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Nouveautés dans le Living Atlas : jeux de données autochtones

De nouveaux jeux de données autochtones sont maintenant disponibles dans le Living Atlas! Explorez et célébrez la richesse de ces savoirs. Lancez-vous dans cette découverte dès aujourd’hui.

Dans un monde où les données guident les décisions, l’importance d’une information exacte et culturellement pertinente ne peut être négligée. Partout au Canada, les communautés autochtones œuvrent à l’autodétermination et à la préservation de leur patrimoine culturel. Des jeux de données bien structurés jouent un rôle clé dans cette démarche. Le Living Atlas, riche répertoire de contenus géographiques et culturels, constitue un pilier de cet effort. Il met à disposition des ressources précieuses qui soutiennent les communautés autochtones et favorisent une meilleure compréhension à l’échelle nationale.

Parmi les éléments phares du Living Atlas figure le jeu de données consacré aux noms géographiques autochtones. Cette impressionnante collection rassemble près de 30 000 toponymes officiels, témoignant du lien profond entre les peuples autochtones et leurs terres. Couvrant l’ensemble du territoire, des lacs paisibles aux majestueuses chaînes montagneuses, ces toponymes expriment la profondeur culturelle et linguistique des peuples autochtones. Mis à jour chaque semaine, ce jeu de données offre un portrait fidèle et en constante évolution de la toponymie autochtone, en rendant hommage aux traditions et récits des Premières Nations, des Inuits et des Métis.

Le Living Atlas offre également une vaste sélection de jeux de données mettant en valeur la diversité des cultures et des modes de vie autochtones. La base de données sur l’énergie dans les communautés éloignées, par exemple, met en évidence les besoins particuliers en approvisionnement énergétique ainsi que les solutions mises en place. Le jeu de données sur l’emplacement des conseils tribaux cartographie les principaux centres de gouvernance communautaire. S’ajoutent des ensembles de données sur les infrastructures locales, les ententes minières et les traités, qui brossent un portrait d’ensemble du paysage politique et socioéconomique autochtone au Canada.

Grâce à ces données méticuleusement compilées, le Living Atlas joue un double rôle : il préserve la richesse culturelle autochtone tout en agissant comme un levier puissant pour l’éducation, la sensibilisation et le développement durable. En appuyant cette initiative, donateurs, bénévoles et partenaires contribuent à bâtir un avenir où les savoirs autochtones occupent une place pleine et entière dans le tissu social canadien.

Voici un aperçu des jeux de données autochtones dans le Living Atlas :

Noms géographiques autochtones au Canada

Au Canada, près de 30 000 noms de lieux officiels sont d’origine autochtone, et des efforts sont en cours pour restaurer les toponymes traditionnels afin qu’ils reflètent pleinement ces cultures. Le jeu de données des noms géographiques autochtones comprend les noms de lieux habités et de zones administratives, les entités hydrographiques telles que les lacs, les rivières et les baies, ainsi que les éléments du relief comme les montagnes, les caps et les vallées. Ce jeu de données a été extrait de la Base de données toponymiques du Canada, la source nationale officielle en matière de noms de lieux. Il comprend plus de 60 langues autochtones, issues des visions du monde des Premières Nations, des Inuits et des Métis. À mesure que de nouveaux noms autochtones sont indiqués dans la base de données et que d’autres sont officiellement reconnus et adoptés, le jeu de données continue de s’enrichir. Il est mis à jour chaque semaine afin de refléter les changements.

Une carte présentant le jeu de données sur les terres autochtones du Canada, à petite échelle.

Jeu de données sur les terres autochtones du Canada

Terres autochtones du Canada

Ce jeu de données présente les limites administratives des territoires dont le titre foncier a été transféré à des groupes autochtones particuliers au Canada ou qui ont été désignés pour leur usage exclusif. On y retrouve notamment, sans s’y limiter : les réserves, les terres de catégorie 1A et 1A-N des Cris et Naskapis, les terres de règlement des Premières Nations du Yukon, la base territoriale provisoire des Mohawks de Kanesatake, les terres détenues par les Inuits, les terres Tlicho, les terres inuvialuites, ainsi que les territoires des Gwich’in et des Sahtu. Ce jeu de données est mis à jour chaque mois par la Direction de l’arpenteur général.

Emplacements des Premières Nations au Canada

Ce jeu de données indique l’emplacement géographique du bureau administratif de chaque Première Nation, tel qu’enregistré dans le Système d’information sur l’administration des bandes (SIAB) de Services aux Autochtones Canada (SAC). Il s’agit de la source officielle utilisée par Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) et par SAC pour localiser géographiquement les Premières Nations au Canada.

Emplacement des conseils tribaux au Canada

Le jeu de données sur l’emplacement des conseils tribaux au Canada constitue la source géographique officielle pour Services aux Autochtones Canada (SAC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC). Chaque point représentant un conseil tribal correspond à une adresse telle qu’elle est enregistrée dans le Système de soutien aux gouvernements indiens (SSGI) de l’ancien ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC). Le jeu de données est lié au SSGI, ce qui permet que toute mise à jour dans le système soit automatiquement reflétée dans les attributs géographiques associés à chaque conseil tribal.

Base de données sur l’énergie dans les communautés éloignées

La base de données sur l’énergie dans les communautés éloignées est la seule source nationale centralisée et accessible qui regroupe l’information sur les ressources énergétiques utilisées dans ces régions. Elle sert d’outil pour recueillir et présenter des données pertinentes sur la production et l’utilisation de l’électricité ainsi que d’autres formes d’énergie dans l’ensemble des communautés éloignées du Canada. Ces données proviennent de diverses sources, notamment d’Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC), de Ressources naturelles Canada (RNCan), ainsi que d’autres intervenants actifs dans ces communautés.

 Carte présentant le jeu de données sur les infrastructures des communautés autochtones dans la région de l’île de Vancouver.

Jeu de données sur les infrastructures des communautés autochtones

Infrastructures des communautés autochtones

Le jeu de données sur les infrastructures des communautés autochtones présente les projets d’infrastructure réalisés à travers le Canada avec l’appui de Services aux Autochtones Canada (SAC) grâce à un financement ciblé. Les communautés associées à ces projets sur la carte sont des Premières Nations, des conseils tribaux ou d’autres organisations autochtones ayant reçu des fonds pour des projets ou étant les utilisateurs visés de ces infrastructures. Ce jeu de données met en lumière les investissements réalisés et reflète l’engagement du gouvernement à réduire les écarts socioéconomiques et à garantir des services de qualité aux communautés autochtones. Il est mis à jour trimestriellement afin de refléter l’ajout de nouveaux projets ou les changements apportés aux projets existants.

Ententes minières en vigueur avec les communautés autochtones

Le jeu de données sur les ententes minières autochtones indique l’emplacement des sites concernés et fournit des renseignements sur les communautés signataires, les types d’ententes négociées, les travaux d’exploration et les mines en production. Il est mis à jour une fois par année.

Les trois jeux de données suivants font partie de la collection géospatiale des traités et ententes entre la Couronne et les peuples autochtones. Ils représentent les limites géographiques des ententes solennelles conclues entre la Couronne et les Autochtones, qui établissent les promesses, obligations et avantages consentis aux parties.

Traités modernes au Canada

Le jeu de données sur les traités modernes (anciennement appelés traités postérieurs à 1975) contient les limites géographiques ainsi que des données attributaires de base représentant les ententes signées après 1975 entre des groupes autochtones, le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux ou territoriaux. Ces limites correspondent aux territoires revendiqués par les Premières Nations à la suite de négociations. Elles ne font généralement pas l’objet d’un arpentage officiel, mais elles servent à illustrer l’étendue géographique des droits reconnus aux bénéficiaires autochtones dans les ententes.

Traités historiques au Canada

Le jeu de données sur les traités historiques (anciennement appelés traités antérieurs à 1975) contient les limites géographiques ainsi que des données attributaires de base représentant les traités signés entre les peuples autochtones et la Couronne entre 1725 et 1929. Ces limites correspondent aux traités historiques signés après 1763, par lesquels de vastes territoires des Premières Nations ont été cédés à la Couronne (transfert du titre ancestral), en échange de terres de réserve et d’autres avantages.

Ententes autochtones au Canada

Le jeu de données sur les ententes autochtones contient les limites géographiques ainsi que des données attributaires de base représentant les protocoles établis pour les processus de consultation, les ententes d’autonomie gouvernementale et d’autres accords signés entre des groupes autochtones et la Couronne. Ces ententes portent sur divers aspects liés aux affaires autochtones et nordiques – tels que l’éducation, le développement économique, les services à l’enfance et à la famille, la santé et le logement – qui ne sont pas couverts par les traités ou d’autres mécanismes existants.

Ce billet a été écrit en anglais par Kelsey Davis et peut être consulté ici.