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Miguel Blanco, titulaire 2015 d’une bourse d’études en SIG d’Esri Canada

Chaque année, des bourses d’études en SIG d’Esri Canada sont offertes à des étudiants de collèges et d’universités de partout au pays qui sont dotés de solides programmes en SIG. Bien des titulaires de ces bourses n’en sont qu’à envisager des carrières dans le domaine de SIG, mais certains d’entre eux ont déjà un bon bagage d’expérience. Miguel Blanco a passé plusieurs années à la Sûreté du Québec avant d’entreprendre des études de maîtrise à l’Université de Sherbrooke et de recevoir une bourse d’études en SIG de 2015. Découvrez comment Miguel a su mettre en pratique sa combinaison unique d’études supérieures et d’expérience des SIG dans le domaine de la sécurité publique pour aider les efforts de recherche et sauvetage de personnes disparues.

Avant de retourner sur les bancs d’école pour obtenir une maîtrise, Miguel Blanco a travaillé à la Division de la géomatique de la Sûreté du Québec, le service de police de la province de Québec. Il participait alors à la conception et au développement d’une application de recherche et sauvetage qui a reçu un prix d’excellence en SIG d’Esri Canada en 2011. Les utilisateurs de cette application disposent des données et des outils dont ils ont besoin pour surveiller et diriger les opérations de recherche et sauvetage.

Le terrain et les conditions environnementales constituent des facteurs pouvant avoir une influence importante sur la distance parcourue par une personne disparue. L’algorithme que met au point Miguel calcule des isochrones en tenant notamment compte de ces deux facteurs. Source de la photo : Université de Sherbrooke.

Miguel a pensé à une façon d’améliorer l’application et s’est inscrit au programme de maîtrise en sciences géographiques, cheminement en géomatique, offert par l’Université de Sherbrooke. Il met au point un algorithme qui calcule des isochrones (ou courbes isochrones) indiquant la distance qu’une personne disparue pourrait avoir parcourue dans un intervalle donné. L’algorithme évalue le plus justement possible la vitesse de déplacement de la personne en tenant compte de plusieurs facteurs : l’âge, la taille, la condition physique de la personne, de même que les conditions météo. Les données en question sont saisies dans un outil de script écrit en Python. L’application modifie ensuite la vitesse calculée en fonction de la pente et de l’état du terrain, ainsi que de la catégorie comportementale dans laquelle se trouve la personne disparue (personne souffrant d’Alzheimer, par exemple), ce qui lui permet de tracer une carte des isochrones.

Exemples de cartes des isochrones en fonction de divers points d’origine et de diverses catégories de personnes disparues.

Miguel est fier d’avoir pu offrir des outils aidant les opérations de recherche et sauvetage. Il a présenté ses travaux à la Conférence des utilisateurs d’Esri Canada 2015 qui s’est tenue le 6 mai, à Québec. Ses travaux ont également été soulignés dans les nouvelles en ligne de l’Université de Sherbrooke. Miguel compte poursuivre le projet et souhaite mettre au point une version en ligne de l’outil de production de cartes des isochrones. Celui-ci serait mis à la disposition des établissements fédéraux et provinciaux et de plus de 300 organisations de recherche et sauvetage partout au pays. Il étudie également l’utilisation de l’imagerie saisie par les UAV (les véhicules aériens sans pilote, communément appelés « drones ») pour améliorer la qualité de l’imagerie et des modèles 3D accessibles concernant les zones de recherches.