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Donnez une nouvelle dimension à la gestion de vos données : réponses (Partie 1)

Cette série en deux parties répond aux questions posées lors de notre webinaire « Donnez une nouvelle dimension à la gestion de vos données grâce aux géodatabases ». Ce premier billet couvre les questions générales sur les géodatabases et les règles d’attributs.

Message à tous les passionnés du domaine géospatial! Êtes-vous prêt à poursuivre votre parcours vers une nouvelle dimension avec les géodatabases? Lors de notre récent webinaire, Justin Brassard, des services d’assistance, et moi-même avons discuté de la façon dont les géodatabases dans ArcGIS Pro représentent des outils essentiels pour la gestion et l’analyse des données géospatiales.

Pour vous rafraîchir la mémoire sur les sujets abordés, consultez l’enregistrement de notre webinaire.

Nous répondrons à vos principales questions sur les géodatabases afin de vous aider à devenir un pilote compétent dans votre domaine. Attachez votre ceinture et préparez-vous à continuer à apprendre comment les géodatabases peuvent permettre à vos projets géospatiaux d’atteindre de nouvelles dimensions!

Question cruciale pour la mission :

Avant de nous lancer dans les questions, nous aimerions prendre un moment pour répondre à une question cruciale qui a été soulevée à maintes reprises par nos collègues spécialistes des SIG.

Q : J’utilise toujours ArcMap, mais je sais que je dois bientôt passer à ArcGIS Pro. Jusqu’à présent, je n’utilisais que des fichiers SHP. Cela vaut-il la peine d’essayer d’utiliser les géodatabases maintenant, ou dois-je attendre de passer à ArcGIS Pro?

R : Oui! C’est le moment idéal. N’attendez pas pour commencer à travailler avec des géodatabases, même si vous n’êtes pas encore passé à ArcGIS Pro. Les géodatabases offrent de nombreux avantages par rapport aux fichiers SHP dans les dossiers, quel que soit le logiciel ArcGIS Desktop que vous utilisez, en raison de leur capacité de stockage accrue et de leurs fonctionnalités supplémentaires. S’initier aux géodatabases est un excellent moyen de se préparer à une future transition vers ArcGIS Pro, car si les fichiers SHP sont encore pris en charge, les classes d’entités d’une géodatabase constituent la valeur par défaut de tous les outils exécutés dans ArcGIS Pro.

Dans cette optique, examinons certaines de vos questions plus générales sur les géodatabases.

S’initier aux géodatabases :

Des données spatiales précises et fiables sont essentielles à la réussite de la planification et de l’exécution des missions. Une géodatabase est un outil puissant de notre arsenal, spécialement conçu pour stocker et gérer des données géographiques. Qu’il s’agisse d’images, d’entités ou d’attributs, une géodatabase fournit le cadre structuré dont nous avons besoin pour gérer les données spatiales à n’importe quelle échelle. Il s’agit d’un élément clé de notre infrastructure SIG, qui offre des fonctionnalités avancées telles que la validation des données, la topologie et la mise en relation, qui sont essentielles à nos opérations. De la planification à l’exécution des missions, une géodatabase représente un atout essentiel qui nous permet d’effectuer des analyses précises.

Q : Les jeux de données non liés à une entité (par exemple, les données tabulaires, les données matricielles, etc.) sont-ils stockés dans la géodatabase fichier?

R : Oui! Les géodatabases fichiers et d’entreprise prennent toutes deux en charge divers types de données SIG dont se sert ArcGIS : données d’attributs, entités géographiques, images satellites et aériennes (données matricielles), modélisation de surface ou données 3D, réseaux de transport et de services publics, coordonnées GPS et mesures d’arpentage.

Une géodatabase fichier dans ArcGIS Pro contenant plusieurs formats de données, y compris une table, des classes d’entités, une classe de relations et un jeu de données matricielles.

La géodatabase fichier peut stocker plusieurs formats de données, y compris des tables, des classes d’entités, des classes de relations, des jeux de données matricielles et bien plus encore.

Q : La référence spatiale est-elle définie pour la géodatabase ou chaque jeu de données d’entités peut-il avoir sa propre référence spatiale?

R : Non, la référence spatiale n’est pas définie pour la géodatabase. Les propriétés spatiales, y compris la référence spatiale, sont stockées dans le jeu de données. Vous pouvez avoir des classes d’entités avec différentes références spatiales dans la même géodatabase. Les jeux de données d’entités, en revanche, ont une référence spatiale; donc, si vous les utilisez pour gérer vos données dans la géodatabase, chaque entité du jeu de données doit avoir la même référence spatiale.

Capture d’écran illustrant les propriétés de deux entités d’une même géodatabase fichier, ouvertes pour montrer qu’elles ont des références spatiales différentes.

Q : Puis-je stocker 1 To de données dans une géodatabase fichier? Y a-t-il une limite de taille?

R : Les géodatabases fichier n’ont pas de taille en tant que telle. La limite s’applique aux entités individuelles de la géodatabase. La limite de taille d’une table individuelle ou d’une classe d’entités dans une géodatabase fichier est de 1 To par défaut. Si cela n’est pas suffisant pour vos besoins en données, vous pouvez stocker jusqu’à 256 To dans une seule entité à l’aide de mots clés. Apprenez-en davantage sur les mots clés ici

Q : Est-il possible de définir des autorisations sur les classes d’entités et les jeux de données d’entités dans une géodatabase fichier?

R : Dans les géodatabases fichiers, les autorisations peuvent être définies au niveau de la géodatabase uniquement, en utilisant les autorisations du système de fichiers Windows. Cela signifie que l’accès à l’intégralité de la géodatabase fichier se contrôle avec les fonctions d’autorisations comprises dans le système de fichiers. Ces autorisations s’appliquent au dossier où se trouve la géodatabase fichier, et non aux entités que cette dernière contient.

Toutefois, les géodatabases d’entreprise reposent sur un système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR) multi-utilisateurs. Les autorisations y sont réglées aux niveaux de la géodatabase, de la classe d’entités, du jeu de données d’entités et de la ligne à l’aide de listes de contrôle des accès.

Q : Peut-on intégrer des classes d’entités existantes dans un jeu de données d’entités, ou faut-il créer de nouvelles entités?

R : Oui, si l’entité existante a la même référence spatiale que le jeu de données d’entités, elle peut y être intégrée.

Capture d’écran illustrant des entités cliquées et glissées dans un jeu de données d’entités dans ArcGIS Pro.

Q : Quelle est la différence entre un fichier SHP et une classe d’entités?

R : Les fichiers SHP et les classes d’entités de géodatabase sont tous deux une collection d’entités partageant des caractéristiques communes comme des champs géométriques et d’attributs. L’une des principales différences entre les deux est que les classes d’entités de la géodatabase sont des conteneurs fondés sur des objets qui stockent toutes ces données dans un seul élément. Par comparaison, un fichier SHP est stocké dans un dossier. Il est composé de plusieurs fichiers, et tous les fichiers doivent se trouver dans le même dossier et porter le même nom. Si les fichiers individuels n’ont pas le même nom et ne sont pas situés au bon endroit, le fichier SHP ne s’ouvrira pas dans une application SIG. Le fichier SHP étant un format de stockage de base, il présente plusieurs limites, notamment :

  • Consomme plus d’espace de stockage.
  • La capacité de stockage des données n’est que de 2 Go.
  • Les champs ne peuvent pas comporter plus de 10 caractères.
  • La date et l’heure ne peuvent pas être enregistrées dans le même champ.
  • Les valeurs nulles sont plutôt stockées comme 0. 

Les classes d’entités des géodatabases n’ont pas ces restrictions. La différence majeure entre les deux types de fichiers est la fonctionnalité supplémentaire qu’ils incluent :

  • Plus fiable – moins de risques de corruption de fichiers.
  • Options de géométrie complexe/de haute précision.
  • Prise en charge de la topologie des géodatabases.
  • Prise en charge des domaines et des sous-types.
  • Possibilité d’avoir des classes d’entités d’annotation.

Dans l’ensemble, l’utilisation de classes d’entités de géodatabase permet d’améliorer les performances et les fonctionnalités d’ArcGIS Pro.

Règles d’attributs :

Lorsqu’il s’agit de données spatiales, chaque détail compte. Les règles d’attributs dans ArcGIS Pro constituent l’outil par excellence pour maintenir l’exactitude et la cohérence des données. Ces outils puissants vous permettent de valider les données entrées ou d’effectuer des calculs en fonction des modifications apportées à certains champs de votre jeu de données. Stockées sous forme de métadonnées, les règles d’attributs peuvent être appliquées à n’importe quelle classe ou table d’entités, ce qui permet de simplifier et d’optimiser le flux de travaux de gestion des données. Grâce aux règles d’attributs dont vous disposez, vos données sont toujours prêtes pour la mission.

Q : Quels types d’attributs peuvent être validés ou restreints?

R : Tout type d’attribut, y compris le texte, la date numérique et les données spatiales, peut faire partie d’une règle d’attribut. Vous pouvez utiliser des règles d’attributs pour vous assurer que les attributs répondent à des critères précis, par exemple qu’ils se situent dans une certaine plage de valeurs, qu’ils ont un format précis ou qu’ils se trouvent à un certain endroit.

Q : Les règles d’attributs peuvent-elles être appliquées à des couches d’entités hébergées dans ArcGIS Online pour l’édition dans des cartes et applications web?

R : Non. Les attributs ne sont pas pris en charge dans ArcGIS Online pour le moment. Si des entités ArcGIS Pro sont publiées sur ArcGIS Online, les règles d’attribut qui leur sont appliquées ne sont pas transférées. Si vous souhaitez que cette fonctionnalité soit ajoutée à l’avenir, nous vous recommandons d’appuyer l’idée suivante publiée sur le site de la communauté Esri.  

Q : Comment puis-je voir les résultats de la validation des règles d’attributs?

R : Vous pouvez visualiser les résultats de la validation des règles d’attributs de plusieurs façons, notamment en utilisant le volet Attribute Validation (validation d’attributs), qui affiche un résumé des résultats de la validation et tous les messages ou erreurs générés par les règles d’attributs. Vous pouvez également visualiser les résultats de la validation des règles d’attributs dans l’éditeur de géodatabase, où les entités ou attributs non valides seront signalés par un symbole d’avertissement.

Q : Je ne connais pas Arcade. Où puis-je en apprendre davantage pour commencer à utiliser les règles d’attributs?

R : Plusieurs ressources peuvent vous aider à faire vos premiers pas avec Arcade. Selon le format que vous préférez, nous avons inclus quelques ressources différentes que vous pouvez consulter :

Q : Puis-je travailler avec des règles d’attributs pour mes classes d’entités dans ArcMap?

R : Les règles d’attributs ne sont pas compatibles avec ArcMap. Pour utiliser les règles d’attributs, la classe d’entités doit être mise à jour pour fonctionner avec ArcGIS Pro 2.1 dès que possible. Si une règle d’attribut est ajoutée à une classe d’entités dans un jeu de données d’entités, ce jeu ne sera pas accessible à partir d’ArcMap. C’est possible de visualiser certaines des autres classes d’entités dans le jeu de données d’entités, mais il est impossible de les éditer.

Voilà qui répond à toutes vos questions sur les géodatabases et les règles d’attributs. Restez à l’affût de la deuxième partie à venir. Nous répondrons alors à vos questions sur la topologie, les sous-types et les domaines!