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Nouveau contenu du Living Atlas : cartes web pour la gestion des urgences

Des cartes web pour la gestion des urgences sont maintenant offertes dans l’édition canadienne d’ArcGIS Living Atlas of the World. Découvrez comment votre organisation peut exploiter ces cartes et leurs données.

Un ensemble extrêmement précieux d’applications cartographiques web pour la gestion des urgences, issu du Centre des opérations du gouvernement (COG), a récemment été ajouté à l’édition canadienne d’ArcGIS Living Atlas of the World. Hébergé à Sécurité publique Canada, le COG prête assistance à la préparation des interventions fédérales intégrées à tous les types de catastrophes touchant l’intérêt national et en dirige la coordination. Ces cartes web sont organisées à partir de données officielles accessibles au public et sont conçues pour être intuitives et faciles à utiliser.

Résultats de recherche de cartes web de gestion des urgences dans le Living Atlas.

La première des applications de cartographie web de gestion des urgences qui a été ajoutée au Living Atlas est l’application des feux de végétation. Celle-ci affiche les points chauds des incendies de forêt, les périmètres d’incendie, la modélisation du panache de fumée et d’autres couches d’intérêt, comme les infrastructures, les transports et les conditions météorologiques actuelles.

Carte web des feux de végétation présentant les feux de forêt actifs et le panache de fumée au Canada.

La deuxième application de carte web de gestion des urgences qui a été ajoutée au Living Atlas porte sur l’Indice canadien de défavorisation multiple (ICDM). L’ICDM est un indice régional utilisant des microdonnées du Recensement de la population de 2021 pour mesurer quatre dimensions clés de la défavorisation : l’instabilité résidentielle, la dépendance économique, la vulnérabilité situationnelle et la composition ethnoculturelle au niveau de l’aire de diffusion. Grâce à l’analyse factorielle, chaque aire de diffusion reçoit une note de 1 à 5, où 1 représente la moins défavorisée et 5 représente la plus défavorisée.

Carte web de l’Indice canadien de défavorisation multiple (ICDM) présentant la région d’Ottawa.

Enfin, la troisième application de cartographie web de gestion des urgences ajoutée au Living Atlas explore les imageries du PNSA. Le Programme national de surveillance aérienne (PNSA) s’appuie sur une flotte d’avions, de drones, de satellites et de personnes, comprenant des pilotes, des agents de surveillance, des spécialistes des données et des techniciens d’entretien d’aéronefs, qui se consacrent à aider le Canada à demeurer en sécurité. Bien que les activités du PNSA soient dirigées par Transports Canada, elles représentent un effort de coordination plus important avec de nombreux partenaires, y compris des ministères et des organismes fédéraux comme Pêches et Océans Canada, la Garde côtière canadienne et Environnement et Changement climatique Canada, ainsi que des gouvernements provinciaux et des partenaires du secteur privé. L’objectif principal du PNSA est de prévenir la pollution des eaux canadiennes, ainsi que de protéger le milieu marin et les espèces marines menacées d’extinction. Toutefois, les équipages du PNSA peuvent également, en dehors de leur mandat, servir la population canadienne de multiples façons en offrant un soutien aux événements de sécurité nationale, aux incidents de recherche et sauvetage, aux efforts humanitaires et aux urgences civiles.

Carte web d’imagerie du PNSA présentant les images aériennes disponibles des incendies de forêt de 2023 à Kelowna, en Colombie-Britannique.

Pendant les activités de gestion des situations d’urgence, le PNSA fournit au COG un soutien en matière de surveillance aérienne. Au fil des ans, le PNSA a capturé des milliers d’images d’inondations et d’incendies à la demande du COG. L’application Imageries du PNSA est conçue pour diffuser ces images. Vous y trouverez des images aériennes d’incidents d’urgence tels que les incendies de forêt de 2023 en Colombie-Britannique, l’ouragan Fiona et les inondations majeures qui ont eu lieu en 2019 à la fois en Ontario et au Québec. 

Trouver des données actualisées et officielles peut s’avérer difficile, d’autant plus quand on parle de gestion des urgences. Les cartes web pour la gestion des urgences du COG sont conçues pour permettre aux responsables, aux planificateurs et aux analystes d’accéder à des données géographiques officielles qui ne seraient normalement accessibles qu’aux personnes travaillant dans l’industrie des SIG. Chaque application de cartographie web est organisée par province et territoire afin que vous puissiez voir exactement quelles couches de données sont disponibles pour la région donnée. Dans l’onglet Info de chaque application, vous trouverez un lien vers la carte web utilisée dans l’application et toutes les sources de données cartographiques.

Les cartes web de gestion des urgences ne s’arrêtent pas seulement à aider les organisations à améliorer la connaissance de la situation lors d’événements d’urgence et de catastrophes naturelles. Elles servent également d’inspiration et de ressource pour celles et ceux qui cherchent à créer leurs propres applications de gestion des urgences. Exploitez les services web utilisés dans les cartes web de gestion des urgences et incorporez-les aux données de votre organisation pour créer tout ce que vous voulez, qu’il s’agisse de tableaux de bord ArcGIS Dashboards, de cartes narratives ArcGIS StoryMaps ou de cartes web qui alimentent des applications mobiles destinées au travail sur le terrain.

L’apport des cartes web d’urgence du COG illustre les avantages et les possibilités qu’offre le Living Atlas. Le Living Atlas vise à créer une communauté grâce au partage de contenus et de données officielles, ce qui conduit à la collaboration, à l’inspiration et au soutien dans les processus de prise de décision. Nous vous invitons à approfondir la façon dont vous pouvez tirer parti du Living Atlas dans vos flux de travaux, et nous vous demandons de penser à apporter vos contributions au Living Atlas dans un dessein de renforcer la communauté SIG.

Ce billet a été écrit en anglais par Malena McCrossan-Moses et peut être consulté ici.