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L’ambassadrice des SIG de décembre : Madoka Otani

L’ambassadrice des SIG du mois de décembre est Madoka Otani, une responsable des produits de géomatique à Information Services Corp à Regina, en Saskatchewan. Découvrez comment elle participe au GIS Day depuis 2016.

Madoka Otani est l’ambassadrice des SIG du mois de décembre! Depuis quatre ans, elle aide une amie enseignante à l’école primaire Jack MacKenzie à Regina, en Saskatchewan. Récemment, cette responsable des produits de géomatique à Information Services Corp nous a parlé de sa passion pour la géographie et les cartes.

Comment vos visites à l’école primaire Jack MacKenzie ont-elles commencé?

J’ai toujours voulu partager mon amour des cartes. J’ai convaincu une de mes amies, Bonnie McMurtry, une enseignante de 3e année à l’école Jack MacKenzie, de me laisser rendre visite à sa classe lors du GIS Day de 2016. Quatre ans plus tard, je suis retournée à l’école tous les GIS Day depuis.

Chaque GIS Day, Madoka aime aller donner un coup de main à l’école primaire Jack MacKenzie.

Que faites-vous habituellement avec les élèves lors du GIS Day?

En 2016, nous avons commencé par une seule classe. Cette année, Bonnie m’a demandé de faire une présentation à quatre classes, pour un total de 90 élèves de 3e et de 4années. Je commence toujours par leur demander comment ils utilisent les cartes et je les amène à réfléchir à ce qu’ils feraient si elles n’existaient pas. Je suis impressionnée par l’ampleur de leurs connaissances, et il est parfois intéressant de découvrir leur imagination remarquable. J’utilise aussi des cartes des recueils Esri Map Books pour leur montrer que les cartes ne servent pas seulement à trouver son chemin. Ils adorent voir des cartes thématiques en rapport avec leur vie, comme des cartes sur la production alimentaire ou une carte montrant un chemin sûr vers une école.

Pour l’activité, les élèves ont reçu une image aérienne de leur école et des environs ainsi qu’une feuille de papier calque. Ils devaient concevoir leur propre carte en traçant l’image et en créant une légende. Plus tard, les enseignants pourraient approfondir les concepts de cartographie. Les enfants ont aimé cette activité parce qu’ils ont pu dessiner une carte qui inclut leur communauté de rêve, notamment leurs magasins préférés à proximité de leur école et leur domicile.

Des élèves participent à l’activité du GIS Day à l’école Jack MacKenzie.

Exemple d’une carte terminée créée lors du GIS Day.

Pourquoi selon vous est-il important d’intégrer les SIG dans les classes du primaire et du secondaire?

Dans tous les domaines, je crois qu’il faut apprendre les bases. Un peu comme on doit connaître les additions avant de pouvoir faire des multiplications. Si on ne sait pas comment les cartes sont créées, il se peut qu’on ne comprenne pas parfaitement le potentiel des applications cartographiques.

J’adore partager mes connaissances avec les jeunes, et j’ai eu beaucoup de plaisir avec les élèves de 3année qui commencent leur parcours en géographie. En créant leur propre carte, les élèves ont l’occasion de regarder autour d’eux et de prendre connaissance de ce qui les entoure.

Un de mes professeurs de géographie m’a déjà dit qu’il s’agissait d’un bon choix de spécialité, puisque cette matière est reliée à tous les autres domaines. C’est tellement vrai! L’utilisation d’outils comme les SIG permet d’analyser ce qui se passe avec les cartes et de trouver des solutions dans n’importe quel domaine, allant de l’amélioration des infrastructures souterraines jusqu’à la recherche du meilleur emplacement pour une nouvelle entreprise.

Madoka discute avec les élèves pendant une activité amusante lors de sa visite dans le cadre du GIS Day.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur vous et sur votre premier contact avec les SIG?

J’ai entendu parler des SIG pour la première fois à l’Université de Regina, alors que j’utilisais ArcView. Dans le cadre de mon premier emploi, j’ai travaillé sur une carte à usage général de la Saskatchewan à l’aide d’ArcView et distribué des photos aériennes et des cartes topographiques pour Information Services Corporation (ISC). Maintenant, je suis responsable des produits pour le service de géomatique et d’arpentage d’ISC. Notre unité opérationnelle enregistre les plans d’arpentage et tient à jour les données cadastrales dans la province de la Saskatchewan. Nous travaillons également avec nos clients sur des applications cartographiques en ligne, en plus de leur fournir des services d’imagerie et des cartes topographiques.

Je suis bilingue anglais-japonais, ce qui m’a donné des occasions incroyables. J’ai notamment dirigé l’école japonaise Queen City pendant dix ans et siégé au conseil d’administration du programme d’échange d’élèves Regina-Fujioka, qui offre des échanges en famille d’accueil aux élèves réginois de 7e et de 8e années. Je suis également présidente du Comité d’amitié de Regina-Fujioka, qui travaille avec la Ville de Regina sur l’accord d’amitié avec la Ville de Fujioka, dans la préfecture de Gunma, au Japon.

Bonnie, une amie de Madoka, l’a encouragée dans son travail d’ambassadrice des SIG auprès des élèves de l’école Jack MacKenzie au fil des ans. « C’est toujours une excellente occasion pour les élèves de se faire expliquer la cartographie par un expert. Les enfants ont aimé les activités proposées par Madoka. Son introduction aux directions et à l’histoire de la navigation a pavé la voie pour une activité interactive de fabrication de cartes. Les élèves ont reçu une carte aérienne des environs de notre école et ont été invités à la tracer et à créer une légende. Il s’agissait d’une excellente activité pratique qui a mobilisé les élèves et leur a permis d’utiliser leur imagination. Nous sommes vraiment heureux que Madoka soit venue célébrer le GIS Day! »

Le mois dernier, Madoka a parlé d’ArcGIS Online à un ami enseignant de l’école secondaire Bert Fox à Fort Qu’Appelle, en Saskatchewan. Andre Boutin-Maloney a récemment communiqué avec le groupe Milieu scolaire et recherche d’Esri Canada pour obtenir de l’aide. En peu de temps, il a conçu une carte récit avec ses élèves qui portait sur le Traité no 4, également connu sous le nom de Traité de Qu’Appelle, qui a été signé le 15 septembre 1874 à Fort Qu’Appelle, en Saskatchewan.

La carte récit d’Andre Boutin-Maloney et de ses élèves nous fait visiter la communauté de Fort Qu’Appelle, en Saskatchewan, visée par le Traité no 4.

Madoka, nous vous remercions de votre intérêt à partager chaque année votre amour de la géographie et des cartes à l’occasion du GIS Day et à promouvoir les outils qui favorisent l’apprentissage des élèves. Continuez de parler de nous aux enseignants de la Saskatchewan! Nous sommes heureux de les aider dans leur enseignement et leur apprentissage.

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Ce billet a été écrit en anglais par Angela Alexander et peut être consulté ici.