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Souvenons-nous : l’histoire de la Grande Guerre prend vie dans des cartes récits

Le jour du Souvenir est l’occasion de commémorer tous ceux et celles qui sont tombés au combat en servant leur pays ainsi que de réfléchir au passé pour en tirer des leçons. Découvrez comment les élèves de l’école annexe St. Michaels (SMUS) à Victoria, en Colombie-Britannique, en ont appris davantage sur la Première Guerre mondiale en fouillant dans les archives de l’école, en explorant les ressources primaires et en notant les expériences de certains anciens élèves de l’école sur des cartes récits.

En l’honneur du jour du Souvenir, ce billet de blogue présente un projet scolaire sur la Grande Guerre réalisé à l’aide de cartes récits par un groupe d’élèves de neuvième année de l’école annexe St. Michaels (SMUS) située à Victoria, en Colombie-Britannique. Notre blogueuse invitée est Kirsten Davel, directrice adjointe du programme d’études et enseignante d’anglais et de sciences humaines en 9année à la SMUS. Elle est enchantée de vous présenter le projet sur les anciens élèves et la Grande Guerre.

Objectif du projet sur les anciens élèves et la Grande Guerre

Le projet sur les anciens élèves et la Grande Guerre a été lancé il y a quatre ans à la SMUS. Il a évolué au fil des ans, car le nouveau programme d’études de la Colombie-Britannique a ouvert une myriade de possibilités dans le domaine de l’apprentissage par projets. Cette latitude a permis à notre équipe interdisciplinaire d’anglais et de sciences humaines de mettre au point, en collaboration avec les élèves, une méthode authentique d’acquisition de connaissances sur la Première Guerre mondiale. Avec l’aide des archives Wilson de l’école, chaque élève a effectué une recherche sur un ancien élève de l’école qui a participé à ce conflit. L’objectif du projet sur les anciens élèves et la Grande Guerre était d’effectuer des recherches dans les documents primaires et secondaires des archives de l’école et dans d’autres sources pour enrichir nos dossiers d’archives et mieux comprendre, ensemble, la contribution du Canada à la Grande Guerre en empruntant le point de vue d’anciens élèves de notre école. Les élèves ont rassemblé les résultats de leur recherche et créé des cartes récits pour partager les expériences de ceux qui se sont portés volontaires pour participer à la « guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres ». Les chercheurs ont ensuite partagé leur carte récit avec leurs pairs dans le cadre de présentations orales. Choisir de raconter l’histoire des anciens élèves à l’aide de cartes récits a permis aux élèves de visualiser la vie et l’époque des soldats canadiens de façon nette, à l’aide d’images riches et reliées à la géographie et à l’histoire des lieux auxquels ces soldats ont été associés pendant la Première Guerre mondiale.

La carte récit du lieutenant George Edward Ambery, un ancien élève de la SMUS, a été créée par Caroline Luo, une élève de 9e année.

Apprentissage jumelé

Parallèlement à ce projet, les élèves ont participé à des cercles de lecture, où ils ont lu des romans sur l’expérience canadienne de la Première Guerre mondiale et discuté de l’importance de leurs apprentissages. Tour à tour, ils ont examiné les événements du point de vue du combat aérien, de la guerre des tranchées et du front intérieur. De plus, les lectures ont attisé la curiosité des élèves sur la Grande Guerre, et cette section du projet s’est terminée par une recherche personnalisée sur un sujet d’intérêt présenté aux pairs à l’aide d’un résumé graphique. Les élèves ont réfléchi à la façon dont un déséquilibre des pouvoirs contribue aux conflits à de multiples niveaux et à la manière d’aborder la résolution de conflits avant que les tensions s’exacerbent.

Une occasion d’apprentissage

L’idée du projet a germé grâce à la liberté qu’accorde le programme remanié et à notre volonté d’offrir à nos élèves un apprentissage authentique fondé sur l’enquête pour leur permettre de choisir et de s’exprimer. Les élèves en ont retiré une meilleure compréhension en reproduisant les travaux de recherche régulièrement effectués par les historiens, les romanciers historiques et les archivistes. Les élèves ont indiqué avoir mieux compris l’importance d’en apprendre davantage sur le passé pour orienter les décisions actuelles et futures. Nous souhaitions par le fait même profiter des richesses de nos archives pour en apprendre davantage sur notre école dans un contexte historique. Les élèves ont collaboré avec les archivistes, et un élève a même décidé d’aller régulièrement, de façon bénévole, mettre à jour et classer les documents, dont certains sont le fruit des recherches effectuées par notre classe. Ainsi, en 2017, l’un des archivistes de l’école a invité nos élèves à participer à la commémoration de la bataille de la crête de Vimy organisée par le manège militaire de la rue Bay. Au cours de la journée portes ouvertes, qui comprenait une visite du musée, un de nos élèves a découvert des renseignements essentiels sur l’ancien élève qu’il étudiait. Son enthousiasme par suite de cette découverte était palpable, surtout lorsqu’il a présenté l’histoire de l’ancien élève à ses camarades.

Les sources primaires : à la rencontre de l’histoire

Un collègue et une amie de l’école ont largement enrichi le projet sur les anciens élèves et la Grande Guerre en partageant des histoires liées à des objets personnels hérités de membres de leur famille qui avaient servi pendant le conflit. Les élèves manipulaient tendrement les lettres, insignes de casquette, douilles, photographies, vêtements et autres souvenirs qui ont nourri leur curiosité et suscité une avalanche de questions.

À la rencontre de l’histoire : Laurie Pederson, une amie de l’école, a partagé des objets personnels de la Grande Guerre provenant de la collection de son grand-père et de son père.

L’expérience d’une élève

Caroline Luo, une élève de la SMUS, résume ainsi l’importance de raconter l’histoire du lieutenant George Edward Ambery dans une carte récit : « Je ne savais rien de la Première Guerre mondiale. Je lisais le roman et je n’avais aucune idée de l’endroit où les Canadiens se battaient ni de la raison pour laquelle ils le faisaient. Créer la carte récit de mon ancien élève m’a aidée à comprendre où les événements se sont produits et l’importance de mener une guerre dans un pays étranger, loin de chez soi. Au fur et à mesure que mes recherches progressaient et que je cartographiais la vie de mon ancien élève, j’ai réfléchi à l’importance de chaque endroit pour lui. Il [Ambery] s’est porté volontaire pour vivre une aventure, mais la réalité de sa mort et de millions d’autres est une tragédie. Par contre, j’ai été heureuse d’apprendre que le Mémorial de Vimy, en France, commémore son sacrifice. »

Caroline Luo, une élève d’anglais de 9e année qui a beaucoup appris sur son ancien élève dans le cadre du projet sur les anciens élèves et la Grande Guerre, auquel elle a aimé participer.

Regrouper les connaissances des élèves dans des cartes récits

Les cartes récits offrent aux apprenants du 21e siècle des occasions réelles de démontrer leur compréhension des événements actuels et passés d’une manière unique qui situe géographiquement l’histoire. Les systèmes d’information géographique (SIG) sont une option novatrice supplémentaire pour les élèves qui peuvent s’exprimer et choisir comment ils souhaitent démontrer leurs apprentissages. Les cartes récits prouvent aux élèves, aux enseignants et aux parents que les élèves produisent des connaissances de façon active et ne sont pas de simples consommateurs d’information.

Merci à Kirsten d’avoir partagé avec nous le projet sur les anciens élèves et la Grande Guerre. Il s’agit d’un excellent exemple d’une façon pour les élèves de participer activement à leur apprentissage et d’établir des liens avec le passé grâce à des sources primaires comme des livres, des images, des lettres et d’autres objets. Ce projet a rendu l’histoire pertinente pour les élèves, et ils ont amélioré leurs capacités de lecture et d’écriture ainsi que leurs habiletés techniques en créant des cartes récits.

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Ce billet a été écrit en anglais par Angela Alexander et peut être consulté ici.