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Comment tirer parti des SIG pour l’aménagement et la conception de réseaux de télécommunication

Les opérateurs de réseaux sont toujours à la recherche des dernières technologies en leur domaine. Ils sont à la pointe de l’innovation et s’adaptent à un marché en constante évolution. Les exigences des consommateurs. Les exigences des gouvernements. Les exigences en matière de génération de revenus. Les exigences liées à un avenir connecté! On ne satisfait pas à toutes ces exigences comme par magie. Non. Cela se fait par l’adoption de technologies innovantes! Ce principe est normalement bien inscrit dans l’ADN des opérateurs. On pourrait donc penser que ces derniers appliquent la même philosophie autant à leurs systèmes internes qu’à leurs réseaux. Après tout, la conception, la gestion et la documentation de réseaux complexes tels que ceux-ci nécessitent des outils de conception de réseau innovants. Eh bien non! Ce n’est pas toujours le cas. Il est donc peut-être temps pour les opérateurs d’examiner leurs outils d’aménagement et de conception sous le même angle que celui qu’ils utilisent pour examiner leurs réseaux. Nouvelle technologie. Nouveaux outils. Dernières innovations. Suppression de la dette technique. Sortons des sentiers battus!

Hé, service d’ingénierie! L’aménagement et la conception d’un réseau de télécommunication, c’est un jeu d’enfant, non?

  • Travail à court cycle.
  • Travail à long cycle.
  • Nouvelle technologie.
  • Vieille technologie.
  • Infrastructure existante.
  • Nouvelle infrastructure.
  • Conception générale.
  • Conception ponctuelle.
  • Nomenclature.
  • Plan d’investissement.

Bien des projets.

Des projets compliqués.

Beaucoup de documents.

Une MONTAGNE de documents.

Oh, et il faut que ce soit fait... hier. Pas de problème! <Insérer ici un air exaspéré>.

Oui, l’aménagement, la conception et la documentation d’un réseau de télécommunication sont des activités assez complexes. Et nous continuons à aménager, à concevoir et à documenter nos réseaux du mieux que nous pouvons, en suivant les chemins auxquels nous sommes habitués. Le même vieux chemin. Ne devrions-nous pas remettre en question ce sempiternel « vieux » chemin qui est le nôtre? Je veux dire que nos réseaux s’améliorent constamment, en innovant au fil du temps. N’est-il pas logique d’examiner également l’évolution des outils de conception? La CAO est-elle le seul outil permettant de développer des conceptions? Les PDF sont-ils vraiment si fonctionnels? Aimez-vous envoyer des fichiers Microsoft Excel par courriel? De simples points et lignes sur un croquis sont-ils suffisants? Je ne puis imaginer que vous acquiesciez à tout ça. Je ne le ferais pas non plus! Il doit y avoir un meilleur moyen. Il doit y avoir des améliorations technologiques qui peuvent faire passer nos activités d’aménagement et de conception au niveau supérieur. Je pense qu’il y en a, et je pense que cela commence avec ArcGIS. Vous voulez des exemples? Bien sûr, allons-y!

Travail au bureau et examen sur place

Ce type d’activité est courant et se produit généralement au début d’un projet de réseau. L’objectif ici est de créer une conception générale de changements de réseau bien définis et de la mettre en parallèle avec d’autres couches du réseau existant et de l’infrastructure civile. Vous vous adonnez déjà probablement à ce type d’activité, d’une manière ou d’une autre. Ou peut-être sautez-vous la conception générale pour passer directement à la phase de confirmation sur place de l’infrastructure réelle existante, par manque de temps ou de confiance dans les données disponibles. Je suppose qu’on se livre parfois à des examens sur place, mais pas tout le temps. La réalisation de ces activités dans les règles de l’art prend du temps, et comme il n’existe pas de bons outils permettant de grouper ces activités en un flux de travaux bien huilé, nous risquons de nous contenter de tout faire mécaniquement pour nous donner l’illusion de faire avancer les choses.

 Image d’une femme dans la rue utilisant une tablette pour examiner les détails d’un examen sur place.

Je peux comprendre. Le travail sur ordinateur et les sorties prennent du temps. Mais il existe une solution pour aider à simplifier cette activité, et oui, cette solution s’appuie sur la pile technologique d’ArcGIS. L’écosystème ArcGIS rassemble une collection d’applications et d’outils, lesquels, lorsqu’ils sont jumelés, permettent de constituer une solution harmonieuse de travail au bureau et sur le terrain. Une nouvelle technologie qui améliore la façon de faire les choses, oui! Des outils qui permettent d’assembler des éléments comme ArcGIS Pro, ArcGIS Workforce et ArcGIS Field Maps, tous gérés à l’aide d’ArcGIS Workflow Manager, peuvent aider à fournir une solution de travail au bureau et d’examen sur place à l’aide d’un système SIG moderne. Ces types de solutions peuvent également être complétés par des solutions de partenaires d’Esri afin d’aborder certains aspects plus pointus de cette activité en rapport avec votre entreprise. Qu’est-ce que vous dites? Vous aimez ma façon d’écrire, mais aucune prose bien écrite ne peut convaincre le gestionnaire de votre service d’ingénierie d’explorer autre chose qu’un écran magique « Etch A Sketch »? Hé, je comprends. Je rêve aussi qu’un rédacteur en chef révise mes billets de blogue! En attendant, regardez cette vidéo qui présente la création d’un projet de travail au bureau et d’examen sur place à l’aide des outils ArcGIS! Peut-être que cela éveillera la curiosité de quelques personnes!

Ingénierie de réseau

Après la simple gestion des actifs, l’ingénierie des réseaux filaires et sans fil est probablement la deuxième activité en récurrence et en importance dont est responsable un opérateur de télécommunications. C’est une étape essentielle pour créer de nouveaux réseaux et améliorer les réseaux existants. L’exécution réussie de cette activité repose souvent sur l’accès à une « image complète ». Vous pouvez imaginer le type de renseignements requis lors de la conception d’un nouveau projet. On parle des détails sur le réseau en place, les biens civils présents, les autres biens de services publics, l’accès au dernier examen sur place, les biens publics, les contours de bâtiments, les servitudes, les emprises, les zones écologiquement fragiles... la liste est longue. Tous ces renseignements sous-tendent les activités d’ingénierie. Et oui, vous l’avez deviné, ces renseignements sont de nature spatiale. Alors, pourquoi ne pas vouloir adopter un outil d’ingénierie qui permette de réaliser les travaux de conception dans un environnement dont la géographie constitue la toile de fond?

 Image de schémas unifilaires d’un réseau électrique et de fibres, par-dessus lesquels sont déposés deux câbles de fibres optiques.

Je dirais que c’est là que tout a commencé. Il y a 20 ans. Peut-être un peu plus? Le tournant de l’histoire des SIG. Au fur et à mesure de l’évolution du matériel et des logiciels, les SIG se sont retrouvés sur le bureau (au sens propre) de nombreuses organisations gérant de vastes ensembles d’actifs. Les opérateurs du secteur des services publics ont vu le potentiel d’un système fondé sur les SIG pour concevoir et dresser le portrait d’un réseau. Il s’agissait d’une nouvelle technologie qui a aidé les opérateurs à concevoir leur réseau avec la précision spatiale requise, plus efficacement qu’ils n’auraient pu le faire par le passé. Aujourd’hui, les SIG sont toujours au cœur de l’ingénierie des réseaux. La nécessité de concevoir des actifs en réseau ne disparaîtra jamais, et la précision spatiale régule étroitement le processus. Un SIG de niveau entreprise ne peut plus passer pour un caprice. Les services publics doivent absolument en être dotés. L’adoption d’ArcGIS Pro et d’ArcGIS Utility Network dans le cadre d’un déploiement de SIG d’entreprise s’inscrit dans une stratégie plus large, mais, en effet, tout commence avec l’ingénierie.

Documentation technique

Bon, donc... on a fait un examen sur bureau et sur place. Il s’agit d’une activité de nature géographique. Les outils ArcGIS peuvent y contribuer. Nous avons examiné l’ingénierie des réseaux. C’est une activité qui a des fondements géographiques. Les outils ArcGIS peuvent également contribuer à cette démarche. Maintenant que nos conceptions sont terminées, nous devons produire la documentation technique nécessaire à la réalisation du projet. Ce sont des produits d’information spatiale. Où figurent des éléments comme les conceptions de réseau, les dessins de construction, les feuilles de jalonnement, les recueils de cartes, les schémas unifilaires, etc. Il peut s’agir de documents papier, bien sûr. Nous y sommes habitués. Toutefois, tous ces documents peuvent certainement exister en format numérique. Les documents techniques numériques peuvent contribuer à rationaliser le flux d’informations et à fournir une méthode dynamique de gestion des documents, par opposition aux feuilles de papier statiques. Ou, pourquoi pas, faisons les deux!

Une image montrant des plans d’ingénierie enroulés et déroulés. Sur le plan central se trouvent une règle à trois faces et un crayon.

ArcGIS Pro et ArcGIS Utility Network constituent un cadre idéal pour commencer à rassembler les détails du réseau nécessaires à la création de la documentation technique par l’ensemble de votre organisation. C’est à partir de cette position que les équipes d’ingénieurs peuvent entamer le processus de création de produits d’information, tant imprimés que numériques, mais surtout numériques. L’on en revient ainsi naturellement à ArcGIS en tant que système d’engagement qui permet de partager numériquement les renseignements techniques avec toutes les parties prenantes de l’organisation qui en ont besoin. Par exemple, ArcGIS Online est un excellent outil pour accéder, par l’intermédiaire du nuage, à l’information relative à la conception du réseau et aux chantiers. Si le partage et la communication de la documentation technique avec d’autres personnes que les ingénieurs vous intéressent, lisez mon billet de blogue intitulé Comment tirer parti des SIG pour la construction de réseaux de télécommunication. Les partenaires et les parties prenantes doivent avoir accès à ces renseignements SPATIALEMENT liés pour construire le réseau, n’est-ce pas? D’accord, d’accord, ce n’est pas maintenant qu’il faut vider la question. Vous n’avez qu’à lire le billet de blogue plus tard!

Vivant dans cet âge d’or de la technologie, je me demande toujours : « La tâche sur laquelle je travaille, oui, j’ai les outils pour l’accomplir, mais y a-t-il une meilleure façon? » Surtout quand on travaille avec des outils qui... bien... qui montrent leur âge. Ou peut-être y a-t-il trop d’étapes à franchir pour obtenir la réponse dont j’ai besoin ou pour accomplir la tâche qui m’attend. Je pense qu’il est juste de poser ces questions quand on vogue dans le domaine de l’ingénierie des réseaux de télécommunication. Nous devons toujours faire les choses mieux et plus vite pour conserver cet avantage concurrentiel. Il est donc peut-être grand temps d’aller hors des sentiers battus. Il est temps de s’intéresser aux outils qui donnent vie au monde réel : nos réseaux. Il est temps de s’intéresser aux outils qui peuvent nous aider à passer à l’étape suivante, le « jumeau numérique ». Oui, vous avez bien lu. Je n’ai pas peur de prononcer cette phrase, car je pense que la pile technologique ArcGIS est extrêmement bien positionnée pour faire passer l’aménagement et la conception de nos réseaux de communication au niveau supérieur. Prêt en voir plus? Parcourez cette carte narrative intitulée ArcGIS au service de l’aménagement et de la conception des réseaux de télécommunication.