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Un service de police soutient ses enquêtes grâce à la technologie de cartographie

« ArcGIS Maps for Office offre aux enquêteurs la possibilité de se lancer dans l’analyse SIG avec une formation minimale et de générer des résultats de qualité qui soutiennent le maintien de l’ordre axé sur le renseignement. » Ryan Prox, Service de police de Vancouver

Vancouver est une ville portuaire côtière de Colombie-Britannique, au Canada, dont la population est l’une des plus denses au pays. Pour protéger de manière proactive les plus de 600 000 résidents de la ville et résoudre ses enquêtes, le service de police de Vancouver se dépasse et fournit un service de niveau supérieur en combinant des techniques innovantes de prévention du crime et des activités policières traditionnelles.

Si l’essentiel du travail de la police se fait d’abord sur le terrain, une partie cruciale de toutes les enquêtes est menée en coulisse dans les bureaux du quartier général, notamment la recherche et l’analyse des données. Un élément important du processus d’enquête concerne les données obtenues par mandat, lesquelles peuvent contenir des coordonnées GPS et des détails sur le réseau lorsque les dossiers concernent des appareils mobiles.

Le mécanisme en place au service de police de Vancouver pour traiter les données des appareils mobiles dans le cadre des enquêtes prenait beaucoup de temps, et, dans certains cas, les policiers étaient limités dans leur capacité à effectuer ce travail par manque de formation sur des outils technologiques avancés. Le service de police de Vancouver a examiné diverses solutions et était particulièrement intéressé par celles qui s’intégraient à son infrastructure existante. La solution qu’il a retenue permet aux agents de réaliser des tâches SIG de base et d’obtenir plus rapidement les réponses dont ils ont besoin.

Le défi

Bien que le service de police de Vancouver compte 1 700 policiers, seuls 24 analystes de la criminalité civils ont accès à ses logiciels de cartographie de bureau aux fins d’analyse des données et de création de cartes. Ces analystes exécutent des fonctions cartographiques avancées, telles que l’analyse spatiale ou temporelle, selon les besoins des enquêtes policières et pour soutenir les stratégies de prévention de la criminalité du service de police.

Ce petit groupe aidait les policiers à analyser des détails précis sur des données obtenues par mandat, y compris à partir d’appareils mobiles. Ce travail est important, car les policiers peuvent avoir besoin de vérifier si ces appareils étaient présents dans des zones bien définies liées à l’enquête.

Dans le cadre de l’ancien processus, les policiers, qui n’avaient pas accès au logiciel de cartographie, devaient demander l’aide d’un analyste, étant donné la nature hautement technique du logiciel et la formation requise. L’analyste de la criminalité utilisait généralement une feuille de calcul pour reporter sur une carte les données obtenues grâce au mandat, faisait un zoom sur la zone en question et fournissait des détails sur les tendances spatiotemporelles qu’il déterminait.

Après avoir reçu ces renseignements, le policier poursuivait son enquête et avait souvent d’autres questions à poser, ce qui entraînait des échanges supplémentaires avec l’analyste. Selon la nature et la complexité de l’enquête, ce processus pouvait être assez long.

« Nous ne mettions pas adéquatement à profit les compétences des analystes de la criminalité, qui auraient pu se consacrer à des tâches plus avancées. Ce type de demande, qui consiste à tracer des points sur une carte et à filtrer les données pour obtenir des réponses, devrait pouvoir être effectué par d’autres personnes que les analystes », explique Betty Ling, coordonnatrice principale des SIG au service de police de Vancouver. « D’autant plus que dans un environnement policier, il est essentiel que les renseignements soient fournis de manière opportune, fiable et précise. »

De plus, les policiers avaient des difficultés à trouver ce dont ils avaient besoin dans les données en raison de la taille et du formatage des fichiers. Les données obtenues par mandat sont généralement reçues dans un format brut, à savoir un fichier de texte délimité qui contient une multitude de champs dans une disposition mixte. Les analystes utilisent une macro personnalisée dans Microsoft Excel qui formate les données brutes du fichier de texte délimité et les convertit en colonnes pour les rendre plus lisibles.

En outre, l’examen des données géospatiales sous forme de tableau ne permet pas de comprendre la signification des points les uns par rapport aux autres et ne révèle pas les tendances sous-jacentes.

Selon Mme Ling, « en consultant un tableau, il n’est pas possible de se dire : "Je regarde précisément cette intersection ou cette zone autour d’une adresse, et voici les appareils mobiles dans le secteur en question à une date et une heure données." Une feuille de calcul Excel ne permet pas de faire de telles observations ».

Cartes ArcGIS sur une feuille de calcul Excel

Carte créée par un policier à partir des données des tours de téléphonie cellulaire

La solution

L’unité de conseil et de développement en matière d’analyse de la criminalité (ou CAADU pour Crime Analytics Advisory and Development Unit), dont Mme Ling est la coordonnatrice principale des SIG, étudie et examine les technologies avancées afin d’aider les civils et les policiers à mener des enquêtes plus efficacement. Afin de trouver un moyen plus efficace pour les policiers d’analyser les données obtenues par mandat, Mme Ling explique que son unité a procédé à une évaluation du flux de travaux pour déterminer quelle technologie disponible pourrait le rationaliser, tout en donnant aux policiers des outils faciles à utiliser dans leurs enquêtes. Les membres de l’unité ont examiné les technologies qu’ils employaient déjà à l’interne et les solutions qui s’intégreraient facilement à l’infrastructure existante.

Après leur examen, ils ont finalement choisi ArcGIS Maps for Office d’Esri. Ce plugiciel pour Microsoft Office permet aux utilisateurs de créer des cartes interactives dans des feuilles de calcul et des présentations. En plus d’une technologie simple pour faciliter l’apprentissage des policiers, Mme Ling cherchait une solution qui s’intégrerait à Microsoft Office, une plateforme bien connue de tous. Il fallait également une solution qui ne nécessitait pas l’achat d’un nouveau produit, d’assistance technique spécialisée, ni de formation supplémentaire pour le personnel de la division des technologies de l’information du service de police.

« Les policiers utilisent déjà des plateformes spécialisées d’application de la loi nécessitant une formation. Nous souhaitions donc éviter de leur imposer un tout nouveau logiciel », explique Mme Ling. « Ils connaissent bien Microsoft Office. C’est pourquoi il semblait tout naturel d’opter pour une extension de ce produit. Il leur suffit de cliquer sur l’onglet ArcGIS Maps, de se connecter et de tracer des points sur la carte. »

Autre avantage intéressant à faire appel à un logiciel s’intégrant à une technologie existante : on peut l’utiliser partout. En général, les policiers effectuent leur travail d’enquête à un poste libre au quartier général du service de police de Vancouver ou bien dans un bureau satellite. La possibilité d’accéder à ArcGIS Maps for Office à l’aide d’une simple connexion facilite le travail des agents de la paix, où qu’ils se trouvent.

Mme Ling a créé un guide d’utilisation simple pour les policiers afin de présenter les fonctionnalités de base d’ArcGIS Maps for Office. Grâce à la bonne connaissance de Microsoft Office des policiers et au guide de Mme Ling, aucune formation particulière n’a été nécessaire, et l’intégration de la solution s’est faite rapidement.

Une policière examinant une carte sur un écran d’ordinateur

Une policière analysant une carte qu’elle a créée

Les résultats

Le déploiement de la solution cartographique a eu des retombées positives pour le service de police de Vancouver, notamment des économies de coûts et la normalisation des enquêtes policières. Tout d’abord, comme ArcGIS Maps for Office consiste en un plugiciel pour une plateforme déjà en place, il n’a pas été nécessaire de faire l’acquisition d’un logiciel supplémentaire. En plus de réaliser des économies, le service de police a maximisé son investissement actuel dans la technologie SIG.

Grâce à ce plugiciel SIG, les policiers trouvent eux-mêmes réponse à leurs questions, ce qui accélère la résolution des enquêtes. Ils n’ont plus besoin de s’adresser aux analystes de la criminalité pour obtenir une simple assistance SIG. Les analystes voient donc leur charge de travail s’alléger et peuvent se concentrer sur d’autres tâches et enquêtes spécialisées. Mme Ling affirme qu’il faut maintenant un à trois jours aux policiers pour obtenir les renseignements dont ils ont besoin, comparativement à quelques semaines. Au total, 37 policiers et spécialistes utilisent la solution.

« Nous avons constaté que cela améliore l’autonomie des policiers. Ils sont passés d’une absence totale de capacité à des compétences de base en cartographie et en analyse », ajoute Mme Ling. « Ils ont plus confiance en leur capacité à utiliser la technologie et les SIG. »

Pour se servir de la nouvelle solution, les policiers se connectent à ArcGIS Maps for Office et filtrent les données dans Microsoft Excel. Ils précisent l’objectif de leur analyse, puis les données (points) sont tracées sur une carte. Au besoin, ils peuvent filtrer de nouveau les données et faire un zoom avant ou arrière sur la carte afin d’examiner plus en détail les tendances.

« Les policiers peuvent visualiser les données, les tableaux et les données brutes d’une nouvelle manière, ce qui les aide à déceler des tendances cachées », explique Mme Ling. « Ils ne se contentent pas de tracer des points sur une carte. Ils appliquent certaines de leurs compétences d’analyse pour résoudre l’affaire. »

Ryan Prox, l’agent de police spécial responsable de la CAADU, ajoute : « Nous travaillons d’arrache-pied pour que les policiers de première ligne aient accès à des solutions technologiques de pointe qui augmentent l’efficacité opérationnelle et qui aident à maintenir le rythme imposé par les enquêtes en cours ».

Billet de blogue publié à l’origine comme une étude de cas d’Esri

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