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ArcGIS Urban : six points forts fondamentaux

Lorsqu’on travaille pour la première fois avec ArcGIS Urban, l’on est tout de suite séduit par cette magie technique qui fait apparaître des bâtiments en 3D avec les mesures correspondantes et qui s’accompagne de toute une constellation de composantes. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue la fonctionnalité de base d’ArcGIS Urban, qui est tout aussi impressionnante. Cette fonctionnalité de base, que j’ai décomposée en six éléments, est un bon exemple de la supériorité de la somme sur les parties. Si chaque composante offre une fonctionnalité impressionnante, c’est la façon dont tous fonctionnent ensemble de manière transparente dans un environnement intégré qui est puissante.

Je vous expliquerai brièvement pourquoi chacun de ces rôles fonctionnels est si important, et je vous proposerai une plongée beaucoup plus profonde dans chacun d’eux individuellement dans de prochains billets de blogue.

1. La vue d’ensemble

Deux éléments définissent la vue d’ensemble pour les urbanistes : l’étendue géographique et la profondeur des données. Pour prendre des décisions éclairées, il faut prendre en compte tous les renseignements pertinents, et il n’y a jamais trop de contexte, quand c’est gérable. Une vision bornée d’un domaine d’intérêt, souvent en raison de limites technologiques, peut entraîner de mauvaises décisions. ArcGIS Urban est conçu pour fonctionner efficacement à l’échelle de la ville entière, en veillant à ce que toutes les données disponibles fassent partie d’une expérience de visualisation unique et globale. Par exemple, s’il faut absolument conserver une vue panoramique sur des montagnes, ces montagnes doivent être visibles au moment de l’analyse, même si elles se trouvent bien au-delà des limites administratives de la ville.

Dans le domaine de l’urbanisme, il peut être difficile d’obtenir une vue d’ensemble claire de l’historique d’un site et de toutes les politiques pertinentes qui l’affectent. La force d’ArcGIS Urban, c’est que cet environnement d’agrégation garantit que les données réglementaires de base, comme le zonage et les mesures clés sur les ménages et les emplois, sont toujours disponibles. Finie la course effrénée pour trouver le membre du personnel (probablement en vacances) qui connaît les données actuelles sur les ménages. L’information se trouve toujours dans Urban. Pour compléter le portrait global, il est possible de voir tous les plans et projets (passés et présents) dans la vue d’ensemble d’ArcGIS Urban, y compris d’autres données pertinentes, comme les grands projets à proximité. Pour s’assurer que tout le monde – les urbanistes, le public et les promoteurs – a une vue d’ensemble, ArcGIS Urban peut regrouper toutes les informations et toute l’étendue géographique nécessaires.

Ainsi, lorsqu’il commence un nouveau travail, l’urbaniste ne fait plus face à une effrayante page blanche. Il dispose plutôt d’une vue d’ensemble complète.

ArcGIS Urban Overview fournit des données essentielles à l’échelle de la ville.

ArcGIS Urban Overview fournit des données essentielles à l’échelle de la ville.

2. La forêt et les arbres

Une des premières étapes de la préparation d’un nouveau plan d’aménagement consiste à rassembler et à conserver les données contextuelles pour la zone concernée par le plan. Existe-t-il des modèles 3D de cette zone? Qui dispose des données démographiques? La couche de zonage est-elle à jour? Lorsque toutes les données sont compilées et que l’on connaît toute l’étendue des forces en jeu, nous sommes frappés à la fois par la quantité de données et l’ampleur de l’étendue géographique nécessaires pour traiter correctement les questions d’urbanisme. Aucune de ces questions n’est isolée.

Le défi consiste non seulement à travailler avec ces données contextuelles à grande échelle, mais aussi à obtenir des informations très détaillées au niveau de chaque parcelle. C’est à ce stade que de nombreux outils traditionnels échouent. La première pierre d’achoppement est la performance. Il n’est pas facile de travailler à l’échelle d’une ville et d’examiner en même temps les détails d’un seul étage d’un bâtiment. ArcGIS Urban fait ce que les applications SIG et les outils architecturaux individuels font, mais combinés en une seule application, et en 3D!

Très souvent, lorsque la zone d’étude du plan est finalisée, la zone d’intérêt est isolée, et les données situées au-delà de la limite (la « forêt ») sont traitées comme une simple toile de fond statique, alors qu’il s’agit également de données intelligentes qui aident à prendre des décisions éclairées. À ce stade, la majeure partie de l’analyse et de l’élaboration du plan se limitera à la zone d’étude (les « arbres »).

ArcGIS Urban remédie à cette limitation en offrant la flexibilité de pouvoir passer d’une vue d’ensemble de haut niveau (la grande image) aux détails d’un plan, et même au niveau des composantes clés d’un bâtiment individuel.

Ville entière et détail zoomé d’un bâtiment individuel dans la ville, accompagné de mesures.

Ville entière et détail zoomé d’un bâtiment individuel dans la ville, accompagné de mesures.

Ville entière et détail zoomé d’un bâtiment individuel dans la ville, accompagné de mesures.

3. Les ondulations sur l’étang

Quand on jette une pierre dans l’eau, les ondulations se propagent tout autour. Même chose pour l’incidence d’un plan ou d’un projet : elle s’exerce bien au-delà des limites de la zone prévue. Impossible de mesurer l’impact d’un plan si vous ne pouvez pas facilement visualiser et quantifier le contexte. Étant donné qu’ArcGIS Urban fonctionne bien à l’échelle d’une ville entière et qu’il possède de puissantes capacités d’agrégation de données, il permet de travailler avec un large éventail de données. La possibilité d’incorporer des couches d’indicateurs personnalisées et de construire des scènes web détaillées pour les données contextuelles garantit que les impacts peuvent être reconnus. Par exemple, lors de l’élaboration d’un plan, les équipements culturels adjacents, les carrefours de circulation et les données relatives à la criminalité peuvent être fournis au moyen d’une couche personnalisée d’indicateurs. Urban atténue les conséquences inattendues et involontaires en ne travaillant jamais dans un environnement aveugle.

Des couches d’indicateurs personnalisées fournissant de riches données contextuelles pour améliorer la prise de décision.

Des couches d’indicateurs personnalisées fournissant de riches données contextuelles pour améliorer la prise de décision.

4. Le couteau suisse

Quand on crée un nouveau zonage, une tâche d’aménagement courante consiste à étudier les fonctions et configurations des bâtiments. Traditionnellement, cela nécessite de travailler avec une application de modélisation 3D, une feuille de calcul et une application SIG. Bien qu’il puisse y avoir un certain transfert de données entre les outils, il n’y a pas de réelle intégration. Ce processus fonctionne, mais il n’est pas efficace, peut entraîner des erreurs et ne représente pas une méthode viable pour les grandes surfaces. ArcGIS Urban offre une approche globale et totalement intégrée de cette tâche, qui est de loin supérieure à l’expérience fragmentée répartie entre plusieurs applications.

Répondez à tous vos besoins d’urbaniste avec un seul outil intégré.

Répondez à tous vos besoins d’urbaniste avec un seul outil intégré.

5. Le mode facile

ArcGIS Urban prend la complexité et la rend accessible au personnel et au public en général. Les communications deviennent ainsi plus claires, et l’on évite les mauvaises interprétations. Un bon exemple est la difficulté de comprendre ce qu’un règlement de zonage autorise à construire. Le zonage et d’autres aspects du travail d’urbanisme recourent à une terminologie technique qui crée des chasses gardées excluant les néophytes du processus. L’architecte peut interpréter et visualiser ce qui peut être construit, tandis que les autres membres du personnel et le public, non versés dans le jargon technique, éprouveront des difficultés de compréhension... bien compréhensibles.

Urban permet de répondre à des questions complexes beaucoup plus facilement. Par exemple, une question fréquente de la communauté des développeurs est : « Que puis-je construire sur le site? » Cette question n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire. La plupart des villes disposent de cartes web montrant les polygones de zonage avec certaines informations réglementaires de base telles que le coefficient maximal d’occupation des sols (c. o. s.). Il n’en demeure pas moins que tous les détails réglementaires essentiels dont l’architecte a besoin pour effectuer un travail de conception préliminaire sont cachés dans des documents PDF et Word. Toutes les directives et réglementations concernant un site peuvent ne pas être disponibles dans un environnement centralisé et facilement accessible.

Autre fait très important : les informations de zonage seules ne donnent pas une image complète du potentiel de développement. Il peut y avoir d’autres contraintes qui priment sur le zonage en ce qui concerne certains sites. Un exemple est un site qui est touché par une exigence de protection des vues. Le zonage peut indiquer qu’une hauteur maximale de 150 m est autorisée, mais que l’exigence de protection des vues ramène cette hauteur à 120 m. Ces informations clés sont probablement stockées dans des fichiers séparés, et lorsqu’une personne demande des informations sur la hauteur maximale permise sur un site, c’est à ce demandeur ou au personnel de faire les calculs. ArcGIS Urban facilite grandement les choses en répondant à la question de hauteur autorisée par un chiffre clair et précis.

Un document typique de règlement de zonage, qui peut être obtus et intimidant pour le public.

ArcGIS Urban permet de visualiser les règlements de zonage de manière claire et concise.

L’image du haut ressemble à un document typique de règlement de zonage, qui peut être obtus et intimidant pour le public. L’image du bas d’ArcGIS Urban affiche les règlements de zonage de manière claire et concise.

6. La grande tente

Le public se plaint souvent de ne pas être informé des nouvelles initiatives d’urbanisme avant que les décisions clés n’aient été prises. Et lorsqu’ils sont au courant du projet, les réunions ont lieu à des heures et à des endroits peu pratiques. Du côté de l’urbaniste, il peut être difficile de faire participer tous les groupes qui sont essentiels au processus.

Les fonctions d’interaction d’ArcGIS Urban rappellent virtuellement une grande tente qui peut accueillir toute une série d’activités de communication. Il s’agit d’une plateforme où tout le monde peut se connecter en permanence pour se tenir au courant des plans et des projets qui concernent un quartier, grâce à une interface web familière. Cela rend la participation beaucoup plus facile et pratique. Les membres du public qui pourraient être réticents à s’exprimer dans une réunion physique peuvent désormais formuler des commentaires et des suggestions de manière plus confortable. De plus, elle ouvre potentiellement le processus à davantage de voix qui seront entendues de manière équitable.

Le cadre « grande tente » d’ArcGIS Urban

Le cadre « grande tente » d’ArcGIS Urban

J’ai présenté les six points forts fondamentaux d’ArcGIS Urban de mon point de vue d’utilisateur et d’exécutant de la solution. J’espère avoir réussi à communiquer la manière dont ces fonctions s’imbriquent les unes dans les autres pour créer une solution puissante d’urbanisme, capable de prendre en compte la vue d’ensemble de la ville, d’aménager au niveau des bâtiments, d’analyser dans le contexte géographique et environnemental et de créer une expérience limpide pour le public.

J’aimerais savoir quelles sont les forces qui s’appliquent le mieux à vous.

Ce billet a été écrit en anglais par Dan Campbell et peut être consulté ici.