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Continuité des activités – Mise à profit des données d’analyse

Le billet de blogue qui suit explique comment les services publics peuvent obtenir des informations et visualiser des données pour les aider à prendre des décisions pour leur organisation et leur communauté. Apprenez à mettre en œuvre des capacités d’analyse détaillée des données, puis à créer des tableaux de bord simples et faciles à utiliser pour les intervenants internes et externes.

Remarque : Le texte qui suit est une transcription adaptée en français du webinaire d’Esri sur la mise à profit des données d’analyse pour la continuité des activités.

C’est le troisième article d’une série de trois. Vous trouverez les autres articles ici :

Présentation

  • Introduction : analyse fondée sur les emplacements
  • Démonstration : enrichissement démographique et infographie
  • Démonstration : modèle CHIME et planification des prévisions
  • Démonstration : analyse de la demande et réponse
  • Démonstration : connaissance des activités et suivi de proximité

L’une des grandes difficultés avec lesquelles les organisations doivent actuellement composer dans le monde entier est de savoir comment tirer parti de tous les ensembles de données et renseignements disponibles qui entourent la COVID-19. Comment réunir tous ces ensembles de données disparates? Après tout, ils ne font pour la plupart pas partie des données officielles de votre organisation. Et comment pouvez-vous donner un sens à tout cela pour prendre des décisions importantes?

ArcGIS aide les organisations en fournissant :

  • des cartes;
  • des visualisations;
  • des analyses;
  • la science des données;
  • la collecte de données;
  • la connaissance de la situation au moyen de tableaux de bord opérationnels.

Dans le présent billet de blogue, nous nous pencherons sur quatre domaines d’intérêt clés pour les données et les analyses. Nous montrerons comment ArcGIS permet de mieux comprendre :

  1. les clients;
  2. les plans de travail;
  3. les effets sur le réseau;
  4. la sécurité et la conformité.

Clients

Un plan proactif de contact avec les clients passe par la compréhension des besoins de ces derniers et des circonstances qui peuvent survenir. Pour y parvenir, on a besoin de données sur les éléments suivants :

  • la population;
  • les profils d’âge;
  • une analyse économique;
  • le télétravail;
  • la vulnérabilité à la COVID-19.

Démonstration : enrichissement démographique et infographie

ArcGIS Business Analyst possède plus de 15 000 ensembles de données dans plusieurs catégories telles que la population, les revenus et l’état civil. Toutes ces données sont recueillies par recensement et peuvent être utilisées. Les services publics peuvent exploiter ces données pour faciliter la prise de décision lors de la préparation de leur réponse à la COVID-19. Dans notre analyse de démonstration, nous essayons de comprendre où se trouvent les zones les plus infectées dans notre aire de service. On sait que la population la plus touchée sera les personnes âgées. La carte indique la densité de personnes âgées en fonction de la couleur; plus la zone est sombre, plus il y a de personnes âgées. Sur cette base, on peut choisir de modifier l’itinéraire des travaux sur le terrain afin d’éviter les zones les plus risquées tout en effectuant les tâches courantes.

La variable suivante que l’on veut examiner est le pourcentage de personnes n’ayant pas d’accès Internet à domicile. Plus la couleur est foncée, moins il y a de personnes ayant un accès Internet à domicile. Il s’agit d’une variable utile, car on peut déduire que les personnes n’ayant pas d’accès Internet à domicile ne sont pas en mesure de travailler à distance; par conséquent, elles peuvent connaître une situation financière plus précaire en raison de la COVID-19 et peuvent avoir des difficultés à payer leurs factures.

Dans Business Analyst, on peut utiliser des variables provenant d’une base de données, ou on peut introduire des couches provenant d’ArcGIS Living Atlas et du portail de ressources sur la COVID-19 d’ArcGIS. Ces deux sources donnent accès à des milliers d’ensembles de données mises à jour quotidiennement qui vous fournissent des renseignements sur les aspects démographiques et économiques de la COVID-19.

Par exemple, on peut prendre un ensemble de données sur le chômage qui brosse un portrait des conséquences négatives que peut avoir la COVID-19 sur l’emploi. Cet indice représente la perte moyenne d’emplois prévue aux États-Unis. Plus il est élevé, plus les pertes d’emploi peuvent être supérieures à la moyenne.

Business Analyst montre tout son potentiel lorsqu’on commence à combiner plusieurs variables. Ici, on combine les trois variables représentant la vulnérabilité à la COVID-19 et on applique un filtre pour ne montrer que les zones ayant un indice supérieur à la moyenne. On peut ensuite utiliser cette carte pour réorienter les itinéraires de service en périphérie des zones à haut risque afin de réduire l’exposition de la main-d’œuvre. On pourrait également proposer aux clients qui vivent dans ces régions des modalités de paiement spéciales afin de les aider à payer les services s’ils éprouvent des difficultés financières.

On peut également utiliser ces informations pour produire des infographies qui résument les points essentiels.

Résumé

Grâce à ArcGIS Business Analyst, nous sommes en mesure de visualiser facilement les répercussions globales de la COVID-19, de les arrimer aux données démographiques, de déterminer où les clients sont susceptibles de connaître des difficultés financières en raison de la crise dans leur région et d’identifier les zones à haut risque pour lesquelles il pourrait être préférable de reporter les travaux afin de réduire le risque d’exposition des personnes qui y vivent.

Mieux comprendre

  • la population;
  • les profils d’âge;
  • une analyse économique;
  • le télétravail;
  • la vulnérabilité.

Prendre des décisions éclairées sur

  • l’évaluation des répercussions de la COVID-19;
  • l’évaluation des répercussions sur les clients;
  • les difficultés financières;
  • la sécurité pour les clients et le personnel.

Plan de travail

Un plan de travail est optimisé lorsqu’on est bien conscient du délai d’exécution des travaux et qu’on tient compte des ressources, des priorités et des effets sur les clients dans le programme de travaux prévu. Voici quelques éléments que nous allons voir en détail :

  • modèle CHIME;
  • disponibilité des ressources;
  • travaux préventifs;
  • travaux d’immobilisations;
  • nouveaux travaux dans le contexte de la COVID-19.

Démonstration : Modèle CHIME et planification des prévisions

De nombreuses organisations utilisent des modèles statistiques pour apprendre à mieux répondre à la crise de la COVID-19, et les services publics ne font pas exception à la règle. Le modèle épidémiologique d’incidence de la COVID-19 dans les hôpitaux (COVID-19 Hospital Impact Model for Epidemics ou CHIME) en est un exemple probant.

Développé par Predictive Healthcare de Penn Medicine, le modèle CHIME s’appuie sur la modélisation SIR (susceptibles, infectés, rétablis) pour aider les hôpitaux à planifier leurs capacités en fonction de la COVID-19. On peut cependant également s’en servir pour avoir une idée de ce à quoi on doit s’attendre en cas d’épidémie plus importante et des exigences de distanciation sociale et de maintien à domicile qui y sont associées. Les données obtenues de modèles comme celui-ci génèrent cette courbe que nous avons tous vue aux nouvelles.

Ce modèle a été mis en œuvre comme un outil de traitement central dans ArcGIS Pro qui permet d’entrer des données SIG pour les visualiser géographiquement. Ci-dessous, nous voyons le taux d’hospitalisation par comté.

On peut améliorer le modèle en y ajoutant des ensembles de données, provenant par exemple de Living Atlas d’Esri et d’autres fournisseurs de données comme Definitive Healthcare, comme le montre l’exemple ci-dessous.

On peut également regarder dans quelle mesure la distanciation sociale est pratiquée dans des zones données, comme le montre l’exemple ci-dessous. Il s’agit essentiellement d’utiliser des données anonymisées provenant d’appareils mobiles pour mesurer l’évolution de la distance moyenne parcourue avant et après la COVID-19 afin d’établir une cote de distance sociale par comté.

Ici, nous avons établi le modèle à 200 jours pour prévoir les données de sortie en fonction des données d’entrée actuelles. Il convient de noter qu’un degré élevé d’incertitude entoure la COVID-19, de sorte que tout modèle simplifié à long terme doit être considéré comme provisoire et faire l’objet d’une extrême prudence. Les renseignements présentés ci-dessus ne sont qu’un exemple et ne reflètent pas les renseignements les plus récents dans ce domaine. 
 
Dans l’exemple ci-dessous, on voit des résumés et des projections des hospitalisations de personnes atteintes de la COVID-19, des admissions en soins intensifs et des admissions sous respirateur. Grâce à ces données, les agents des services publics peuvent mieux planifier l’année et continuer à fournir des services essentiels tout en restant en sécurité et en se conformant aux recommandations sanitaires. 

Si on va plus loin, on peut exploiter les tableaux de bord pour aider les services publics à planifier leurs activités dans le contexte de la COVID-19. Dans l’exemple ci-dessous, nous examinons les projets d’amélioration des immobilisations proposés et financés sur l’ensemble du territoire desservi. En bas à droite, nous avons ventilé les données en fonction de la date de début prévue de ces projets. Certains commencent au sommet de la courbe.

C’est probablement le type de projet qui exige que plusieurs personnes travaillent ensemble et ce n’est donc pas le meilleur type de travaux à entreprendre lorsqu’on essaie de se conformer aux recommandations de distanciation sociale. En outre, ces projets pourraient être source de perturbations pour les personnes travaillant à domicile et les enfants qui ont des classes virtuelles. C’est donc le type de travaux que les services publics peuvent vouloir reporter à un moment où la courbe s’est stabilisée et où les recommandations de distanciation sociale auront été réduites.

Alors, quels travaux peuvent être reportés et quels autres peuvent être réalisés? Pour de nombreux services publics, l’entretien préventif et les travaux de routine sont probablement ceux qui conviennent le mieux au sommet de la courbe et aux alentours. En revanche, les projets d’amélioration des immobilisations qui requièrent beaucoup de main-d’œuvre pourraient devoir être reportés jusqu’à ce que la courbe se soit aplatie.

Le tableau de bord des activités ci-dessous montre l’ensemble des travaux d’entretien préventif de notre service public en 2020. En bas à droite figurent les dates d’échéance des tâches, qui sont réparties uniformément tout au long de l’année avec un pic à la fin des mois d’été. C’est le type de travaux qui peut souvent être effectué seul; il suffit de se rendre au lieu de travail à partir de la maison, sans avoir à interagir avec des clients ni avec d’autres équipes sur le terrain. Ce sont les meilleurs travaux à effectuer au plus fort de l’épidémie.

Pour avoir une idée de la manière de réaffecter ces travaux en utilisant tous les renseignements disponibles, on peut utiliser des outils d’analyse comme ArcGIS Insights. Dans ce simple cahier, nous avons ajouté la courbe bien connue du modèle ainsi que le nouvel emplacement des équipes sur le terrain (soit leur domicile) qui ne travaillent pas dans un atelier central. Sur la gauche, nous avons également repris des données supplémentaires du précédent tableau de bord.

Et maintenant, on peut regarder la carte et voir que les gens sont en train de se déplacer depuis leur domicile et voir où ils se trouvent par rapport aux tâches qu’ils ont à accomplir.

De là, on peut faire une analyse simple à même la carte. Par exemple, on peut déterminer quels travailleurs se trouvent à une distance fixe d’au plus un kilomètre des différentes tâches d’entretien préventif.

Résumé

Grâce à ces outils et méthodes, on peut créer des tableaux de bord pleinement fonctionnels que les services publics peuvent utiliser pour optimiser les plans de travail et effectuer tous les travaux nécessaires tout en assurant la sécurité du personnel et des clients. Les organisations ont besoin d’autres façons d’optimiser leurs processus de planification. En l’absence d’une gestion adéquate, il y aura des pics importants dans les flux de travaux pour lesquels il sera difficile de trouver les ressources nécessaires plus tard dans l’année. En outre, la réalisation de grands projets susceptibles d’entraîner des interruptions de service nuira probablement aux clients qui travaillent à domicile. Enfin, les outils et méthodes que nous avons décrits ci-dessus aident les organisations à assurer la sécurité de leurs clients et de leur personnel.

Réseau

La COVID-19 a eu des effets sur la demande dans de nombreux secteurs d’activité. Pour mettre en marche le « nouveau réseau », il faut comprendre comment la demande a évolué et où il y a de nouveaux besoins à combler. Pour ce faire, il faut évaluer :

  • l’évolution de la demande;
  • le télétravail;
  • les services Internet.

Démonstration : analyse de la demande et réponse

Examinons comment la demande horaire d’électricité des ménages a changé. Comme on le voit dans l’exemple ci-dessous, la demande résidentielle devrait augmenter en raison du travail à distance. En revanche, il devrait y avoir une baisse de la demande commerciale pendant que les personnes sont confinées chez elles.

La difficulté ici est de comprendre quels circuits individuels desservent les clients résidentiels et quels autres desservent les clients commerciaux et comment gérer le déplacement et l’augmentation de la consommation sans provoquer de problèmes majeurs dans le réseau.

ArcGIS Insights permet de combiner des graphiques d’analyse avec des représentations géographiques pour prendre des décisions plus éclairées. La carte ci-dessous vous montre les zones où le pourcentage de personnes travaillant à domicile est élevé, ce qui laisse présager une demande d’électricité plus importante.

On peut superposer à cette carte une couche des lignes à moyenne tension pour voir quelles parties du réseau sont touchées. On peut également ajouter à cette carte des couches montrant les transformateurs touchés.

Au niveau des bâtiments, nous étudions un phénomène important qui aura lieu pendant l’été : le déplacement de la demande vers l’énergie solaire dans cette zone. Sur la carte ci-dessous, on voit une ligne de moyenne tension passant par un transformateur, qui descend jusqu’aux compteurs des clients. Les points rouges représentent des installations solaires résidentielles. En été, ces panneaux solaires produisent une grande quantité d’énergie pendant les heures de travail. Inversement, les bâtiments auxquels ils sont associés demanderaient moins d’énergie pendant les heures de travail. Ainsi, ces maisons solaires repousseraient ce surplus d’énergie vers le réseau.

Cependant, l’été actuel n’a rien de normal. Comme de plus en plus de personnes travaillent à distance, on peut s’attendre à ce que la demande d’électricité dans cette région soit plus élevée et à ce qu’une plus faible quantité d’énergie excédentaire soit générée par l’énergie solaire résidentielle. Ce que nous devons déterminer, ce sont les transformateurs et les lecteurs touchés par les changements dans la demande, afin de pouvoir planifier en conséquence.

Télécommunications

Le nombre accru de personnes travaillant et étudiant à domicile par rapport à la normale fait en sorte que la demande en services de télécommunications a augmenté. On peut utiliser ArcGIS Insights pour examiner les croisements possibles entre les personnes qui travaillent et étudient à distance, la demande en services Internet et les forfaits Internet.

Grâce à ces renseignements, on peut alors déterminer où les besoins en services améliorés sont les plus criants. On peut même aller plus loin pour repérer des occasions de marketing dans des zones où la demande est forte, mais où les abonnements à des forfaits sont comparativement moins nombreux.

Sécurité et conformité

Toutes les entreprises de services publics accordent la priorité à la sécurité, tant pour le personnel que pour les clients. La pandémie de COVID-19 ne ressemble à rien de ce que nous avons eu à surveiller ou suivre dans le passé. C’est pourquoi il faut davantage de renseignements pour s’acquitter de ses obligations en matière de sécurité. Examinons le scénario suivant dans lequel on fait un suivi de l’emplacement et des tâches à accomplir de deux employés : employé 1 et employé 2. L’employé 2 s’est vu attribuer les tâches 1 à 4 et il commence son quart de travail plus tôt. L’employé 1 occupe un poste supérieur et n’a que deux petites tâches d’inspection; il ne commence son quart de travail que beaucoup plus tard dans la journée. L’employé 2 commence sa journée et il a quatre tâches à faire. Ses tâches nécessitent un véhicule spécialisé, qu’il doit aller chercher au dépôt. Pendant la journée, l’employé 2 commence à se sentir mal et retourne le véhicule au dépôt, puis rentre chez lui. L’employé 1 est informé du travail supplémentaire qu’il doit réaliser. L’employé 1 fait son quart de travail, accomplit les deux tâches qui lui ont été assignées et s’occupe ensuite des tâches qui se sont ajoutées. Enfin, il rapporte le véhicule au dépôt et rentre chez lui. Dans ce scénario, il n’y a pas eu de proximité entre les personnes. Bien que les deux employés se soient trouvés au même endroit, ce n’était pas au même moment. Cependant, comme le montre le suivi des véhicules, les deux employés ont été en contact avec le même actif. Il est donc possible que l’employé 1 ait été exposé, comme les quatre clients qui ont été rencontrés.

Cet exemple simple illustre comment le suivi de personne à personne et de personne à actif peut vous aider dans le suivi de proximité et la vérification pour vous acquitter de vos obligations de continuité des activités.

Démonstration : connaissance des activités et suivi de proximité

La COVID-19 exige une évaluation et une vérification de l’état de santé et des activités du personnel qui s’ajoutent aux tâches habituelles. Voyons comment les renseignements provenant des indications de présence au travail dans la solution de continuité des activités pendant la crise du coronavirus ainsi que les données provenant d’applications mobiles comme Tracker for ArcGIS peuvent être utilisés à cette fin. Au moyen d’un tableau de bord comme celui illustré ci-dessous, un responsable des opérations peut rapidement voir si des employés se sont présentés au travail avec des symptômes. Dans l’exemple ci-dessous, on peut voir que c’est le cas pour une personne.

Sachant qu’un membre du personnel présente des symptômes, on voudra déterminer ce que cette personne a fait au cours des jours précédents et où elle a pu être exposée. Au moyen d’un tableau de bord comme celui présenté ci-dessous, c’est chose possible. On peut y voir l’emplacement des équipes sur le terrain et l’emplacement des véhicules.

À ce stade, toute l’attention va à cette personne qui a signalé des symptômes. On peut utiliser ce qu’elle a indiqué dans son formulaire de présence Survey123 pour vérifier si elle a déclaré être entrée en contact étroit avec quelqu’un au cours des derniers jours et ne filtrer que les endroits où il y a eu des contacts.

On constate que l’employé est effectivement entré en contact étroit avec une autre personne. On cherche alors à déterminer ce que l’employé faisait avant d’être symptomatique. On peut ajouter quelques couches, par exemple les tâches effectuées et les suivis de Tracker. On peut ainsi voir le type de travail qu’effectuait la personne et les clients avec qui elle a eu un contact étroit. On peut alors donner au service clientèle toute l’information nécessaire pour joindre les clients qui ont pu être en contact avec l’employé symptomatique.

On peut analyser plus en détail les suivis de Tracker pour déterminer si la personne symptomatique est entrée en contact avec d’autres employés. Comme le montre la carte ci-dessous, on voit que, bien que cette personne ait travaillé à proximité d’un autre employé, elle n’a pas été vraiment en contact avec ce dernier.

On peut même aller plus loin et utiliser les données de suivi de localisation automatique des véhicules, qui révèlent que bien que les deux employés ne soient pas entrés en contact l’un avec l’autre, ils ont tous les deux utilisé le même véhicule. On peut donc considérer que le deuxième employé a été potentiellement exposé.

Grâce à ces outils et aux enseignements qui en découlent, on peut non seulement identifier les personnes susceptibles d’avoir été exposées à la COVID-19, mais aussi déterminer et justifier les procédures opérationnelles qui pourront être utilisées à l’avenir, comme le nettoyage et la désinfection des véhicules après leur utilisation.


Vous trouverez plus de détails sur les solutions d’Esri Canada en cliquant sur les liens suivants :

Ce billet a été écrit en anglais par Josh Triantafilou et peut être consulté ici