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Application du mois de novembre : Explorer la région de Peel : chronologie interactive

Comment intéresser votre public à l’histoire? Découvrez comment la région de Peel, en collaboration avec le Peel Art Gallery Museum + Archives (PAMA), a utilisé les cartes récits d’Esri pour offrir une riche expérience d’apprentissage sur l’histoire de la région.

Avant tout, je tiens à dire que j’adore l’histoire. À un moment de ma vie, j’ai envisagé de devenir professeur de géographie ou d’histoire. Cependant, il n’était pas facile d’étudier cette matière, et les manuels scolaires étaient soporifiques. Je trouvais donc toujours d’autres outils pour absorber la matière. Même si cela impliquait de visionner en rafale la série télévisée Rome pour mon cours d’Histoire du monde occidental I.

Bien que notre application du mois de novembre ne soit pas une émission de télévision ni un film, elle offre une excellente leçon d’histoire. Explore Peel: An Interactive Timeline est une carte récit conçue par la région de Peel et le Peel Art Gallery Museum + Archives (PAMA). Elle utilise des photos historiques ainsi que des cartes et des documents archivés pour raconter comment la région de Peel est devenue si peuplée aujourd’hui.

La région de Peel, qui est située à moins d’une heure de route de la ville de Toronto, a connu une croissance extraordinaire. Elle comptait 27 000 habitants en 1867, et l’on y trouve aujourd’hui plus de 1,4 million de personnes qui parlent plus de 160 langues. Et sa croissance se poursuit. D’ici 2042, la région de Peel devrait compter deux millions d’habitants.

Pour célébrer le 150e anniversaire du Canada en 2017 ainsi que sa propre création, la région de Peel a décidé de présenter l’histoire de sa croissance à l’aide de cartes récits d’Esri. Les créateurs ont utilisé le modèle de journal cartographique afin de compiler les archives fournies par le PAMA et d’en faire un récit interactif captivant.

Lorsqu’on demande à Nitika Arora, spécialiste en analyse de données et en sensibilisation pour la région de Peel, les raisons qui ont motivé l’utilisation de cartes récits, elle répond ceci : « Les cartes récits d’Esri sont simples à utiliser; il s’agit d’un excellent moyen de combiner des images, des cartes et du texte afin de créer une présentation facile à consulter pour nos utilisateurs finaux. Grâce aux outils prêts à l’emploi, nous avons pu tout mettre en œuvre rapidement, suscitant un certain enthousiasme autour de ce projet. »

La carte récit de Peel est composée de textes narratifs, de cartes, d’images et de scènes 3D. Elle est à la fois interactive et captivante grâce à son usage efficace des actions de récit. Il s’agit de liens intégrés à la carte récit qui révèlent des renseignements supplémentaires au fil de l’histoire, tout naturellement. Dans le cas présent, les actions de récit ont permis aux concepteurs d’intégrer davantage de contenu multimédia. L’expérience interactive des utilisateurs s’en trouve également améliorée.


Actions de récit : En cliquant sur le texte hyperlien dans la section de gauche, l’utilisateur fait s’afficher un nouveau contenu visuel à droite ou au centre, où il en apprend davantage sur l’histoire de la région de Peel.

La carte récit comprend une scène 3D représentant de façon interactive et intéressante les pays d’origine des résidents de Peel.

Afin de souligner la croissance et la diversité de la région de Peel, Nitika et son équipe ont numérisé et géoréférencé une carte papier historique qui montre la composition des lots et le canton géographique. Plusieurs autres cartes papier fournies par le PAMA ont aussi été intégrées à la carte récit hébergée sur leur serveur. Un autre moyen de présenter ces cartes est d’incorporer une carte récit Spyglass afin de comparer une carte récente de la région de Peel avec une carte papier historique et géoréférencée.

Les cartes papier ont été numérisées et géoréférencées pour faciliter la consultation numérique par les utilisateurs.

Les modèles de cartes récits, en code source libre, sont entièrement personnalisables. Le résultat final sera hébergé sur votre serveur. C’est ce que les créateurs de la carte sur la région de Peel ont fait ici. Ils souhaitaient utiliser le domaine de leur organisation. Vous remarquez donc que l’URL de leur carte récit commence par « peelregion.ca », et non par « maps.arcgis.com », comme c’est le cas habituellement pour les cartes récits hébergées sur le nuage d’Esri.

De nombreuses organisations choisissent d’héberger leurs cartes récits sur leurs serveurs, non seulement pour pouvoir insérer leur propre domaine dans l’URL, mais aussi pour personnaliser l’apparence de leurs cartes récits par souci d’uniformité avec leur image de marque. Bien que ce ne soit pas si compliqué d’héberger des cartes récits sur son propre serveur, il faut quelques compétences en développement. Jetez un coup d’œil à ces ressources pour personnaliser vos cartes récits.

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle a appris en créant cette application, Nitika offre le conseil suivant : « Quand vous utilisez les cartes récits, ne vous contentez pas d’intégrer des cartes ou du contenu sans établir de liens. Assurez-vous d’avoir un excellent récit, une histoire captivante à raconter. »

Depuis la publication de la carte récit sur la région de Peel, l’équipe a reçu de nombreuses demandes d’utilisation de cartes récits pour soutenir diverses initiatives d’apprentissage numérique. Des discussions sont en cours afin de voir comment les écoles pourraient tirer parti de cette technologie en créant des outils d’apprentissage attrayants pour les gens de tous âges. En conclusion, j’aurais adoré avoir accès à des cartes récits quand j’étais à l’école. Ma perception des cours d’histoire aurait été très différente, et qui sait, je serais peut-être devenu professeur d’histoire!

Si vous hésitez encore à utiliser les cartes récits, lisez ce billet de blogue : Cartes récits : utilisations auxquelles vous n’avez pas pensé.

Ce billet a été écrit en anglais par Mingsze Ho et peut être consulté ici.