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Moderniser la gestion de l’information au sein du gouvernement du Canada

Les efforts de modernisation s’appliquent notamment aux outils et à la formation nécessaires qui sont fournis aux fonctionnaires en vue d’exploiter et de partager les données dans le cadre de la prestation de services et des prises de décisions.

Le traitement des données comme atout stratégique pour améliorer les services fournis aux Canadiens. Voilà un des thèmes fondamentaux de la stratégie de données du gouvernement du Canada. Dans les années à venir, la modernisation constituera la priorité absolue, car il faut transformer la façon dont l’information est collectée, partagée et gérée, sans que soit compromise la protection de la vie privée.

Les systèmes d’entreprise comme ArcGIS permettent l’échange rapide de données entre systèmes et différents ministères et organismes. Les organismes gouvernementaux opèrent souvent dans des environnements complexes avec des plateformes technologiques qui amalgament de façon discontinue des solutions ponctuelles et des applications personnalisées mises en œuvre l’une après l’autre.

Ce qu’il est très important de savoir, c’est qu’ArcGIS fournit un ensemble d’outils qui permettent de mettre en place une infrastructure de données plus robuste et plus évolutive. De nombreux ministères continuent de s’appuyer sur des produits Office (courriel, documents PDF et Word, feuilles de calcul, etc.) qui sont difficiles à adapter et souvent compartimentés selon l’organisme. 

« Je travaille avec un ministère fédéral qui mène des opérations conjointes. Auparavant, ces gens subissaient d’énormes retards en raison de l’inefficacité du traitement et de la distribution des données dans l’ensemble de l’organisation », déclare Lexxi Clement, conseillère SIG à Esri Canada. « Les approbations pouvaient se faire attendre pendant des semaines avant que l’on puisse gravir les échelons de la hiérarchie, parce qu’un PDF était perdu dans une quelconque boîte de réception. Nous avons travaillé avec ce ministère à réorganiser ses flux d’information, de façon à permettre aux commandants de prendre des décisions plus rapides non seulement sur les opérations en cours, mais également sur la planification des ressources et les priorités de financement. »

Établir les besoins opérationnels et les données nécessaires

Exploiter les données en temps réel pour l’analyse

Les organismes de défense et de sécurité s’appuient de plus en plus sur des outils basés sur le web pour partager de l’information et améliorer la connaissance de la situation. Les SIG web offrent à ces utilisateurs un moyen d’intégrer des données et des renseignements dans plusieurs réseaux.

« Nous faisons des données un atout opérationnel. Toutes les informations tactiques sont collectées en situation limite, puis traitées en vue d’éclairer les décisions stratégiques », explique Zach Simard, capitaine du Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC).

Pour les organisations ayant des flux de travaux complexes et un processus d’approbation en plusieurs étapes, les outils mobiles et infonuagiques sont indispensables. Ils transforment le processus, qui consiste maintenant à amener les gens au document, plutôt que d’acheminer le document aux gens par des voies compliquées.

Mission Manager et ses messages cartographiques intégrés aux rapports d’opérations sur le terrain

Collecte de données, accessible de partout

Le déploiement d’applications sur le terrain contribue à fournir une image commune des opérations. Les applications de terrain utilisent une structure de base de données qui s’intègre aux systèmes de mission. Une fois que les données sont saisies par n’importe quel dispositif, la géodatabase devient la multiplicatrice de force qui permet aux analystes ou aux gestionnaires d’utiliser les données officielles au service de leurs propres objectifs.

Survey123 optimise la collecte de données grâce aux formulaires intelligents :

  • Réduit les entrées en double, ce qui permet de gagner du temps et d’économiser des clics.
  • Élimine les erreurs de données, ce qui permet de produire des rapports plus précis.
  • Permet d’examiner plus rapidement l’environnement opérationnel.
  • Fonctionne en mode déconnecté pour une utilisation hors connexion.
  • Transforme les processus de vérification et d’approbation des travaux.

Collecte de données spécialisées aux fins de connaissance des opérations

Un exemple courant d’utilisation des données de terrain dans la géodatabase consiste à alimenter un tableau de bord. Avec les applications de terrain, la collecte de données se fait en permanence. Les équipes déployées pourraient remplir leurs rapports assises dans un avion à destination d’une autre mission. Ces données peuvent être transmises sur un tableau de bord d’un centre de commandement, où elles sont filtrées, examinées et gérées dans le dessein d’établir les mesures à prendre.

Les tableaux de bord ArcGIS Dashboards se classent en quatre catégories :

Les tableaux de bord ArcGIS Dashboards

Et comme Dashboards exploite les données ArcGIS, n’importe qui peut se connecter et interroger les données collectées sur le terrain. Grâce à Dashboards, les organismes sont en mesure de gérer leurs missions sur une vue unique se trouvant dans un portail web.

ArcGIS peut être déployé dans un environnement de système isolé, derrière des pare-feu, et être accessible par l’intermédiaire de services web qui répondent aux exigences de sécurité de l’organisme.

Visualisation d’un réseau de données 

Les données de localisation peuvent également être exploitées pour créer des produits de renseignement ciblés issus de toutes sources, ce qui comprend :

Les analystes peuvent utiliser de vastes volumes d’enregistrements de téléphones portables, de transactions financières et même de données de localisation provenant de systèmes d’identification automatique des navires, et ce, pour résoudre des problèmes complexes par voie programmatique.

Analyse des déplacements

Dans le cadre de leurs séances d’information, nombre d’organismes gouvernementaux partagent les résultats détaillés de leurs analyses en les projetant dans des présentations PowerPoint ou en les distribuant dans des documents Word. Toutefois, ces documents deviennent rapidement obsolètes. Les utilisateurs d’ArcGIS surmontent ce problème grâce aux SIG web : tout l’organisme accède aux données spatiales ou les publie dans un environnement dynamique qui se met à jour à mesure qu’apparaissent les nouveaux renseignements. 

L’adoption d’une approche géographique et de pratiques plus modernes de gestion de l’information permet aux décideurs du gouvernement du Canada de considérer leurs données comme un actif qui peut être plus facilement exploité, mis à jour et partagé. Des centaines, voire des milliers de flux de travaux et de processus peuvent être transformés et modernisés à l’aide de ce cadre d’application opérationnel.

Ce billet a été écrit en anglais par Jeff Hughes et peut être consulté ici.