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Le Port de Montréal contribue à la carte communautaire du Canada

Le deuxième port en importance au Canada utilise le fond de carte de la carte communautaire du Canada dans certaines de ses opérations.

Ce blogue a été rédigé à partir de contenu tiré du webinaire ayant eu lieu le 15 février dernier sur l’utilisation du fond de carte vectoriel de la carte communautaire du Canada en mode hors connexion. Nous avons pu compter sur la participation de Sanit Sananikone, Superviseur géomatique, pour nous présenter le travail de son équipe ainsi que l’utilisation qu’elle fait du fond de carte communautaire. Nous vous invitons à regarder l’enregistrement disponible ici.

Routes provinciales, empreinte de bâtiments et frontière administrative

Dans un premier temps, voici quelques nouveautés concernant le fond de carte vectoriel de la carte communautaire du Canada. Nous avons récemment complété l’intégration de la couche du réseau routier AQRéseau+ d’Adresses Québec au fond de carte. Celle-ci a été ajoutée pour les territoires où l’entité municipale correspondante n’est pas contributrice à la carte communautaire du Canada, ou encore si une organisation contributrice ne dispose et ne contribue donc pas de couche de réseau routier. Dans le cas contraire, le réseau routier fourni par une ville ou encore une MRC contributrice sera priorisé et donc affiché. Comme vous l’avez peut-être déjà remarqué, le fond de carte contient désormais une représentation des bâtiments pour une grande partie du Québec. À partir de plusieurs sources de données qui ont été agrégées, notamment de données provenant du gouvernement fédéral et d’instances provinciales, nous avons créé cette couche qui est aujourd’hui affichée dans le fond de carte. Encore une fois, une couche d’empreintes de bâtiment fournie par une ville, une MRC, une administration portuaire/aéroportuaire ou une université sera priorisée pour être affichée dans le fond de carte. empreintes de bâtiment fournie par une ville, une MRC, une administration portuaire/aéroportuaire ou une université sera priorisée pour être affichée dans le fond de carte.

 Image carrée d’une grille de rues de ville avec des voies de circulation. Les empreintes des bâtiments sont visibles sous forme de petits rectangles dans une légère nuance de gris.

À gauche, la couche de bâtiments réunie par notre équipe, ajoutée au fond de carte communautaire, ici un exemple de la ville de Lévis.

Le travail géomatique au Port de Montréal

Le Port de Montréal est le deuxième en importance au Canada. L’organisation responsable de la gestion du port est l’Administration portuaire de Montréal, qui compte environ 250 employés. Le port a ses installations principalement sur l’île de Montréal, mais elle a prévu une expansion dans la zone de Contrecœur. Tout comme dans le cas d’une ville ou une municipalité, l’administration portuaire doit veiller au bon fonctionnement des différentes infrastructures sur son territoire : entre autres les aqueducs, égouts, parc immobilier, réseaux électriques, de télécommunication, ferroviaires et bien sûr tout ce qui a trait à l’entretien des quais. Le travail sur le terrain a une importance capitale pour connaître l’état de ces infrastructures. Le travail effectué par l’équipe permet au port d’avoir non seulement un portrait précis de l’état de ces différentes infrastructures, mais aussi de connaître leur localisation exacte. Si l’ensemble du secteur compris dans l’île de Montréal est couvert par un réseau WiFi, il en est tout autrement pour la zone sujette à expansion et située à Contrecœur. Le travail terrain en mode hors connexion prend donc ici une importance capitale.

Une photo de Montréal montrant les différents détails de l’infrastructure du Port de Montréal. Chaque catégorie a un titre explicatif; par exemple, en haut d’un bâtiment, il y a un titre 500 bâtiments.

Différentes infrastructures au Port de Montréal

Comme il a été mentionné antérieurement, la carte communautaire du Canada peut désormais être utilisée de façon déconnectée. En d’autres mots, vous avez désormais la possibilité d’apporter le fond de carte avec vous lorsque la connexion Internet est limitée, voire absente. D’autres organisations préfèrent aussi travailler hors connexion afin d’économiser en frais d’itinérance. L’équipe géomatique du port compte utiliser le fond de carte pour inspecter l’état des différentes infrastructures du Port de Montréal, notamment les infrastructures en lien avec les quais. Nous pouvons penser ici aux caissons, ces plateformes de béton surmontées qui servent notamment au transbordement des différentes marchandises; aux clés de caisson, qui font la jonction entre deux caissons; ou encore aux bollards, qui servent à l’amarrage des navires. L’administration portuaire de Montréal a donc décidé d’apporter au fond de carte communautaire ses empreintes de bâtiments ainsi que ses réseaux routiers et ferroviaires afin d’avoir un fond de carte fiable et précis, autant pour le travail terrain que, nous le verrons, pour la communication avec ses utilisateurs. Les repères géographiques ajoutés au fond de carte les aideront autant dans leurs collectes de données en mode déconnecté à Contrecœur qu’en mode connecté dans l’île de Montréal.

Une carte montrant le bord du Port de Montréal et le fleuve Saint-Laurent en bleu. Il y a quelques bâtiments en gris et brun clair.  

Bâtiments, noms de rue et réseau ferroviaire contribué par l’Administration portuaire de Montréal à la carte communautaire du Canada

Communication avec les utilisateurs

De nombreuses organisations utilisent les installations du Port de Montréal. Celles-ci doivent donc être bien informées quant au fonctionnement du port. Que ce soit via le PORTail du camionnage pour connaître l’achalandage des accès au port ou encore depuis la carte du Port de Montréal pour connaître la localisation de ses services, l’administration portuaire fournit ces informations cruciales. Actuellement, l’équipe de géomatique utilise un fond de carte en source ouverte ainsi qu’une carte payante pour ces outils de communication. Or, ces fonds de carte ne répondent pas à leurs besoins de contrôle des données dans le premier cas et de contrôle des coûts dans le deuxième. La carte communautaire du Canada permet alors de combler ces deux besoins. Tout d’abord, elle est alimentée par des sources officielles, c’est-à-dire par des organisations qui font office d’autorités au niveau de la gestion des données sur leur territoire. Nous pouvons ici penser au gouvernement fédéral, aux ministères provinciaux, entités municipales, universités et aussi aux administrations portuaires/aéroportuaires. Nous considérons que ce sont ces organisations qui connaissent le mieux la réalité du terrain. Les mises à jour sur la carte ne sont pas limitées : celles-ci sont faites de façon quotidienne, et deux nouvelles versions de la carte sont publiées par semaine. Ensuite, il n’y a aucuns frais reliés à la participation à la carte communautaire du Canada.

Finalement, le travail de l’équipe de géomatique de l’Administration portuaire de Montréal permet aux décideurs de mieux cibler les investissements à faire dans les infrastructures du Port de Montréal, afin de limiter les ruptures de service. L’utilisation des SIG est donc primordiale au bon déroulement des opérations du port.

Une image d’un tableau de bord. À la gauche, il y a une liste des terminaux avec des présentations en graphes multicolores.

Exemple de tableau de bord auquel l’équipe de géomatique contribue.

Vous avez des questions par rapport à ce que vous venez de lire? N’hésitez pas à communiquer avec nous au communitymap@esri.ca

Ce billet a été traduit à l’anglais et peut être consulté ici.