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Application du mois : Atlas d’information sur la protection des sources de l’Ontario

Qu’il s’agisse de placer de simples points sur une carte ou de créer des applications web personnalisées, la technologie Esri peut vous aider à réaliser tous vos objectifs. Cependant, les besoins de votre organisation vont parfois au-delà des fonctionnalités prêtes à l’emploi. Créer des applications personnalisées reposant sur des configurations avancées et sur votre contenu Esri existant est un jeu d’enfant grâce à Geocortex Essentials. Ce SIG web développé par Latitude Geographics est conçu pour s’intégrer au portail d’ArcGIS Online ou d’ArcGIS Enterprise et permettre le déploiement de configurations avancées faciles à utiliser au sein des applications. Découvrez comment le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs (MEPP) de l’Ontario a utilisé Geocortex Essentials pour créer notre application du mois de mars.

Le 22 mars 2019 est la journée mondiale de l’eau, qui célèbre les ressources en eau douce dont nous avons la chance de profiter au Canada et qui s’étendent sur plus de 1,1 million de kilomètres carrés. Comprendre la vulnérabilité de notre eau est un défi, étant donné l’immensité de notre pays et de nos ressources hydrauliques. Notre application du mois de mars, créée par le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario, est l’Atlas d’information sur la protection des sources. Créée à l’aide de Geocortex Essentials, cette application sert à protéger les sources d’eau potable municipales de l’Ontario.

Latitude Geographics est le développeur de Geocortex Essentials. L’entreprise est un partenaire commercial de niveau Platine d’Esri, et elle collabore avec Esri depuis 1999. Geocortex Essentials vous permet d’éviter des développements personnalisés coûteux et longs grâce à des applications à volet géographique qui sont simples et dotées de configurations avancées. Tirant parti de la technologie Esri existante comme Web AppBuilder for ArcGIS, Geocortex Essentials fournit des gadgets logiciels et des outils avancés pour créer des applications SIG efficaces, faciles à utiliser et fonctionnelles, comme dans cet atlas.

L’application permet aux utilisateurs d’entrer un emplacement à l’aide d’une adresse, de coordonnées ou d’une municipalité, et de procéder à une mise en relation de cet emplacement en superposant un ensemble complexe de plus de 20 couches. Elle réalise une analyse rapide et fournit un degré de préoccupation à l’égard de la qualité de l’eau à l’emplacement indiqué en fonction de plusieurs facteurs : distance des sources d’eau potable, types de sol sous-jacents et état actuel, pour n’en nommer que quelques-uns. L’application reconnaît votre emplacement et détermine s’il s’agit d’une zone de protection des têtes de puits, d’une zone de protection des prises d’eau, d’une zone importante d’alimentation d’une nappe souterraine ou d’une zone où les aquifères sous-jacents sont vulnérables.

Résultats d’une recherche dans la région de Toronto. Remarquez les détails dans le volet de gauche, qui indique la zone de protection indiquée par le point sur la carte. Le polygone bleu représente une zone de protection des prises d’eau.

Un vieux dicton dit que « la qualité doit l’emporter sur la quantité », mais cet atlas prouve que vous pouvez avoir les deux.

L’application vous permet d’explorer non seulement les données sur la qualité de l’eau à un endroit donné, comme nous l’avons vu plus haut, mais elle vous permet également de modifier les paramètres et de consulter la quantité d’eau à un endroit donné. De plus, l’application comprend un répertoire des permis actifs de prélèvement d’eau, qui indique les endroits où l’on prélève plus de 50 000 litres d’eau par jour. Vous pouvez répondre à toutes vos questions à propos des permis (qui, quoi, où et pourquoi). Vous y trouverez même des détails sur le bilan hydrique de n’importe quel emplacement, notamment le nombre maximal de litres d’eau prélevés autorisés par jour.

Si tout cela n’est pas suffisant, l’atlas permet également de chercher les politiques de protection propres à chaque zone de protection des sources, en affichant un tableau qui extrait chaque politique d’une base de données.

L’Atlas d’information sur la protection des sources représente un effort colossal de collaboration et comprend des données provenant de tous les offices de protection de la nature de l’Ontario. C’est la première fois que ces données sont présentées au public à l’échelle provinciale. Elles remplacent ce qui était auparavant des centaines de cartes statiques par une application de cartographie web de navigation facile.

Mais tout n’a pas été une simple balade sur une mer tranquille.

L’équipe responsable des SIG au MEPP a été mise à l’épreuve en raison de la multitude d’intervenants impliqués. Il fallait compter sur des partenariats forts, ainsi que sur de solides mesures de contrôle de la qualité et d’assurance de la qualité pour leur schéma de géodatabase normalisé. De plus, il fallait absolument compter sur une formation continue sur l’utilisation appropriée de la carte pour l’ensemble des 40 partenaires participants afin d’assurer le succès à long terme de l’entreprise.

Alors, quels ont été les résultats? En plus de fournir au public un accès facile à l’information sur la façon dont les politiques de protection des sources peuvent avoir des répercussions sur les activités existantes ou proposées à un emplacement donné, l’atlas a contribué à réduire de près de 12 000 heures le temps consacré par les particuliers à la recherche et à la compilation de l’information pour se conformer aux exigences de la politique de protection des sources et à générer des économies connexes de plus de 2,4 millions de dollars, et tout cela en un an seulement!

S’il y a déjà eu un doute quant à la valeur d’un système d’information géographique, ce doute n’existe plus à la lumière de ces statistiques.

Cela dit, le succès de l’atlas ne repose pas uniquement sur des chiffres. La rétroaction des utilisateurs a été tout simplement formidable. Les intervenants ont déclaré que l’application a « révolutionné la façon dont le MEPP prend des décisions fondées sur le lieu et les données probantes ». En plus de permettre une protection plus efficace des sources, l’application a amélioré l’environnement géospatial du MEPP dans son ensemble, en donnant un meilleur accès aux services de cartographie, notamment pour les limites administratives et d’autres données SIG.

Le MEPP n’a pas l’intention de s’arrêter là. Il projette d’intégrer de nouvelles couches cartographiques et des rapports provenant d’un plus grand nombre de partenaires dans l’atlas, afin de mieux servir une base d’utilisateurs plus large.

Jetez un coup d’œil à l’Atlas d’information sur la protection des sources et explorez Geocortex Essentials.

Ce billet a été écrit en anglais par Kyle Rankin et peut être consulté ici.