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Les commissions scolaires et ArcGIS StoryMaps : mon stage coop à Esri Canada

Quelle est l’expérience d’une étudiante en stage coop à Esri Canada? Découvrez comment Sarah Paquin a acquis des connaissances, de la confiance et des compétences concrètes en SIG en seulement quatre mois.

L’expérience de Sarah

On m’a appris que l’on ne peut pas apprendre les SIG sans se jeter à l’eau, et c’est exactement ce que j’ai fait pendant mon stage à Esri Canada.

Au cours de cette session, j’ai eu l’occasion de me joindre à l’équipe Milieu scolaire et recherche d’Esri Canada à titre d’étudiante en stage coop. Pendant mon séjour de quatre mois dans l’entreprise, j’ai été traitée comme une employée à part entière au sein du service, participant aux réunions et aux rencontres sociales, et travaillant de manière autonome sur des projets de haut niveau. Des experts m’ont appris à construire des ensembles de données vastes et complexes, à former des partenaires sur les produits d’Esri et à travailler dans un environnement professionnel.

Je suis actuellement étudiante à l’Université McMaster, où je poursuis un baccalauréat spécialisé en sciences de l’environnement (B. Sc.), avec des spécialisations en études urbaines, en aménagement du territoire et en SIG. Ce n’est que durant mon baccalauréat que j’ai découvert les SIG, mais j’ai rapidement été enthousiasmée par la possibilité de contribuer à l’enseignement de ces technologies et de leur potentiel auprès des élèves du primaire et du secondaire. Je suis la fille de deux enseignants, et je suis moi-même devenue directrice d’école et spécialiste de programme. L’éducation a donc toujours occupé une place importante dans ma vie. Je suis suppléante d’urgence pendant l’été et assistante d’enseignement à l’Université McMaster pendant les sessions d’automne et d’hiver. C’est pourquoi le service Milieu scolaire et recherche représentait un endroit idéal pour mon premier stage coop.

Image d’une jeune femme aux cheveux noirs qui sourit.

Le stage coop avec le groupe Milieu scolaire et recherche d’Esri Canada a été formidable, mais il est passé très vite.

Compilation d’ensemble de données

Mon principal projet cette session a été la création de deux grands ensembles de données : des collections complètes de toutes les commissions scolaires et de toutes les écoles du Canada. Ces ensembles de données sont utiles à Esri Canada à l’interne, mais aussi pour les gouvernements provinciaux et territoriaux, les municipalités et les organisations externes. Ils représentent une contribution importante de Milieu scolaire et recherche à la collection d’infrastructures géospatiales de l’entreprise.

Lors de la création de l’ensemble de données sur les commissions scolaires, j’ai appris à compiler des couches de polygones provenant de diverses sources et à les combiner pour produire un résultat unifié et soigné. Tout au long de ce projet, j’ai développé mes compétences dans ArcGIS Pro, ainsi que ma compréhension des structures éducatives fédérales et provinciales à travers le pays. Chaque entrée de l’ensemble de données sur les commissions scolaires comprend des informations sur les inscriptions et un champ indiquant la date à laquelle ce chiffre est exact, ce qui permettra de conserver les données et de continuer à les utiliser dans les années à venir.

Les structures des commissions scolaires diffèrent d’un pays à l’autre. Si certaines provinces disposent de commissions scolaires catholiques (Ontario, Saskatchewan et Alberta), d’autres n’en ont pas et intègrent les écoles catholiques soit dans des écoles privées, soit dans des commissions scolaires publiques. L’Ontario est la seule province qui dispose d’une commission scolaire catholique française.

Comme le montre la carte des Commissions scolaires au Canada ci-dessous, certains espaces ouverts ne semblent relever de la compétence d’aucune commission scolaire. Dans le Nord de l’Ontario, toutes les écoles qui ne relèvent pas d’une commission scolaire sont des écoles autochtones gérées soit par le gouvernement fédéral, soit par des groupes autochtones individuels. Toute école publique, catholique, française ou catholique française de la province est incluse dans l’une des commissions scolaires définies. Au Nunavut, les commissions scolaires n’ont pas de limites définies. Elles sont incluses sans géométrie dans l’ensemble de données.

Une image montrant deux cartes du Canada. L’une avec des points rouge foncé représentant l’emplacement des écoles et l’autre avec des polygones noirs représentant les limites des commissions scolaires.

Emplacement de toutes les écoles publiques et privées d’enseignement primaire et secondaire au Canada (à gauche) et limites représentant les commissions scolaires canadiennes (à droite).

Le deuxième ensemble de données, qui englobe toutes les écoles primaires et secondaires, a été une entreprise beaucoup plus vaste. Avec plus de 15 000 écoles dans tout le pays, le système éducatif canadien va au-delà des écoles publiques et comprend des écoles catholiques, françaises, autochtones et privées, toutes placées sous différentes formes d’administration et de service. Les données de cette couche proviennent donc de centaines de sources, et leur compilation a pris environ deux mois.

Pour ce projet, je suis partie d’un ensemble de données dont la dernière mise à jour remonte à 2016, en corrigeant les erreurs préexistantes et en l’actualisant sur la base des fermetures et des ouvertures d’écoles qui ont eu lieu au cours des neuf dernières années. Je suis heureuse de dire que le produit final vaut largement le temps consacré à sa création, car cet ensemble complet de données sur les écoles a déjà été utilisé par plusieurs organisations éducatives partenaires pour des travaux importants dans le domaine de l’enseignement et dans d’autres domaines. L’une des initiatives consiste à utiliser ces données pour cartographier la nature à l’intérieur et autour des écoles en Colombie-Britannique, afin d’améliorer l’accès des enfants à la nature.

Autres projets

J’ai participé à plusieurs autres projets au cours de cette session, dont deux qui consistaient à donner des présentations sur ArcGIS StoryMaps à différentes organisations, sous la direction et avec le soutien de Susie Saliola et Tatum Pascal, avec qui j’ai collaboré au sein du service Milieu scolaire et recherche.

Un autre projet s’inscrit dans l’un des objectifs du service Milieu scolaire et recherche cette année, à savoir l’intégration de notre technologie dans d’autres disciplines de l’enseignement supérieur, en particulier dans le domaine de la santé publique. J’ai travaillé en étroite collaboration avec le service Santé publique d’Esri Canada d’Esri Canada à mener des recherches sur les programmes actuels de baccalauréat et de maîtrise en santé publique au Canada. J’ai ensuite créé un tutoriel SIG destiné à ces groupes.

Prochaines étapes

Alors que j’envisage l’avenir de ma carrière dans les SIG, je suis ravie de faire partie du comité exécutif chargé d’organiser un concours de géomatique à l’Université McMaster. Je travaillerai avec des professeurs et des professionnels de l’industrie pour développer un thème pour le concours et je participerai également à l’aspect logistique de l’événement. Esri Canada a parrainé le concours en 2025, et je me réjouis de travailler à nouveau avec l’entreprise pour promouvoir l’événement en 2026. Mon prochain stage de printemps se déroulera au sein du service de SIG de la région de Kingston, en Ontario, où je travaillerai sur le terrain, au niveau municipal et régional, dans le cadre de divers projets.

Vraiment, travailler au sein du service Milieu scolaire et recherche d’Esri Canada a été une occasion incroyable.

Merci, Sarah Paquin, d’avoir partagé votre expérience de stage coop et d’avoir rédigé ce billet de blogue.

Ce billet a été écrit en anglais par Angela Alexander et peut être consulté ici.