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Sept tendances en SIG : un appel à l’action pour les urbanistes

Lors du discours de clôture de la 2021 National Planning Conference de l’American Planning Association, Jack Dangermond, fondateur et président d’Esri, a souligné à quel point il est important que les urbanistes se servent de la technologie pour faire progresser la durabilité des communautés. Voici, selon ses propres termes, les sept tendances en SIG qui auront un impact sur les villes et l’aménagement urbain.

Publié à l’origine dans le blogue de l’American Planning Association et republié avec autorisation.

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1. LES SIG DANS LE NUAGE

Grâce à cette évolution, « nous pouvons résoudre les problèmes à grande échelle. Cela signifie également que les urbanistes (qui n’ont pas nécessairement assez de connaissances en informatique, dans bien des cas) peuvent quand même se servir d’un environnement externalisé à moindre coût, puis utiliser les ressources du nuage de différentes manières. »

2. LES SIG EN TEMPS RÉEL

« Considérez-les comme des cartes sur lesquelles des choses se déplacent. À partir du moment que le réseau d’interconnexion d’une ville est aménagé pour cette transformation numérique, et en particulier pour l’Internet des objets, essentiellement tout ce qui bouge et change est injecté dans ces systèmes SIG. »

3. LES ANALYSES D’IMAGES ET MATRICIELLES

« Les images provenant de la télédétection, de drones, d’avions et même d’engins spatiaux sont de plus en plus offertes, et les SIG fournissent le cadre permettant de gérer toutes ces images et de s’en servir en temps quasi réel pour divers types d’applications. Cela signifie que le problème que représente la collecte de données nouvelles ne cessera de s’amenuiser. »

4. CAPTURE DE LA RÉALITÉ EN 3D

« Cette nouvelle technologie me permet de survoler une ville avec un drone ou un avion et de créer une image 3D. Toutes les données vectorielles concernant les propriétaires et l’utilisation des sols sont intégrées dans cette image. Il s’agit d’une nouvelle façon de montrer et de visualiser avec les SIG, et elle va devenir très populaire dans le monde entier au cours des prochaines années. Une image vaut mille mots, mais une image intelligente, comme celles que la technologie SIG permet de créer, est beaucoup plus parlante. » L’on fait appel à ces modèles pour faire fonctionner un jumeau numérique qui représente une ville dans sa réalité (des villes comme Boston se servent déjà d’un tel jumeau).

5. L’ANALYSE SPATIALE ET LA SCIENCE DES DONNÉES

« Les analyses SIG et la science des données spatiales continuent de progresser et font naître des outils qui se comptent vraiment par centaines. Un aspect qui retient l’attention, par exemple, est le fait que ces outils vous permettent de prendre toutes les données d’une ville entière, de les verser dans un entrepôt sur le nuage, d’entamer une analyse des relations et des tendances, puis de voir des choses jamais vues auparavant. Mais de manière plus pratique, ils permettent, entre autres, de faire des prévisions de séries temporelles, de recourir à l’intelligence artificielle géospatiale (IAG), de se servir de l’apprentissage automatique et de générer des rapports statistiques – tout ce qu’il faut pour mieux comprendre une ville. »

6. L’IAG, L’APPRENTISSAGE AUTOMATIQUE ET l’APPRENTISSAGE PROFOND

« Les SIG s’intègrent ou s’interfacent à toute une bibliothèque d’outils d’IA et d’apprentissage automatique de source ouverte. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en IA. Pour utiliser cet outil puissant, il suffit d’en connaître quelque peu les concepts pour établir les relations, générer les statistiques et être en mesure de faire des prédictions ou d’accéder à une nouvelle compréhension de la situation. »

7. LES SIG SUR LE TERRAIN

« Cela signifie le fait de pouvoir se connecter avec tous les travailleurs d’une ville qui se trouvent sur le terrain, par exemple, les personnes qui effectuent des inspections, des recensements, des comptages d’arbres. Nous pouvons également les utiliser pour des inspections de logements ou de bâtiments ou pour l’observation de conflits sociaux. » Rassembler ces informations et les suivre sur des tableaux de bord nous permet de « mieux gérer tout le monde sur le terrain et de mieux réagir à des événements comme les catastrophes ou les urgences. »


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Ce billet a été écrit en anglais par Joshua Triantafilou et peut être consulté ici.