Points clés de la Conférence des SIG pour l’éducation et la recherche de 2025
Merci à tous ceux qui se sont joints à nous le mois dernier lors de la sixième Conférence biennale des SIG pour l’éducation et la recherche, tenue le 16 octobre 2025. Ce grand événement s’est de nouveau avéré une journée inspirante d’apprentissage, de partage et de connexion. Maintenant que l’événement est derrière nous, prenons le temps de réfléchir aux points clés à retenir.
Le plein d’entrain
La conférence a débordé d’énergie du début à la fin de la journée. Des discussions, de la curiosité et de la collaboration étaient au rendez-vous dans toutes les salles. Les présentateurs animaient leurs séances avec passion tandis que les participants enthousiastes posaient des questions et partageaient leurs idées. À l’évidence, tout le monde avait un vif intérêt à participer à un événement significatif.

Une séance ArcGIS Survey123 tenue durant la conférence.
Une présentation inspirante et pertinente
La journée a commencé par un accueil chaleureux de Jean Tong, notre nouveau directeur, Milieu scolaire et recherche, et du président d’Esri Canada, Alex Miller. Jason Gilliland a été accueilli sur la scène, où il a fait une présentation liminaire convaincante soulignant le rôle transformateur des SIG dans la recherche sur la santé communautaire, la participation des jeunes et les initiatives de collaboration. Il a présenté une série de cartes puissantes et révélatrices tirées de ses projets de recherche, illustrant les effets concrets de l’analyse spatiale dans la conduite de changements positifs.

La présentation de Jason Gilliland a mis en évidence les effets positifs concrets de l’analyse spatiale sur les communautés.
Le thème de la présentation de M. Gilliland était lié à l’un des sous-thèmes qui se sont dégagés des exposés : les SIG appliqués à la santé. Voici comment Sandy Watts, gestionnaire de secteur, Santé publique à Esri Canada, a décrit la présentation : « De nombreuses présentations exceptionnelles lors de la Conférence des SIG pour l’éducation et la recherche ont montré à quel point la géographie est devenue essentielle pour la santé publique. De l’identification des obstacles au dépistage du cancer à la surveillance de la rougeole, en passant par la mesure de l’indice d’épanouissement des communautés partout au Canada. Bref, les étudiants et les chercheurs nous ont rappelé une fois de plus que les SIG ne se limitent pas aux cartes, mais permettent de comprendre les lieux afin de créer des communautés plus saines et plus équitables. »

Regardez la présentation principale de la Conférence des SIG pour l’éducation et la recherche d’Esri Canada intitulée « La géographie communautaire – pourquoi l’emplacement nous importe » tenue par M. Gilliland.
Connexion
L’un des aspects les plus saillants de la conférence a été le lien authentique qui s’est établi entre les participants. Les éducateurs, les présentateurs et les participants ont trouvé un point commun, qu’il s’agisse de leurs intérêts, de liens régionaux ou de la langue. L’un des moments les plus marquants a été la collaboration entre les enseignants d’Ottawa et les éducateurs francophones, qui ont quitté l’événement avec l’intention d’élaborer conjointement des ressources et de se soutenir mutuellement dans leur travail. Ce type de relations va au-delà de la conférence pour jeter les bases de partenariats durables.

Krista Amolins, spécialiste de l’éducation supérieure et du soutien aux licences, a animé la séance sur l’administration des licences ArcGIS. Les participants à la conférence ont eu l’occasion de discuter de la façon dont ils gèrent leurs organisations ArcGIS Online ainsi que des moyens de s’adapter aux changements à venir.
La plupart des participants étaient originaires de l’Ontario, mais on pouvait compter des gens provenant de presque toutes les provinces. Pour le personnel enseignant et les chercheurs de l’éducation supérieure, il s’agissait d’une occasion de voir sur quoi les gens travaillent et de rencontrer d’autres membres de la communauté canadienne de l’enseignement en SIG. Quant aux étudiants, ils ont pu parler de leurs travaux et obtenir des commentaires de chercheurs dans leur domaine ou s’inspirer des travaux d’autres élèves.
Notre première galerie virtuelle de cartes a aussi permis à ceux qui n’ont pas pu assister à l’événement en personne de se connecter et d’échanger malgré la distance.
Séances d’information
La conférence comprenait des séances d’éducation sur une multitude de sujets. Voici celles qui se sont distinguées par leur impact, leur innovation ou leur approche unique.
Un groupe complet d’éducateurs enthousiastes du primaire et du secondaire souhaitant explorer les outils de cartographie interactifs a assisté à la séance portant sur ArcCanada Atlas. L’activité sur les régions physiques du Canada en 3D où les participants ont « fait neiger » et donné vie à la géographie grâce à une simulation pratique et attrayante était l’un des points saillants de la présentation.

Des enseignants explorant les outils météorologiques sur leur carte en 3D, juste avant de « faire tomber la neige » en octobre lors de la séance sur ArcCanada Atlas.
La séance la plus populaire en enseignement supérieur a été la démonstration sur l’utilisation de grands modèles de langage (GML) et de modèles fondamentaux dans ArcGIS. Il s’agissait de la dernière présentation d’une série de séances sur l’intelligence artificielle géospatiale (GeoAI), qui comprenait également des ateliers pratiques sur l’analyse d’imagerie dans ArcGIS Online et l’utilisation de modèles de GeoAI dans ArcGIS Pro ainsi qu’une réunion du midi réunissant des experts en GeoAI.

Shahram Sattar, développeur en enseignement supérieur, anime une séance sur l’imagerie et la télédétection.
Rétroaction
Les participants nous ont fait part de leurs réflexions. Leurs commentaires nous permettront d’améliorer et d’innover en vue de la prochaine conférence en 2027.
Primaire et secondaire
Intérêt marqué pour une séance sur les « carrières en SIG » conçue pour accompagner les élèves du primaire et du secondaire et les étudiants en éducation supérieure dans leur parcours afin de concrétiser leurs apprentissages en occasions pratiques dans le domaine géospatial. La combinaison de ces deux domaines éducatifs en une seule séance sera une excellente occasion de collaboration entre les deux groupes.
Demande de séances avancées. Nous proposons généralement des séances de niveau débutant à intermédiaire aux éducateurs du primaire et du secondaire, là où se trouvent de nombreux participants dans leur parcours d’apprentissage. À la lumière de cette suggestion, nous veillerons à inclure des ressources dans nos séances qui soutiennent les éducateurs prêts à passer à l’étape suivante.
Lors d’une brève discussion durant la séance sur ArcCanada Atlas, on cherchait à savoir ce que les enseignants souhaitent voir ajouter à l’atlas. Les contenus suivants ont été demandés : les ressources naturelles du Canada, les parcs nationaux du Canada et l’immigration canadienne.
Les présentations de partenaires ont été bien accueillies, car elles ont permis aux enseignants de découvrir les ressources créées par Maximum City et Defining Moments Canada. Les deux organisations invitent les élèves à se renseigner sur leur communauté et sur les événements importants survenus au Canada en utilisant des applications ArcGIS comme ArcGIS Survey123 et ArcGIS StoryMaps.
Enseignement supérieur
Les ateliers et les présentations d’articles ont permis aux participants de découvrir de nouvelles technologies ou des outils peu familiers. Les licences pour établissement scolaire donnent accès à tous les produits ArcGIS de base ainsi qu’à de nombreux autres outils. Cependant, les éducateurs et les chercheurs ignorent souvent qu’ils y ont accès ou ne savent pas comment les utiliser à moins de voir quelqu’un le faire.

Michael Luubert, développeur en chef pour l’enseignement supérieur, lors de sa séance sur les trousses SDK pour moteurs de jeux à la conférence.
Généralités
Un thème commun dans les commentaires consistait à disposer de plus de temps – pour assister à davantage de séances, pour le réseautage, pour approfondir les sujets ou pour parcourir le matériel de l’atelier.
Meilleure orientation. Comme la conférence se déroule en grande partie sans papier et les salles d’événements sont réparties sur trois étages, une bonne carte numérique est nécessaire pour se déplacer dans Hart House. Malheureusement, en raison de retards techniques inattendus dans l’application de l’événement, certaines informations clés n’étaient pas disponibles avant le début de la conférence. Nous tenterons de trouver des solutions de rechange pour partager l’ordre du jour et l’emplacement des salles sur un support adapté aux appareils mobiles.
Enregistrement en différé. La conférence a toujours été organisée en deux volets distincts, soit l’enseignement primaire et secondaire et l’enseignement supérieur. L’événement est conçu de manière à ce que les participants soient répartis dans l’un des deux volets. Toutefois, bon nombre des séances consacrées à l’enseignement supérieur peuvent intéresser les participants du volet primaire et secondaire, et inversement. Nous examinerons comment classer les séances autrement pour la prochaine conférence.
Merci aux bénévoles!
Le groupe Milieu scolaire et recherche remercie chaleureusement tous les bénévoles d’Esri Canada qui ont contribué à la réussite de l’événement.

Membres du groupe Milieu scolaire et recherche d’Esri Canada présents à la conférence.
Rendez-vous en 2027!
Nous espérons que ce billet suscitera votre enthousiasme pour la conférence de 2027. Un rappel de réserver la date sera envoyé au cours du premier semestre de l’année 2026. Bonne cartographie!
Ce billet a été écrit en anglais par Angela Alexander et peut être consulté ici.