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Une conversation avec Dawn Wright, scientifique en chef d’Esri

Dawn Wright est la scientifique en chef d’Esri. Elle parle avec Guan Yue de son point de vue sur la convergence de la science avec The Science of Where

Dawn Wright est la scientifique en chef d’Esri. Elle est océanographe et universitaire. J’ai été ravie de lui parler de la façon dont elle voit la convergence de la science avec The Science of Where

Une photo de la scientifique en chef d’Esri, Dawn Wright. Sur la photo, Dawn est souriante et porte une chemise à logo Esri.

Dawn a essentiellement conçu son poste, et elle le considère comme ayant un objectif à la fois interne et externe. 

Au sein d’Esri, elle est consultante et renforce la base scientifique des produits d’Esri. Elle aide les équipes de développement des affaires et des produits en leur présentant des scientifiques qui peuvent contribuer à améliorer nos produits et services. Tandis qu’ils travaillent sur les statistiques spatiales, le 3D et l’intelligence artificielle géospatiale (IAG), les développeurs ont besoin de les mettre à l’épreuve en les appliquant à des problèmes épineux du monde réel. C’est là que les scientifiques entrent en jeu. Ceux-ci apportent aux équipes d’Esri des problèmes avec lesquels ils se débattent depuis des années. Ce sont les scientifiques qui ont demandé à Esri de développer les voxels pour leur imagerie 3D, qui donnent du volume et produisent une représentation beaucoup plus précise. 

Dawn est également le visage d’Esri dans le monde scientifique. Elle présente Esri comme une entreprise scientifique. Cela signifie qu’elle fait partie de nombreux conseils et comités consultatifs, comme la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) qui, entre autres choses, partage des informations sur la protection des côtes et les écosystèmes marins. Elle leur rappelle que, si nous travaillons dans le domaine des sciences géographiques, nous nous occupons également des autres « ologies » (comme elle les appelle), comme la biologie, la géologie, l’hydrologie, l’écologie et la biologie de la conservation, sans oublier la science du climat et ses effets sur les sciences sociales. Elle participe aux événements organisés par ces organisations avec ses collègues qui présentent des articles et développent des brevets, tout comme le font les autres grandes entreprises de logiciels. Esri est plus qu’un vendeur de logiciels.

Étant donné que Dawn est océanographe, je voulais savoir ce qu’elle pensait de nos efforts pour assurer la durabilité des océans et comment les SIG y contribuent. Pour elle, l’on parle d’abord d’un seul océan si l’on se fonde sur la projection de Spilhaus, qui place l’Antarctique au centre de tout et montre comment tous les océans sont connectés.

Une crise profonde frappe l’océan, et l’une des façons dont les SIG aident à y remédier est de donner aux scientifiques les outils nécessaires pour cartographier le fond océanique. J’ai été choquée d’apprendre que nous n’en avons cartographié que 20 %! Les deux principales raisons sont les limites technologiques et la profondeur de l’océan. Nous ne pouvons pas utiliser les satellites qui cartographient la surface terrestre. Pour cartographier le fond de l’océan, nous recourons à des systèmes de sonar transportés par navires, qui émettent des impulsions sonores. Ces appareils sont beaucoup plus lents et coûteux que les radars traditionnels, et la profondeur moyenne de l’océan est de 4 km, ce qui rend la cartographie encore plus difficile. Les SIG servent à surveiller les différents facteurs qui affectent l’océan, comme l’érosion des récifs découlant du blanchissement des coraux. Vous pouvez voir un tableau de bord sur les récifs du Living Atlas (qui figurait dans l’émission Oceans de la BBC).

Dawn Wright fait un travail fascinant sur l’utilisation de The Science of Where pour la conservation de la nature. Pour entendre l’intégralité de l’entretien, rendez-vous à la baladodiffusion

Si, comme Dawn, la conservation des océans vous tient à cœur, inscrivez-vous au Forum sur les SIG appliqués aux océans d’Esri Canada

Ce billet a été écrit en anglais par Guan Yue et peut être consulté ici.