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Six conseils sur la cartographie des parcelles : conversations avec un expert

Les gouvernements avant-gardistes stimulent la prospérité économique en investissant dans des solutions de gestion du territoire fondées sur les SIG qui améliorent l’efficacité opérationnelle, tiennent à jour les dossiers d’inventaire et fournissent des services axés sur la clientèle.

Nous vivons dans des communautés qui s’efforcent d’être intelligentes, un terme qui englobe maintenant une panoplie de définitions. « Intelligent » peut renvoyer à la participation des citoyens dans le processus décisionnel, à la connectivité des services en ligne, au remplacement des systèmes actuels par une technologie novatrice, ou même à tout cela.

Dans nos sociétés numériques qui évoluent rapidement, la pression s’accentue sur les organismes gouvernementaux pour qu’ils modernisent leurs systèmes de gestion du territoire afin de répondre au besoin croissant en renseignements de qualité supérieure sur le territoire et en services connexes.

Les gouvernements avant-gardistes stimulent la prospérité économique en investissant dans des solutions de gestion du territoire fondées sur les SIG qui améliorent l’efficacité opérationnelle, tiennent à jour les dossiers d’inventaire et fournissent des services axés sur la clientèle.

La plateforme ArcGIS comprend un ensemble robuste de fonctions conçues pour faciliter les pratiques modernes de cartographie des parcelles, y compris la planification et l’acquisition de points de contrôle d’arpentage, l’intégration des plans d’arpentage numériques, l’amélioration de l’exactitude spatiale et les services de cartographie en nuage. Le Modèle canadien de données parcellaires (MCDP) d’Esri Canada offre aux gouvernements canadiens la capacité d’améliorer, de modifier, de surveiller et de partager les registres fonciers.

Une des principales composantes de l’initiative de modernisation de la cartographie des parcelles est la migration des systèmes actuels vers le Modèle canadien de données parcellaires. Il s’agit d’un processus complexe qui exige une expérience et des compétences poussées pour en assurer le succès et pour réduire au minimum les risques et les coûts en aval.

J’ai parlé à Wendy Amy, gestionnaire des SIG à MNC (un partenaire d’Esri de niveau Argent qui embauche des experts-conseils en cartographie cadastrale et parcellaire) de certains des principaux éléments dont MNC tient compte lorsqu’elle accompagne des gouvernements dans leur processus de migration. Elle m’a mentionné les six plus importants.

1. Vérifier la topologie : Vos données parcellaires sources contiennent-elles des lacunes, des micropolygones ou des chevauchements involontaires? Quel sera le niveau d’effort nécessaire pour résoudre la topologie?

Pourquoi est-ce important? : Le cadastre dépend de l’exactitude topologique pour représenter et stocker les données parcellaires. Si vos données sont erronées, vous aurez probablement des problèmes lors de l’ajustement ou de la manipulation des parcelles. Cette situation est frustrante, et il est plus long de corriger les erreurs topologiques lorsqu’elles sont intégrées au cadastre.

2. Vérifier les données sur les courbes : Vos données parcellaires sources contiennent-elles des segments de ligne densifiés qui représentent des courbes et qui nécessiteront la génération de courbes? Quel sera le niveau d’effort nécessaire pour reproduire des courbes comme des culs-de-sac?

Pourquoi est-ce important? : La conversion d’arcs ou de segments de ligne densifiés en vraies courbes avant la migration améliorera l’intégrité générale du cadastre. Par exemple, une parcelle de cul-de-sac arpentée dont la limite est une vraie courbe est mieux représentée en tant que telle dans le cadastre. La réduction ou l’élimination d’arcs géométriques densifiés non intentionnels améliorera le rendement lors des opérations d’entretien et d’ajustement.

3. Vérifier la connectivité : Vos données parcellaires sources permettent-elles d’établir la connectivité avec des lignes de connexion ou des parcelles de route? Quel sera le niveau d’effort nécessaire pour créer un cadastre connecté?

Pourquoi est-ce important? : Pour réussir un ajustement spatial, toutes les parcelles visées doivent être bien connectées, soit par contiguïté ou à l’aide de lignes de connexion.

4. Vérifier les points de référence : Est-ce que vos données parcellaires sources migrées et vos points de référence permettront d’apporter des ajustements spatiaux dans le cadastre? Quel sera le niveau d’effort nécessaire pour recueillir et activer les points de référence adéquats?

Pourquoi est-ce important? : Les points de référence représentent les emplacements connus sur le terrain (coordonnées réelles). Le moteur d’ajustement du cadastre par les moindres carrés utilise les points de référence pour calculer statistiquement les meilleurs emplacements spatiaux pour les coins des parcelles. L’écart entre les emplacements ajustés et non ajustés des coins de parcelles déterminera le nombre de points de référence requis pour réussir l’ajustement.

5. Vérifier les champs COGO (Coordinate Geometry) : Vos données parcellaires sources contiennent-elles des mesures d’arpentage pour les lignes séparatives, ou est-ce que les attributs des lignes séparatives seront inversés?

Pourquoi est-ce important? :  Le « meilleur » cadastre conserve les dimensions originales du levé comme attributs pour les lignes séparatives et de connexion. Ces valeurs sont utilisées lors des ajustements par moindres carrés pour continuer à améliorer la géométrie spatiale absolue et relative du cadastre. Souvent, les budgets ne permettent pas de saisir cette information. Ainsi, les attributs COGO des lignes séparatives sont inversés par rapport aux données sources. Cette situation a des répercussions sur les approches d’ajustement et d’intégration dont il faut tenir compte.

6. Vérifier l’attribution : L’attribution de vos données parcellaires sources fournit-elle des renseignements appropriés pour remplir le schéma du cadastre?

Pourquoi est-ce important? : La meilleure pratique consiste à tenir compte du tableau de migration des données et d’en créer un pour remplir les champs du Modèle canadien de données parcellaires. Une attribution complète et correcte des données facilitera les fonctions d’entretien des parcelles et les flux de travaux.

Ai-je piqué votre curiosité? Voulez-vous en savoir plus? Je l’espère bien. Visitez la page Terres et propriétés d’Esri Canada ou apprenez-en plus sur MNC dans ArcNorth News.

Ce billet a été écrit en anglais par Alia Kotb et peut être consulté ici.