’il s’agisse d’analyses spatiales, de création de cartes ou simplement de stockage de données. En l’absence d’une méthode normalisée de gestion des données, les organisations et les utilisateurs adoptent chacun leurs propres méthodes. Il existe pourtant des pratiques exemplaires en la matière qui permettent d’améliorer les flux de travaux et de réduire les risques de corrompre ou de perdre des fichiers.

Les clients font souvent des demandes de soutien qui portent sur la gestion des données, y compris sur des cartes corrompues, des couches sans références spatiales, des outils de géotraitement qui ne fonctionnent pas ou des tables d’attributs qui ne s’affichent pas correctement. Dans bien des cas, il est possible de résoudre le problème et de restaurer les données. Dans certains cas plus rares, les données sont irrécupérables, une situation frustrante tant pour le client que pour l’analyste appelé en renfort. Voici donc quelques recommandations de pratiques exemplaires en gestion des données qui, espérons-le, réduiront au minimum les risques de se retrouver avec des données corrompues et irrécupérables.

Tirer profit de la puissance des géodatabases

Les géodatabases sont la structure des données d’origine dans ArcGIS. L’organisation et le stockage de vos données dans des géodatabases vous permettent d’explorer de nouveaux aspects de vos données, notamment grâce aux classes de relations, à la topologie, aux réseaux géométriques, aux localisateurs d’adresses et aux jeux de données sur le terrain. Le travail avec les géodatabases vous permet également de mettre en œuvre l’édition multiutilisateur en recourant au versionnement et à l’archivage. En somme, les géodatabases vous donnent accès à un nouvel éventail de fonctionnalités tout en préservant une structure de données organisée.

Fixer un objectif pour votre carte

Autant que possible, limiter le nombre de classes d’entité et de fichiers SHP dans un document cartographique (fichier .mxd). Ajoutez uniquement les données que vous souhaitez utiliser ou afficher. Fixez un objectif pour votre carte, et n’ajoutez que les données qui répondent à cet objectif. Souvent, les cartes qui comprennent trop de classes d’entités donnent de mauvais résultats ou sont involontairement corrompues

Travailler dans des espaces de travail

Si vous prévoyez faire beaucoup d’essais ou d’analyses, essayez de créer une structure des espaces de travail qui permet le stockage de vos données intermédiaires dans un emplacement distinct des résultats. Cela est particulièrement utile pour stocker des éléments provenant d’itérations de modèle qui ne figureront pas dans le résultat final. Conservez chaque projet dans un dossier distinct et dans une géodatabase distincte, afin de préserver l’intégrité des données. Il est possible d’attribuer des espaces de travail temporaires ou des espaces de travail actuels et de modifier les paramètres de l’environnement d’une carte, d’un script ou d’un modèle.

Exemples d’espace de travail temporaire et d’espace de travail actuel.

Utiliser des conventions d’appellation adéquates

Cela peut paraître une évidence, mais faites l’effort d’utiliser une convention d’appellation adéquate. Nommez les classes d’entités et les résultats générés par les outils de façon à ce qu’ils reflètent une description juste des données. Cette façon de faire est salutaire lorsque vous devez revenir sur un projet après un certain temps. Voici quelques éléments utiles dans un nom de fichier : l’outil de géotraitement ou les paramètres utilisés, et le type de projection. N’ajoutez ni espaces typographiques ni caractères spéciaux. Utilisez plutôt les traits de soulignement et la casse mixte (une majuscule initiale à chaque élément). Privilégiez des conventions d’appellation descriptives courtes, car les noms de classes d’entités trop longs présentent des risques de problèmes.

Mettre en œuvre des procédures de contrôle de la qualité

Un des aspects les plus importants de la gestion des données est de veiller à ce que ces données soient précises, uniformes et à jour, peu importe que vous les collectiez vous-même ou que vous utilisiez celles de quelqu’un d’autre. Vous augmentez ainsi la qualité des résultats lors des requêtes de même que la précision du géocodage et des outils de géotraitement. Si vous collectez vos propres données, essayez de mettre en œuvre des domaines d’attributs qui réduiront les erreurs au moment de l’intégration des données.

Exemples d’utilisation de domaines d’attributs.

Créer une sauvegarde

Créer une sauvegarde de vos données d’origine est un excellent point de départ. Ainsi, en cas de suppression accidentelle des données, de déplacement de celles-ci ou de toute altération inopportune, vous disposerez d’un expédient. Vous pourrez toujours revenir aux données d’origine à la suite de modifications.

Faites également des sauvegardes régulières des fichiers .mdx, des modèles, des scripts et de tout autre élément sur lequel vous travaillez activement. Mieux vaut stocker ces sauvegardes dans un emplacement sécuritaire et accessible advenant une panne fortuite de votre disque dur. Il pourrait s’agir d’ArcGIS Data Store dans ArcGIS for Server, ou encore de publier vos fichiers dans ArcGIS Online.

Il existe de nombreuses autres pratiques exemplaires en matière de gestion des données. L’idéal est de repérer celles qui sont les mieux adaptées à votre organisation et à vos flux de travaux. Si vous faites vos premiers pas dans ArcGIS, les suggestions présentées sont une base solide pour créer vos propres pratiques de gestion des données. Vous trouverez ci-dessous des ressources supplémentaires sur les différents éléments abordés.

Si vous avez des problèmes de corruption de données ou de performance, ou pour toute question sur la gestion des données, n’hésitez pas à communiquer avec le service d’assistance technique d’Esri Canada.

Pour en savoir plus

10.3, données, modèle de données, qualité de données, géodatabase