L’Université Laval utilise ArcGIS pour présenter les répercussions de la COVID-19 au Québec
En mars 2020, le gouvernement du Québec a signé un décret afin de déclarer l’urgence sanitaire dans la province. L’Université Laval a choisi ArcGIS pour présenter le contexte situationnel de la pandémie pendant la période de confinement qui a suivi l’adoption du décret.
« La visualisation et l’interprétation des données permettent de comprendre et de gérer efficacement la situation », déclare Stéfano Biondo, du Centre GéoStat de la Bibliothèque de l’Université. « ArcGIS Dashboards a bien répondu à ce besoin. »
Benoit Lalonde et Hicham El Hachemi, du département de géographie de l’université, ont automatisé une partie de la collecte des données en élaborant des scripts Python qui remplissent directement les champs des feuilles de calcul et qui acheminent ensuite l’information vers ArcGIS Online et l’application ArcGIS Dashboards. Ça n’a toutefois pas toujours été aussi facile.
Comme nous nous en souvenons tous, le mois de mars et la majeure partie du printemps ont été marqués par l’incertitude et la confusion. Combien de temps durera le confinement? Quelle est la gravité de la situation? Où peut-on trouver des renseignements officiels?
M. Lalonde et Biondo admettent qu’avant l’automatisation de la majeure partie du processus, le plus grand défi consistait à recueillir, à organiser et à mettre à jour les données. « Nous devions recueillir manuellement les données sur divers sites. »
[REMARQUE : Accédez aux couches spatiales et aux données sur les cas de COVID-19 ici.]
Le site sur la COVID-19 de l’Université Laval est maintenant consulté plus de 7 000 fois par jour. Il s’agit de la seule source d’information québécoise regroupant une variété de données au même endroit. Son utilisation s’est d’ailleurs répandue dans toute la province. Par exemple, la Direction régionale de santé publique de Montréal, qui est la ville la plus touchée au Québec, exploite le tableau de bord de l’Université pour fournir à ses citoyens des renseignements précis et à jour.
Puisque plus de données d’unité géographique plus petites (ex. : arrondissements de Montréal) sont maintenant accessibles, les représentants de l’Université soulignent l’importance accrue que revêt la possibilité de choisir l’échelle de représentation. Elle permet notamment de mieux comprendre les répercussions de la COVID-19 et des mesures mises en place par le gouvernement, ce que confirme M. Biondo. « Grâce à la flexibilité d’ArcGIS Dashboards, nous avons pu ajouter de nouveaux graphiques et des cartes inédites avec de nouveaux indicateurs tout au long de la distribution des données. »
L’Université a depuis publié un deuxième tableau de bord pour comparer les chiffres du Québec à ceux d’autres pays et régions. Pour ce faire, elle exploite les données du populaire tableau de bord sur la COVID-19 de l’Université Johns Hopkins.