Skip to main content

Natasha Parsons, ambassadrice des SIG de mars, prône l’emploi des SIG tout le long des études

L’ambassadrice des SIG de ce mois est une enseignante de l’école Aspengrove, située sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. Découvrez comment Natasha Parsons favorise le recours à la technologie SIG tout le long des études à son école.

Voici Natasha Parsons, ambassadrice des SIG du mois de mars. Cette passionnée de la technologie enseigne à l’école Aspengrove sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. Championne des SIG (système d’information géographique), elle soutient le recours à cette technologie tout le long des études à son école.

Nous croyons, à titre de promoteurs de l’utilisation des SIG en enseignement au primaire et au secondaire, que Natasha représente un excellent exemple de ce que les enseignants devraient faire au Canada. Il y a peu de temps, nous avons eu l’occasion de poser des questions à Natasha sur son travail à l’école Aspengrove. Elle nous a confié les raisons pour lesquelles elle pense qu’ArcGIS Online et ArcGIS StoryMaps sont d’excellents moyens de faire progresser la géographie en Colombie-Britannique. Elle ne manque pas une occasion de faire part de ses connaissances à ses collègues. Elle espère ainsi les pousser à tirer parti de la technologie ArcGIS dans leur classe.

Natasha est très heureuse quand elle convainc ses collègues d’intégrer ArcGIS à leur arsenal pédagogique.

Parlez-nous de votre parcours professionnel.

J’ai étudié à l’Université de Leeds, en Angleterre. J’y ai décroché un certificat de troisième cycle en SIG. Et je bûche maintenant sur ma maîtrise en éducation à l’Université d’Exeter par téléenseignement.

J’ai travaillé comme professeur de géographie pendant cinq ans au Royaume-Uni, avant de déménager au Canada. J’ai enseigné en sciences humaines pendant trois ans à la Blyth Academy à Ottawa, en Ontario. Maintenant, j’enseigne à des classes de la 8e à la 12e année à l’école d’Aspengrove, à Lantzville, communauté qui se trouve tout juste au nord de Namaimo, en Colombie-Britannique.

Pourquoi utilisez-vous ArcGIS comme outil d’enseignement?

La géographie n’est pas un sujet très en vogue en Colombie-Britannique. Mes élèves ne sont donc pas assez conscients de l’incidence des facteurs spatiaux, et les connaissances de base en géographie leur font défaut. ArcGIS Online et ArcGIS StoryMaps sont parfaitement conçus pour piquer la curiosité des élèves et les amener à se familiariser avec les SIG et la géographie en général. 

Que faites-vous pour inciter les autres enseignants à penser aux SIG comme outils pédagogiques?

Quatre fois par année, les membres du corps enseignant d’Aspengrove participent au Wisdom Wednesday (mercredi de la sagesse), une activité de perfectionnement professionnel. Ils y mettent en commun des idées, des projets et des technologies qui, à leurs yeux, seraient très utiles à tous à l’école. Au mois de janvier, j’ai profité de cette occasion pour leur proposer deux ateliers d’une heure portant sur ArcGIS StoryMaps et les avantages que recèle cette application comme ressource didactique. Ces ateliers ont eu beaucoup de succès. Plusieurs collègues m’ont même demandé de les rencontrer individuellement en vue de leur montrer la façon d’intégrer les cartes récits dans leurs cours. En avril, j’animerai un autre atelier du Wisdom Wednesday, qui portera cette fois sur les rudiments d’ArcGIS Online. J’apprendrai aux participants comment accéder à différentes couches de données dans le but de créer leurs propres cartes web. Et ils sauront comparer différentes variables en symbolisant leurs données.

Donnez-nous des exemples de projets sur lesquels vos élèves ont travaillé.

Mes élèves de 8e année travaillent sur un projet d’enquête géographique où ils étudient un thème de leur choix. Ils présenteront leurs résultats sous forme de cartes récits. Parmi les enquêtes, il y a la cartographie de la progression des incendies de forêt en Australie, de la pollution plastique des océans, de la propagation du coronavirus, de la déforestation en Amazonie et de l’épidémie de maladie à virus Ebola. 

Un élève de 8e année présente sa carte récit portant sur les câbles sous-marins à fibres optiques. Il montre à son groupe la carte express qu’il a créée, qui décrit les différentes étapes de la construction du SEA-ME-WE 3, le plus long câble de télécommunications sous-marin du monde : 39 000 km de longueur, avec 39 points d’atterrissement sur trois continents et 31 pays différents.

Une élève de 8e année montre sa carte récit sur la répartition mondiale de l’épidémie de 2014 du virus Ebola. Elle a utilisé la fonction d’écran secondaire (side-car) pour illustrer son compte rendu des causes et des répercussions de l’Ebola. 

En avril, mes élèves de 10e année commenceront un module sur la Seconde Guerre mondiale. Ils utiliseront ArcGIS Online pour analyser les événements et les lieux déterminants de ce conflit, puis ils créeront un « survol » de l’événement par cartes récits. 

Quels sont vos prochains projets?

En été, nous effectuerons une enquête interdisciplinaire qui conduira à la cartographie de la croissance des arbres sur la propriété de notre école. Il s’agit d’un projet collaboratif dans les domaines de la géographie et de la biologie. Les élèves en biologie de la 11e année vont utiliser Survey123 pour collecter des données relatives à la croissance des arbres sur le terrain de l’école. Puis, nous utiliserons ArcGIS Online pour analyser l’emplacement des arbres et comparer différentes variables. 

Natasha continuera de fournir un soutien aux enseignants de l’école qui intègreront ArcGIS Online et les cartes récits dans leurs activités et leurs modules d’apprentissage.

Elle nous a fait part des commentaires qu’elle a reçus à la suite de ses ateliers Wisdom Wednesday du mois de janvier :

« Rien de plus génial que les cartes récits pour exercer la pensée spatiale. C’est vraiment intéressant de voir comment ce type de technologies convient pour tous les sujets. J’ai hâte de voir quels autres projets collaboratifs nous pourrons réaliser dans toutes les matières » – un professeur de sciences, 8e à 12e années.

« J’aime vraiment la façon dont la plateforme propose un certain nombre de fonctionnalités qui la rendent accessible à nos jeunes apprenants, mais offre également des fonctions plus complexes pour ceux qui souhaitent développer davantage leurs compétences spatiales » – un autre professeur, 4e année. 

« Je brûle d’impatience à l’idée de recourir aux cartes récits avec ma classe de 7e année pour le module sur les civilisations anciennes » – un professeur de sciences humaines, 6e et 7e années. 

On ne peut douter de l’enthousiasme de Natasha pour ce qui est de communiquer aux autres la valeur formatrice des SIG. Nous avons hâte d’en savoir davantage sur les progrès de son école.

Aux enseignants qui travaillent avec un ambassadeur des SIG, écrivez-nous à k12@esri.ca pour apporter votre témoignage. Aux ambassadeurs SIG, faites-nous savoir comment vous soutenez l’utilisation des SIG dans l’enseignement de la maternelle à la 12e année, et vous pourriez être sélectionné comme ambassadeur des SIG du mois plus tard cette année!

Lisez tout sur les autres ambassadeurs des SIG qui appuient les enseignants partout au Canada.

Ce billet a été écrit en anglais par Angela Alexander et peut être consulté ici.