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Webinaire « Fonctionnalités d’ArcGIS Pro 2.5 que tout spécialiste des SIG devrait connaître » — Q&R

Merci à tous ceux qui ont assisté au webinaire « Fonctionnalités d’ArcGIS Pro 2.5 que tout spécialiste des SIG devrait connaître » le 13 mai dernier. Ce fut une excellente occasion de présenter certains ajouts attendus pour améliorer la productivité et de montrer de nouvelles façons d’utiliser les données 3D.

Vous pouvez accéder à l’enregistrement du webinaire ici et à la présentation ici.

Nous avons reçu un accueil très favorable d’un public participatif, et ce dernier a d’ailleurs posé de très bonnes questions. Nous n’avons pas eu la chance de répondre en direct à toutes les questions. Alors, comme promis, nous avons préparé un document regroupant toutes les questions des participants.


AJOUTS AMÉLIORANT LA PRODUCTIVITÉ

La première partie de notre webinaire était consacrée aux améliorations apportées à ArcGIS Pro 2.5 pour faciliter votre travail. Nous avons notamment parlé des modifications apportées aux tableaux vous permettant de rechercher des données tabulaires afin de trouver des valeurs précises et de les mettre à jour individuellement. Nous avons aussi abordé la nouvelle intégration des blocs-notes Jupyter à ArcGIS Pro et la possibilité de programmer des outils de géotraitement pour les exécuter plus tard ou de façon récurrente. Voici quelques questions qui ont été soulevées.

Q : Puis-je exporter un modèle créé dans ModelBuilder vers ArcGIS Notebooks?

R : Les seules options consistent à exporter un modèle vers un script Python à l’aide des options Export to Python File (exporter vers un fichier Python) ou Send to Python Window (envoyer dans la fenêtre Python) sous le bouton Export (exporter) du ruban ModelBuilder. Ces deux options génèrent le même code Python, lequel pourra ensuite être modifié dans ArcGIS Notebooks. Pour de plus amples renseignements, cliquez ici.

Q : ArcGIS Pro doit-il rester ouvert pour exécuter un outil de géotraitement programmé?

R : Si toutes les modifications apportées au projet ArcGIS Pro sont enregistrées et que l’option « Sign me in automatically » (connexion automatique) est sélectionnée lors de l’utilisation avec une licence d’utilisateur nommé, ArcGIS Pro n’a pas besoin d’être ouvert et actif pour qu’un outil programmé s’exécute.

Q : La symbologie cartographique est-elle prise en charge dans ArcGIS Online pour les services d’entités hébergés?

R : Non, les couches d’entités web ne prennent pas en charge la symbologie cartographique. Vous pouvez lire la section décrivant le message d’erreur lié au rendu qui s’affiche si vous essayez de publier une couche d’entités avec la symbologie cartographique en tant que service web. Une solution consiste à publier une couche d’entités avec une symbologie cartographique sous forme de couche de tuiles dans ArcGIS Online ou Portal for ArcGIS. Une fonctionnalité de symbologie cartographique a récemment été suggérée sur la page ArcGIS Ideas de GeoNet. Si vous la trouvez utile, vous pouvez voter en sa faveur.

Q : En quoi l’option ArcGIS Notebooks est-elle différente des blocs-notes Jupyter?

R : ArcGIS Notebooks est simplement constituée de blocs-notes Jupyter. Nouvellement intégrée à ArcGIS Pro 2.5, l’option ArcGIS Notebooks d’Esri vous permet de créer, de modifier et d’enregistrer des blocs-notes Jupyter dans votre projet ArcGIS Pro. Les blocs-notes créés dans ArcGIS Pro s’appuient sur l’environnement Python d’ArcGIS Pro, lequel peut être personnalisé grâce au gestionnaire de paquetages Python, à l’invite de commande Python ou à Anaconda. Voici des ressources supplémentaires à consulter :

Q : Si des règles d’attributs sont configurées, l’outil « Find and Replace » (rechercher et remplacer) les déclenchera-t-il?

R : Oui, les règles d’attributs seront déclenchées. L’outil « Find and Replace » (rechercher et remplacer) a été intégré aux tableaux afin de vous permettre de rechercher des données tabulaires, de trouver des valeurs précises et de les mettre à jour individuellement. La fonction « Find » (rechercher) de cet outil recherche des résultats correspondants dans le tableau, tandis que la fonction « Replace » (remplacer) permet de modifier des valeurs. Toute modification, y compris celles effectuées à l’aide de l’outil « Find and Replace », qui a une incidence sur la géodatabase déclenchera une règle d’attribut.

Voici d’excellentes ressources qui vous permettront de mieux comprendre comment utiliser des règles d’attributs dans vos projets d’édition :

Il est important de garder à l’esprit que la fonction « Replace » de l’outil « Find and Replace » sert à apporter de petites modifications directes à des valeurs (p. ex., remplacer Street [rue] par Road [route]). La calculatrice de valeurs de champs doit être utilisée pour effectuer des modifications qui reposent sur des équations complexes ou font référence à d’autres champs.

Q : Vous avez mentionné la possibilité de définir un emplacement d’ancrage par défaut pour les tables d’attributs. Cela s’applique-t-il à mon deuxième écran?

R : Grâce aux nouvelles options d’interface utilisateur, vous pouvez définir l’emplacement dans l’application où les vues de tableau, de diagramme et de ModelBuilder s’affichent lorsque vous les ouvrez. Par défaut, les vues de tableau et de diagramme s’affichent sous la carte active, tandis que les vues de ModelBuilder s’empilent au-dessus de la vue active. Dans les options de votre projet (Project [projet] > Options > Application > User Interface [interface utilisateur]), vous pouvez choisir d’ancrer les vues de tableau, de diagramme et de ModelBuilder sous la carte active, de les empiler au-dessus de la vue active ou de les ouvrir dans une fenêtre flottante distincte.

New user interface options available.

Comme les options d’interface utilisateur sont des paramètres d’application enregistrés dans votre profil d’utilisateur, elles s’appliqueront à tous vos projets ArcGIS Pro.

SCIENCE DES DONNÉES SPATIALES

La deuxième partie de notre webinaire était consacrée aux outils qui ont été ajoutés aux dernières versions d’ArcGIS Pro afin d’offrir de nouvelles façons d’analyser les données spatiales. Divers outils ont été intégrés pour faciliter l’utilisation des données multidimensionnelles (comme netCDF, Esri Mosaic et Cloud Raster Format), pour appliquer des statistiques et des visualisations spatio-temporelles à vos données matricielles de séries temporelles et pour révéler des tendances dans vos données grâce aux nouveaux outils de modélisation. Voici quelques questions qui ont été soulevées.

Q : Où puis-je trouver des ressources sur la science des données spatiales pour en savoir plus?

R : La page des ressources de l’équipe des statistiques spatiales est l’endroit idéal où trouver des présentations, des exercices pratiques ainsi que plusieurs trucs et astuces. Ajoutez cette page à vos favoris pour rester au courant des nouveaux outils et des nouvelles fonctionnalités disponibles.

Q : Où puis-je trouver les données que vous avez utilisées pour présenter les nouveaux outils d’analyse multidimensionnelle?

R : Les données multidimensionnelles sont des données captées à différents moments et à différentes hauteurs ou profondeurs. Ce type de données est couramment utilisé dans le domaine des sciences atmosphériques, océanographiques et des sciences de la Terre. Les données matricielles multidimensionnelles peuvent être obtenues à partir d’observations satellites (les données sont enregistrées à certains intervalles de temps) ou générées à partir de modèles numériques (les données sont agrégées, interpolées ou simulées à partir d’autres sources de données).

Voici quelques formats courants de stockage de données matricielles multidimensionnelles : netCDF, GRIB et HDF. Les données océanographiques sont souvent stockées au format netCDF (.nc), tandis que les données météorologiques utilisent le format GRIB. Pour sa part, la NASA choisit généralement le format HDF pour ses données scientifiques.

Notre présentation était basée sur un échantillon de données relatives à la température de la mer en surface. Cet ensemble publié par Esri peut être consulté ici. Les données proviennent des archives de recherche du National Center for Atmospheric Research (NCAR) et regroupent 35 ans de relevés mensuels de température de la mer en surface. Pour une vue d’ensemble des données multidimensionnelles, veuillez consulter ce document.

PROGRÈS 3D

La dernière partie du webinaire était consacrée à l’univers 3D. Les utilisateurs profitent maintenant d’une plus grande interopérabilité BIM-SIG, d’un éditeur de pixels bonifié et de nouvelles fonctions d’édition 3D. Voici quelques questions qui ont été soulevées.

Q : Où peut-on télécharger les données LiDAR canadiennes?

R : Il y a quelques façons de trouver les données LiDAR dont vous aurez besoin pour votre prochain projet. Le site « Canadian GIS and Geospatial Resources » propose des données LiDAR canadiennes gratuites de différents secteurs géographiques.

Si vous cherchez des données géospatiales sur l’Ontario, nous vous recommandons de consulter le site CarrefourGéo Ontario qui contient une foule de paquetages dérivés de données matricielles, sous la catégorie Élévation. Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) de l’Ontario travaille activement au développement et au téléversement d’un nouveau produit matriciel complet dérivé du modèle numérique de surface LiDAR de l’Ontario sur le CarrefourGéo. Le résultat devrait être bientôt accessible.

Le Modèle numérique d’élévation de haute résolution (MNEHR) est une autre excellente ressource pour les données LiDAR nationales. Les données sont publiées par Ressources naturelles Canada (RNCan). On y trouve un modèle numérique de terrain (MNT), un modèle numérique de surface (MNS) et d’autres données dérivées.

Q : Vous avez rapidement montré comment faire une analyse d’ombrage dans ArcGIS Pro. Est-il possible de mesurer l’ombrage spatial pour déterminer les endroits les plus à l’ombre pendant la journée?

R : L’analyse d’ombrage est une configuration d’ArcGIS Pro qui peut aider les administrations municipales et les planificateurs urbains à évaluer l’incidence potentielle de l’ombre découlant d’un projet proposé sur la communauté. Le niveau d’ombrage peut être calculé pour un moment précis de la journée ou pour une journée entière.

Par exemple, les planificateurs et les architectes peuvent mener une analyse d’ombrage afin de mesurer l’effet supplémentaire d’un projet sur un parc public voisin ou sur la cour de récréation d’une école à n’importe quel moment de l’année. Consultez ce tutoriel pour en savoir plus sur l’analyse d’ombrage et pour déployer votre propre solution.


Puisque nous n’avons pas eu la chance de couvrir toutes les fonctionnalités introduites ou améliorées dans la version ArcGIS Pro 2.5, nous vous invitons à consulter la liste complète accessible ici.

Merci encore d’avoir assisté à notre webinaire. Pensez à vous inscrire dès maintenant à l’un de nos prochains webinaires. Bonne expérience de cartographie!

Ce billet a été écrit en anglais par Emilie Rabeau et peut être consulté ici.