Skip to main content

Le programme MGISA de l’Université Vancouver Island ouvre de nouveaux horizons

Découvrez le nouveau programme de deuxième cycle en applications de systèmes d’information géographique (MGISA) de l’Université Vancouver Island, lequel offre aux étudiants l’occasion de renforcer leurs compétences en SIG tout en menant des recherches dans le domaine de leur choix.

L’Université Vancouver Island (VIU) offre une variété de programmes de premier cycle, de cycle supérieur, de formation professionnelle et au niveau des métiers, et d’accès à la formation. Depuis 2005, l’Université propose un diplôme d’études supérieures en applications SIG (ADGISA), dans le cadre duquel les étudiants apprennent à utiliser un SIG, notamment pour résoudre des problèmes concrets. Désormais, les étudiants qui souhaitent approfondir la recherche et le développement d’applications SIG peuvent également poursuivre une maîtrise en applications de systèmes d’information géographique (MGISA).

J’ai envoyé un courriel au Dr Michael Govorov, au Dr Paul Zandbergen et à Dave Cake, trois membres du corps enseignant de la VIU ayant participé au développement du programme MGISA, afin qu’ils m’en disent plus à ce sujet.

KA : Qu’est-ce qui a amené la VIU à créer le programme MGISA?

VIU : Le programme ADGISA est un diplôme d’études supérieures d’une durée de 9 mois sur le campus et de 16 mois en ligne. Au fil des ans, plusieurs de nos diplômés ont demandé à ce que nous élargissions le programme afin qu’ils puissent obtenir une maîtrise et poursuivre leurs recherches. En outre, les facultés de la VIU souhaitent également mener des recherches, et le fait de collaborer avec des étudiants à la maîtrise leur permet de le faire.

Nous avons également constaté que de nombreux emplois, notamment des postes de cadre de niveau intermédiaire, exigent désormais une maîtrise. Il existe plusieurs programmes de maîtrise en SIG au Canada, mais il y a encore quelques années, aucun d’eux n’était offert en ligne. Nous voulions donc faire en sorte que les étudiants de partout au Canada soient en mesure d’obtenir leur maîtrise sans avoir à quitter leur emploi et à déménager à l’autre bout du pays. Il est possible de suivre le programme MGISA sur le campus ou en ligne.

KA : À qui le programme s’adresse-t-il?

VIU : Le public cible est constitué de plusieurs groupes. D’abord, nous comptons plusieurs étudiants titulaires d’un diplôme de premier cycle qui souhaitent parfaire leurs connaissances en SIG et faire de la recherche. Ceux-là s’inscrivent directement au programme MGISA.

Plus fréquemment, nous voyons aussi des étudiants ayant déjà travaillé pendant un certain temps et qui ressentent le besoin de renforcer leurs compétences en SIG afin d’élargir leurs perspectives d’emploi. Certains de ces étudiants œuvrent déjà dans le domaine des SIG, alors que d’autres ne possèdent qu’une expérience limitée.

Enfin, il existe de nombreux spécialistes des SIG ayant déjà terminé un diplôme d’études supérieures en SIG, qui ont travaillé pendant plusieurs années et qui cherchent maintenant à parfaire leurs connaissances. Ces étudiants peuvent s’inscrire directement à la partie 2 du programme et obtenir leur maîtrise en un an.

Les diplômés du programme MGISA peuvent postuler à des postes pour lesquels d’autres étudiants en SIG ne sont pas toujours qualifiés. Pensons notamment à des postes d’analyste principal en SIG et de responsable des SIG, ainsi que des postes de recherche dans les universités et le secteur privé.

KA : Qu’est-ce qui distingue le programme MGISA des autres programmes en SIG existant au Canada?

VIU : Le programme MGISA de la VIU est unique à bien des égards. Nous offrons à la fois des options sur le campus et en ligne, ce qui procure aux étudiants une grande flexibilité. Ils peuvent suivre l’ensemble du programme sur le campus ou en ligne, ou bien choisir d’effectuer seulement la partie 1 sur le campus et la partie 2 en ligne. Bien que nous encouragions leur présence sur le campus pour les réunions avec les conseillers et la présentation des projets de recherche, nous utilisons des systèmes de gestion de l’apprentissage en ligne, des cyberconférences, des courriels et des appels téléphoniques pour interagir avec nos étudiants.

Autre caractéristique unique du programme : il permet aux professionnels chevronnés qui possèdent déjà un diplôme supérieur en SIG de s’inscrire directement à la deuxième partie et d’obtenir leur maîtrise en un an. En commençant par la première partie, il faut compter deux ans pour terminer le programme complet sur le campus et deux ans et demi en ligne. Les diplômés de notre programme ADGISA sont nombreux à s’intéresser à notre maîtrise MGISA, mais nous recevons aussi bon nombre de demandes d’inscriptions d’étudiants ayant obtenu leur diplôme supérieur dans un autre établissement. Nous avons même conclu un accord avec le Fleming College afin de faciliter l’inscription de ses diplômés en SIG à notre programme MGISA. Les étudiants avec un diplôme d’études supérieures d’autres établissements sont également les bienvenus et plusieurs d’entre eux ont déjà été admis.

KA : Le programme a été lancé il y a environ un an et demi. A-t-il comblé vos attentes et celles des étudiants jusqu’à maintenant?

La première cohorte d’étudiants a commencé le programme MGISA en septembre 2015. Ils obtiendront leurs diplômes en août 2017. C’est formidable de les voir intégrer leurs centres d’intérêt à leurs projets de recherche. Nous n’imposons pas de sujet d’étude aux étudiants. Nous leur permettons plutôt de trouver leur propre thème de recherche. Les domaines couverts sont donc très variés. Dans de nombreux cas, les étudiants possèdent déjà des connaissances approfondies sur un sujet qui les intéresse, et nous nous assurons qu’ils disposent des compétences techniques pour réaliser leur recherche. Parmi ces compétences, on retrouve entre autres l’analyse spatiale, les bases de données statistiques, la télédétection, la photogrammétrie ainsi que la programmation informatique et web.

Les étudiants ont fait de grands progrès, et nous sommes ravis de voir que la première cohorte va terminer le programme plus tard cette année. Les étudiants doivent publier leur recherche ou la présenter lors d’une conférence, mais nous les encourageons également à partager leur travail à plus grande échelle, soit avec leurs pairs, le milieu universitaire et la communauté de spécialistes des SIG. Voici des exemples de projet :

Le projet de recherche de George Barian porte sur la modélisation du déplacement d’un déversement d’hydrocarbures à l’aide d’un algorithme fondé sur un automate cellulaire. Les effets du vent et la trajectoire des courants de marée de la région étudiée sont même pris en compte pour prévoir les mouvements possibles du déversement. L’évaporation des hydrocarbures et l’entrée en contact du déversement avec la côte sont également simulées dans le modèle. À l’étape finale du projet, le modèle de simulation sera intégré à une application web sur ArcGIS Portal et ArcGIS Online.

Le projet de George Barian modélise les déplacements possibles des déversements d’hydrocarbures.

La recherche d’Aaron Wong est axée sur les récifs coralliens près du Bélize, l’un des premiers pays à établir des aires marines protégées afin de préserver l’écosystème côtier. Aaron souhaite recueillir des données qui permettront d’évaluer l’efficacité de ces aires protégées. Il se fondera sur la surveillance réalisée par le passé pour analyser le taux de croissance de la superficie des coraux et du nombre de poissons dans les diverses zones d’étude sélectionnées. Il le comparera ensuite avec le taux de croissance d’autres zones non protégées. Les résultats préliminaires démontrent que les aires protégées ont un taux plus élevé de croissance des coraux que les autres zones, sans toutefois se baser sur des données statistiques.

Le projet de recherche d’Aaron Wong analysera l’efficacité des aires marines protégées près du Bélize.

Ce billet a été écrit en anglais par Krista Amolins et peut être consulté ici.