Skip to main content

L’ambassadeur des SIG du mois d’août : Scott Norman

L’ambassadeur des SIG du mois d’août est Scott Norman, de Toronto, en Ontario. Apprenez-en davantage sur cet analyste principal de marché et sur sa contribution au groupe Milieu scolaire d’Esri Canada grâce à une nouvelle ressource destinée aux élèves.

L’ambassadeur des SIG du mois est Scott Norman, analyste principal de marché au sein de Canadian Tire à Toronto, en Ontario. Ce billet met en lumière son travail réalisé sur une ressource d’apprentissage ArcGIS Online, son parcours en SIG et sa carrière professionnelle.

Nous avons rencontré Scott par l’entremise d’un de ses anciens professeurs de l’Université Ryerson, le Dr Claus Rinner. C’est formidable de travailler avec quelqu’un qui a envie de transmettre à la prochaine génération ses connaissances et sa passion pour la géographie et les SIG.

Homme souriant, assis à un bureau.

Scott est toujours prêt à aider. Étudiant au premier cycle et à la maîtrise à l’Université Ryerson, il était reconnu comme une personne-ressource formidable, car il aidait plusieurs étudiants dans leurs travaux au laboratoire SIG.

Parlez-nous de votre parcours et de votre expérience professionnelle dans le domaine des SIG.

Ma carrière en géographie a commencé à l’Université Ryerson dans le programme d’analyse géographique. Au cours des troisième et quatrième années du premier cycle, les étudiants devaient effectuer un certain nombre d’heures de stage pratique. Mes heures étaient partagées entre le travail avec un professeur du département de géographie et la consultation pour la boulangerie où je travaillais.

Une occasion de consultation pour mon employeur s’est présentée lorsque j’ai constaté que la boulangerie ne recueillait pas les données relatives aux codes postaux de sa clientèle. J’ai donc décidé de mettre en place un système de suivi et de cartographie des achats de pains à l’aide des codes postaux. Grâce à ces données, la boulangerie a pu mieux cibler l’envoi de dépliants publicitaires aux clients existants et potentiels. C’était la première fois que je voyais la puissance des SIG appliqués à un secteur où je travaillais.

Parallèlement, j’avais commencé mes cours en criminologie, une mineure. Grâce à ma majeure en géographie, j’ai pu collaborer avec l’un de mes professeurs dans le cadre d’un cours d’introduction à la criminologie et présenter le rôle des SIG pour comprendre la criminalité.

Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai décroché un contrat dans une entreprise canadienne d’emballage et d’impression. C’était avant mon emploi chez Canadian Tire. Dans ces deux postes, je m’occupais de la collecte, de la saisie et de la manipulation des données de base, étant donné que j’avais suivi des cours universitaires sur la programmation et sur les bases de données. Peu après mon arrivée chez Canadian Tire, on m’a demandé d’aider à intégrer FGL (anciennement Forzani) dans notre environnement SIG.

Une fois que FGL a été intégré, on m’a demandé de participer à la conception, à la mise en œuvre et au développement continu d’un système de gestion de zone pour l’initiative Ship-to-Home. Le système, qui était au départ un projet pilote, définirait plus tard l’admissibilité et la tarification des envois partout au Canada pour tous les magasins Canadian Tire et Party City. Lorsque j’ai commencé à travailler sur la gestion de zone, j’ai décidé de retourner à l’Université Ryerson à la maîtrise en analyse spatiale. Ce programme m’a permis de mieux comprendre les nuances de l’analyse spatiale, et Canadian Tire a gracieusement accepté que j’utilise de réelles données de vente pour mon mémoire de recherche.

Aujourd’hui, je suis intendant de données et je maintiens de nombreux ensembles de données spatiales dans l’environnement SIG de Canadian Tire. Cela me permet de travailler avec de nombreuses équipes différentes au sein de l’organisation et de contribuer à apporter une composante spatiale à leur travail quotidien. En outre, j’ai aussi commencé à travailler avec les TI pour mettre à jour et améliorer notre infrastructure SIG. Ce projet de mise à niveau a deux objectifs principaux. La première consiste à accroître l’efficacité du travail de nos employés SIG actuels. Le deuxième vise à permettre aux employés non adeptes des SIG de l’entreprise d’accéder à des ensembles de données spatiales et de les intégrer plus facilement dans leurs analyses.

Pourquoi avez-vous voulu vous impliquer en tant qu’ambassadeur des SIG?

J’ai voulu m’impliquer en tant qu’ambassadeur des SIG pour partager mes connaissances sur le fait que les SIG sont un outil qui peut être appliqué à presque tous les secteurs. Cependant, ils sont encore très méconnus.

J’ai eu la chance d’avoir un enseignant à l’école secondaire qui m’a présenté les SIG dans mon cours de conflits géopolitiques. Je sais à quel point j’aurais pu facilement passer à côté, et c’est pourquoi je veux faire de mon mieux pour en faire la promotion.

Comment avez-vous promu l’utilisation des SIG dans les écoles primaires et secondaires?

Au cours des deux derniers mois, j’ai travaillé avec le groupe Milieu scolaire d’Esri Canada pour créer une série sur les parcours de carrière qui porte sur l’utilisation des SIG dans le secteur de la vente au détail. Pour ce faire, il a fallu élaborer le tutoriel sur la création d’une zone de vente et la cartographie de vente, qui présente aux élèves divers outils d’analyse en ligne d’ArcGIS Online, y compris la création de liens et de temps de conduite.

Une carte montrant les zones commerciales et les données de ventes dans la ville de Toronto.

La carte finale que les élèves créeront à partir du tutoriel sur la création d’une zone de vente et la cartographie de vente. En septembre, la leçon sur les SIG pour la vente au détail sera publiée sur le chercheur de ressources pour le primaire et le secondaire d’Esri Canada.

La série sur les parcours de carrière montre comment les secteurs utilisent l’analyse spatiale et les cartes, quel que soit leur domaine d’activité. Il est important d’établir des liens avec les élèves qui s’intéressent aux SIG et de leur montrer des possibilités de carrière. Comme je l’ai déjà dit, le domaine des SIG demeure relativement inconnu de bien des gens, alors plus nous pouvons en faire la promotion, mieux les élèves en verront le potentiel.

Quels sont vos projets pour aider la communauté de l’enseignement au primaire et au secondaire à utiliser les SIG?

Je vais aider le groupe Milieu scolaire d’Esri Canada en organisant des activités, à commencer par l’élaboration et la mise à l’essai de la question de la compétition SIG de Compétences Ontario. Lors de cet événement, les élèves ont l’occasion de montrer leurs capacités de cartographie ArcGIS. Je soutiendrai également le groupe Milieu scolaire lors de la Conférence des SIG dans l’éducation et la recherche organisée par Esri Canada.

Merci, Scott, pour votre enthousiasme et votre soutien! Nous nous réjouissons de nos projets à venir avec vous.

Si vous êtes un enseignant à la recherche d’un ambassadeur des SIG pour vous aider avec une ressource ou un atelier, inscrivez-vous pour entrer en contact avec l’un d’entre eux.

Ce billet a été écrit en anglais par Angela Alexander et peut être consulté ici.